Espagne.
Chronique locale.
Collège communal
et École moyenne d'Ypres.
Encore les imprimeurs.
Nouvelles diverse^.
1 .v -
RUMEURS GRAVES.
Madrid, 14 Septembre.
Un journal militaire de Madrid, El Ejercito
Espagnol, publie une lettre que lui envoie son
correspondant de Londres et qui dit ce qui suit
Il y a plus d'un mois que clandestinement et
sans que personne se mette au courant, sans que
les correspondants des plus importants, journaux
étrangers en aient communiqué le moindre mot
leurs lecteurs, sans que les agrégés militaires
aient pu fournir le moindre renseignement ce
sujet leurs gouvernements respectifs, l'Angle
terre est en train d'équiper une armée qui, étant
donnés les éléments restreints de ses troupes de
terre, est considérable et se trouve munie de
.toutes les armes et tous les engins que puisse
exiger la stratégie moderne.
Cette armée a reçu le nom de corps expédition
naire et est composée de trois divisions d'infante
rie dont chacune compte deux brigades de
Îuatre bataillons, et d'une division de cavalerie,
e total des troupes s'élève 40,000 soldats,
1,500 chefs et officiers, et compte 1,700 chevaux
et 2,200 véhicules. A cela il faut encore ajouter
84 pièces d'artillerie.
Le correspondant El Ejercilo entre ensuite
dans une foule de détails au sujet de l'organisa
tion du corps expéditionnaire et de la composi
tion de son matériel de guerre. Il assure que les
troupes qui doivent en faire partie sont déjà dé
signées que les généraux qui doivent les com
mander sont nommés et avisés et que les régi
ments, bataillons, etc., qui en forment les
subdivisions se trouvent disséminés Londres,
Liverpool, Southampton et autres ports du lit
toral, prêts s'embarquer pour le continent au
premier ordre qu'ils recevront, et les navires qui
doivent les transporter attendent également le
signal du départ.
Où l'Angleterre va-t-elle envoyer ces 40,000
hommes Voilà la question qui se pose. On ne
saurait être trop affirmatif ce sujet, mais un
détail qui mérite d'être noté, c'est qu'il y a
vingt-sept interprêtes attachés ce corps d'ar
mée, c'est-à-dire 13 au quartier général, 3 la
division de cavalerie, 2 chaque division d'in
fanterie et 1 chaque brigade d'infanterie ou de
cavalerie. Or, tous ces interprêtes connaissent par
faitement le portugaisLa Grande-Bretagne aurait-
elle donc en vue une intervention prochaine en
Portugal La chose est possible, bien que diffi
cile croire, car d'un côté on sait qu'elle a pris
toutes ces précautions pour sauvegarder ses in
térêts qui se rattachent au sort du Portugal et
qu'elle pourra, quand bon lui semblera, aug
menter ses possessions africaines, d'un autre
côté il est presque certainet pour s'en convain
cre on n'a qu'à lire la presse anglaise, que les
préoccupations de l'Angleterre sont actuelle
ment tournées vers l'Orient et non vers l'Occi
dent.
L'attitude de la Turquie est venue modifier
profondément la question d'Orient. Le Sultan,
en nommant un nouveau ministère, s'est dé
tourné de la politique anglaise pour s'adhérer
l'alliance franco-russe, voilà où est le danger
pour la paix européenne.
Il est fort probable que l'armée de 40,00Q
hommes dont parle le correspondent de YEjer-
cito est destinée a être jetée en Egypte dès que
se présenteront des complications dans les rela
tions de l'Angleterre avec 1 a Porte qtto'mane,i'
complications qui Certainement .seront, foipaa
trè%. recule,
Mais' II
d'ope \ipte||
Portugal. Ppj
puis vous
pàs TOpossiBld^Vjufil - s'agisse
n de la Grande-Bretagne au
ce qui
rer que
concerne l'Éspagne, je
notre gouvernement a
pris ses mesures pour tenir prête une armée de
50,000 hommes destinée passer la frontière du
royaume voisin dès que la République y sera
proclamée.
Ce qui confirme pleinement ces renseigne-
merjl Nr|t la repense faite par le chef du ca-
bi inovas, un rédacteur du journal
Le 11 Apurant, ledit journaliste,
dans une entrevue qu'il eut avec notre Premier,
lui demanda quelle était son opinion au sujet de
la Situation du Portugal. M. Canovas répondit
que pour lui la situation n'était pas aussi mau
vaise qu'on le disait-,mais que,dans le cas où elle
empirerait au point que la République fût pro
clamée, le devoir de VEspagne serait d'intervenir
directement dans Us affaires du Portugal. Voilà
donc qui est bien net et bien clair et l'on peut
se demander est-ce l'Orient ou l'Occident qui
fournira l'étincelle qui mettra le feu aux pou
dres
Dans notre dernier numéro, nous avons rap
pelé les succès obtenus par notre premier éta
blissement d'instruction publique.
Nous les avons rappelés pour répondre au
Journal d'Ypres qui, dans son étourderié ordi
naire, avait cru, de son intérêt, de parier des
brillants insuccès du collège de notre prédi
lection et de la fureur que ces insuccès avaient
provoquée che» nous.
De nouveaux insuccès de même genre sont
venus s'ajouter ceux que nous avons déjà
signalés avec fierté ils nous tombent comme de
la manne divine cela devient vraiment trop
flatteur et si cela continue notre fureur ne con
naîtra plus de bornes.
Ecoutez plutôt
L'élève DESCHACHT, Jean, obtient le 8me
prix
L'élève HAERELBEKE, Théophile, obtient
la 2me mention honorable.
Nous enregistrons ces insuccès en félicitant
vivement ces brillants et zélés élèves dont la
fureur aura été probablement aussi grande que
la nôtre, l'annonce de cette bonue nouvelle.
Les imprimeurs libéraux en sont toujours
attendre les explications que M. Surmont leur a
promises au sujet des chiffres fabuleusement
élevés dont ils auraient poivré leurs notes. On
se rappelle que les imprimeurs, étonnés de pa
reille révélation, avaient été trouver M. le
Bourgmestre dans son cabinet pour protester
contre des imputations qui ne pouvaient que
nuire leur crédit M. Surmont avait balbutié
-, quelques mots embarrassés et finalement, met-
tant èn*doute sa.mémoire,- avait promis de faire
leâ recherÊtëes nécessaires pour confirmer ou in-
?4$*mer- sés dires
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tiui, vers
mmin de
fer de notre ville. Au moment des manœuvres,
le nommé Charles Lermignies, demeurant rue
Close, ouvrier la dite station, voulut traverser
ia voie. Le malheureux ne s'était pas aperçu
qu'un wagon s'engageait sur une ligne de gara
ge il ne put se sauver temps et, atteint par
le véhicule, il reçut d'horribles blessures.
On devine l'émotion de ses collègues sous les
yeux desquels l'accident a eu lieu.
Par arrêté royal du 8 Septembre, M. Liebaert,
professeur agrégé de l'enseignement moyen du
degré inférieur, instituteur provisoire l'école
moyenne de l'Etat Ypres depuis le 9 Août
1889, est nommé définitivement ces fonctions.
Une importante arrestation a été faite. Mer
credi après-midi dans les bureaux de M. Vital
Mahieu, agent de change, rue du Treurenberg,
11, Bruxelles. Voici dans quelles circonstances.
Mardi, vers une heure (le l'après-midi, un
individu se présenta au guichet de M. Mahieu
pour vendre un titre de mille francs 3 1/2 p. c.
de la Société Générale.
Le délégué du changeur, ayant remarqué les
allures suspectes du vendeur et se doutant qu'il
avait affaire un filou, lui remit un reçu du
titre, lui disant de revenir le lendemain cinq
heures pour toucher le montant de la vente.
Aussitôt après le départ de l'individu, le délé
gué téléphona la Société Générale pour deman
der s'il n'y avait pas opposition sur ladite obli
gation. On lui répondit qu'elle faisait partie d'un
vol de 3,500 francs coinmis tout récemment
Etterbeek et dont la police recherchait active
ment les auteurs.
M. Vital Mahieu informa immédiatement la
police de la lre division de la visite qu'il venait
de recevoir. Mercredi matin, dès l'ouverture des
bureaux, une souricière fut établie un agent en
bourgeois s'installa dans la demeure du chan
geur, un autre faisait la garde dans les environs.
Vers deux heures, une femme se présenta au
guichet munie du reçu qu'on avait délivré la
veille. Le policier quitta aussitôt son embuscade
et invita la vendeuse le suivre au commissariat
de la place du Sablon. Là elle fit l'officier de
service des révélations importantes, qui amène
ront brève échéance de nouvelles arrestations.
La même femme, accompagnée de l'individu
dont .nous avons parlé plus haut, s'était déjà
présentée chez an autre agent de change. Celui-
ci s'était borné refuser d'acheter le titre, sans
essayer de faire pincer le vendeur.
u A Berguenn, près de Coire, la diligence
postale de l'Engadine a été culbutée, Jeudi soir,
en descendant parmi les rochers."
Précipitée d'une hauteur considérable, elle a
été.brjsée, et des voyageurs qui se trouvaient
-, l'intérieur, pa§ un seul n'a échappé intact,
M'^M.acgregeç^une Anglaise,et MlleLehïnann,"
•u,ne institutrice du canton de BoAe, ont été
'tuées..î"*o'is autres dames et un içeyageur ont
été grièvement blessés^le dernier eu la j ambè
«Cassee e,t l'ampùtationrera probablement néces-
Sa funeste décision a été prise
séparation d'avec la reine
suadée qu'elle n'éfiousera
■y nand, qu'elle aime, que la
•t garder auprès d'elle, rayanl
mis au roi, l'ancienne dqrr4
-t. - w
Au concours général de l'enseignement du degré
inférieur pour garçonsla catégorie A, compre
nant les élèves qui ont terminé la lre classe ou
3me année d'études, sans avoir doublé aucune
des deux classes antérieures,
L'élève VANDEVOORDE, Léon, obtient le
5me accessit
m m
Enseignement supérieur et moyen.
i -
Vol de 3,500 francs..
Nouvelle catastrophe en Suisse. On télégra
phie de Berne Y Indépendance
1 - PtntatUe de suicide. On télégraphie de Milan
Siècle M11® Vacaresco, dont il a été si
fort parlé ces temps derniers, là seùr de son
.ptf0j0t.de mariage avec l'héritier él
Roumanie, a tenté de se suicider d^j
14 âu 15, Milan,où elle se 4rouvJ^
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