Catastrophe en Espagne. Chronique locale,. 5T Buflnpl ne faut pa^> perdre de vue que l'entreprise de ces travaux ne fait pas l'objet d un forfait absolu, mais d un travail execute bordereaux de prix, cest-à-dire en tenant compte quotidiennement de tout ce qui s effec tue, en relevantjournellement les quantités de matériaux employées, en dressant contradic- toirement avec les délégués des entrepreneurs, des décomptés en plus ou en moins. Comme on le voit, il n'y a pas là seulement un travail de rédaction, de dessin et de con trôle, mais aussi et surtout pn travail île comp tabilité et decritures. La journée des capitaines du génie déta chés aux forts est en moyenne de quatorze heures de travail, avec une heure de repos midi, c'est-à-dire depuis cinq heures du matin jusqu'à sept heures du soir. Nos officiers ne sont libres en fait que le Dimanche, le seul jour où ils peuvent s'éloi gner du siège de leurs travaux. Quant obtenir un jour de congé, il n'y faut pas songer, tant les responsabilités en jeu sont importantes. C'est ainsi que depuis 1887, époque du commencement des travaux, le capitaine qui a obtenu l'autorisation ministérielle de pouvoir s'absenter un seul jour est encore trouver. Cela peut paraître incroyable, cependant rien n'est plus vrai nos officiers sont plus mal traités que les forçats de Vilvorde. Quant penser se distraire le soir, il n'y faut pas songer premièrement, parce qu'à partir de neuf heures du soir les officiers sont fort heureux daller trouver leur lit, tant ils sont fatigues secondement, parce qu'ils sont tenus, sous peine de révocation, de manger et de loger l'emplacement même du fort, qui est généralement situe en pleip terrain de culture et une lieue de toute agglomération. Enfin, si nous considérons les conditions matérielles d'existence, elles sont absolument incroyables pour des citadins habitués toutes les facilites. C'est ainsi que les officiers sont logés dans des baraques en tôle, double paroi, dans lesquelles on rôtit lete et l'on gèle l'hiver, de ces baraques dont on ne veut même plus au Congo. Les légumes, comme toujours la campa gne, il n'y faut guère songer; quant la viande, il est prudent de faire des provisions pour huit jours, toujours comme la campagne. Et voilà la jolie vie que nos officiers du génie mènent depuis quatre ans. Certes, s'ils n'etaient pas dévoués la patrie, s'ils netaient pas les esclaves de leur devoir, pourraient-ils supporter semblable existence, alors que leurs camarades du minis tère ont tous les jours quantité d heures dont ils ne savent que faire? Aussi sommes-nous heureux, nous qui avons participé pendant vingt-quatre heures cette vie de labeur et de travail, de pouvoir témoigner, très faiblement, toute notre' admiration ces modestes et dévoués offi(àef^?\ Le congrès catholique a pris fin. Comme tou tes choses en Belgique^ if sgstifjminé.par un banquelxM&^k^ -, nouvelles <le dès agafle*y*LhrTi41 vivait une table d honneur, laquelle fîguràk M/v Epljrem De Malandpr.- nous donne h'nê heùrduse 7d£e $e la com position de la table d honheutv» Ej. cela per met de jujger de la compositij^jj^^Mes qui n'étaient pa$ d honneur. On a porté des toasts le naturellement. Apres ceh en ordre accessoire, au roi des] dû être bien flatte qu on ne ment oublié. Pour être dévot, on n en met. Et jamais les fourchettij maniées que par les doigts accoutumes dis tribuer les bénédictions. Chacun sait ça. Aussi nos saints modernes qui ont du bien rire entre eux des menus d "Elle dans le désert ont-ils fait grand honneur au menu de leur festin, que voici Ce menu distingué a l'approbation de tous. Un seul détail chiffonnera les chasseurs cest le renne d Ecosse, sauce venaison. On sait ce que veux dite le pseudonyme renne d Ecosse. DEUX MILLE MORTS. Par suite des pluies, le torrent Amarguilla, près de Consuegra, a débordé. De nombreuses maisons ont été emportées par les eaux. L'organisation des secours est très difficile. Tous les villages riverains de l'Amarguilla sont sous l'eau. A Valence, les inondations con tinuent. Les villes de Bardo et Jugai sont inondées. Une grande partie de la ville d'Alméria est inondée. Il n'y a plus ni eau potable, ni gaz. Un grand nombre de maisons se sont écrou lées. Les dernières nouvelles de Consuegra sont désastreuses. La ville est presque entièrement détruite. La plupart des victimes ont péri par suite de l'é croulement des maisons. Les eaux charrient des cadavres. Les autorités demandent avec instance des secours immédiats de tout genre. En 1857, il y avait déjà eu des inondations, mais elles avaient été moins terribles que celles-ci. Les renseignements officiels accusent 2,000 morts dans la province de Tolède. Les dégâts occasionnés par l'inondation de Consuegra sont considérables, La population presque entière a péri. Tous les télégrammes officiels accusent jus- qu!à 1,500 victimes, mais ils ne disent pas si ce sont des morts ou des blessés. Quatre mille animaux de gros bétail ont été emportés. Dans les villes voisines, le désastre est égale ment terrible. L^ situation est critique la misère est grande. "V -, v i A. Le Progrès gst furieux fiu brillant «insuc cès rempuctA cetfte année, par son collège do j^édilectioaifiji^s Ife concours général. Xin^. s'expfi^Srde Journal d Fpres,\d^as .son. àéfcniêr numéro. le /sacristie .a-t-elle constaté, fosl Jt'iésuecès de notre collège: ''eux ruminations ail concûûrB un inâucoèf et cela nous mettrait en «2ue ces succès nous au- Jes avops enregis- ïiméro du Où la feuille a notre fureur Of de prédilection 1 général^gja est- 27 Août et le second dans notre numéro du 13 Septembre La fureur ne serait-elle pas chez le doux con frère, et n'est-ce pas elle qui fait qu'il radote Car les succès qui portent envie troublent la tramontane, c'est connu. C'est dans le même état de révolte cérébrale que, soutenant qu'on dit aussi bien de lente- nachtvorst que de vorst in de lentenachten contrairement ce que nous avions rapporté d'après un flamingant du plus pur purisme, le bon et aimable confrère trouve que les pé- dantagogues du Progrès ne sont que des imbéci les. Soit, c'est très malheureux, surtout que ces fautes crèvent les yeux et sont presque irrémé diables et il en doit être ainsi puisque le Jour nal le dit. Seulement tous les pédagogues ne sont pas aussi coulants que ceux du Journal et il en est qui sont quelque peu plus méticuleux. Et c'est probablement parce qu'il les prend pour des imbéciles qu'il ose écrire, espérant qu'ils ne le verront pas Indifférèrent Caises (pour caisses). Occurence Les brillants succès qu'a remporte M. De- wulf. Mais c'est égal, ils l'ont vu tout de même. Pour une fois. M. Verlinden, percepteur des postes de 2e classe, est nommé percepteur de Ie classe. La décoration civique (croix de lre classe) est décernée M. Soenen, ancien greffier de la jus tice de paix du canton d'Hooglede, pour services rendus dans le cours d'une carrière de plus de trente-cinq années. RECRUTEMENT DU PERSONNEL. AVIS. Le Ministre des chemins de fer, postes et télé graphes porte la connaissance des intéressés qu'un concours aura lieu dans le courant du mois de Novembre prochain, pour la collation de cinquante emplois de commis, répartir par moitié entre les candidats flamands et non fla mands qui auront satisfait aux conditions du programme d'examen. 1. Pour être admis ces emplois qui com portent dès le début un traitement annuel 1° Être Belges 2° Être âgés de 17 ans au moins et de 25 ans au plus. Toutefois les anciens militaires comptant au moins huit années de service effectif et favora blement signalés par le département de la guer re, sont admissibles jusqu'à l'âge de 27 ans. Cette limite est portée 30 ans en faveur deB anciens sous officiers qui se présentent dans les mêmes conditions 3° Être d'une moralité irréprochable 4° Être exempts de toute infirmité, de tout défautjt^ysique ou vice de constitution 5° 4vqûasatisfait, s'il y a lieu, aux lois sur la .milice 1 -■ g 6° Être en^sjtion d# fournir, en numéraire, un cautionnement de 1,000 francs. -, Ce cautionnement peut être fourni par un bailleur de fonds et inscrit en son nom les inté- -ïêts lui sont payés directement tous les semestres .au tau^ de 3 1/2 p'..c. l'an. If. Les candidats doivent, adresser II*- de mande au Ministre des chemitts de f i télégraphes, au plus tard le 31 çonnaftre expressément leur choixsct plois conférer dans la partie fil ceux Conférer dans la règionïî^ joindre leur requête un ej sur timbre de fr. 1-30, de D Aucune demande faite aprè.^ ne sera accueillie. tf[ - I'-"1 Consommé la royale Petites caisses parisiennes Saumon de Hollande, sauce Vincent Filet piqué, Portugaise Poulardes de la Bresse la Maréchale Cliaufroid de canards en belle vue Charbons la Moelle Renne d'Ecosse, sauce venaison Langoustes, sauce Caboul Gâteau Joinville Glaces Ananas Fruits Desserts. On 'craint h. famine. orabîe de rhétorique des hu- ^section scientifique); n honorable en rhétortque position allemande); ls, il a Décoration civique. Administration des Chemins de Fer de l'État. de 1,400 francs, les candidats doivent

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Le Progrès (1841-1914) | 1891 | | pagina 2