AVIS IMPORTANT. REVISION DES LISTES ÉLECTORALES. i\° 77. Jeudi, 51e ANNÉE. 24 Septembre 1891. JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. Nous engageons vive ment nos amis prendre connaissance des listes électorales qui sont affi chées et communiquer sans retard tous les ren seignements qu'ils jugent utiles, l'Association libé rale, qui se chargera gra tuitement de toutes les démarches et formalités nécessaires pour les récla mations électorales for muler AVANT LE 30 G*. Actes et promesses. 't Les traitements d'attente. Encore un arrâté illégal/ Ce que les cléricaux ont fait pour l'agriculture. 6 FRANCS PAR AN. PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE. VIRES 4CQUIRIT EUNDO. Yprès, le 23 Septembre 1891. Nous avons, plusieurs reprises déjà, dé montré nos lecteurs de quelle étrange façon les cléricaux ont tenu les promesses faites en 1884 et 1888 aux électeurs. Nous avons prouvé que l'agriculture riest pas plus sauvée qu'en 1884, que le marasme qui l'étreint n'a fait que croître et embellir et que les campagnards at tendent toujours sous l'orme des spécifiques préconisés et promis par les Colaert et autres Struye. Un autre point du programme de ces char latans politiques était l'abolition des impôts votés par le ministère libéral, impôts odieux, impôts vexatoires, impôts inutiles, disaient-ils. Nul n'ignore que ce^.impôts existênt toujours, qu'ils sont devenus sympathiques, agréables et indispensables sous notre, ministère catholique, StgrMè eux, et certains escamotages bud gétaires dudit ministère, on néuâ' présente an nuellement-des bonis nonjlistifiés. De plus, ce ministère quihièyauêtre Te saijG veur de toui cè qui peut être'sauvé, sauveur de l'agriculture-, sauveur du-^ommerc^ sauveur de la justice, «aayèur de nos libertés,'ce minis tère a aqfrmerrté les.charges de l'agriculture, va augm£iter les frais de transport par chemins de fer^^ige une majoration de 50 p. sqr lents., se moque de la justice comifi.e réhabilite ceux que cellê'-qi a îeà pieds joints sur toutes nos au cri de plus un fLoi ont décrété des foc- îr lesquçflfs ils.deman- Plus un' sou, nos dent sans cesse des millions après y avoir englouti déjà des millions nombreux, pour lesquelles ils ont commandé beaucoup de ca nons et pour la défense desquelles ils devront augmenter le contingent de l'armée. M Non seulement ils ont failli leurs prorrtflles, non seulement ils ont laissé protester tous leurs engagements, mais, véritables banqueroutiers politiques, ils nous présentent une situation fausse dont le passif enorme s'accuse et s'accroît de plus en plus. Semblables aux Harpies, ils souillent tout ce qu'ils touchent. Leur arrivée au pouvoir a été nefaste tout ce qui maintenait l'union et la prospérité dans notre pays. Au lieu de mettre un frein aux revendications exagérées de certains écerveles, en faisant droit quel ques réclamations justifiées, nos valets des evè- ques ont fait chorus avec ces exaltés et ont, par mesures vexatoires, porte un coup désastreux cette union qui est la force de notre nation. L instruction publique que nous enviaient maints peuples civilises et qui était une des gloires du pays, agonise sous (es coups répétés que lui portent les esclaves des ensoutanés. L'avenir de la nation et la prospérité du pays sont sacrifies au profit des entricornés et des moines auxquels vont tous les subsides de l'Etal et qui régnent en maîtres dans les bureaux ministériels. Quelle marge entre les actes et les promesses! Que repondront nos Surmont et Cis aux élec teurs qu'ils ont trompes Kenouvelleront-ils leurs déclarations de 1884 et 1888 Nous don neront-ils une troisième édition, revue, corri gée et considérablement augmentée, de leurs promesses antérieures Le Journal se réjouit des mesures prises par le ministre de l'intérieur et de linstruction pour la suppression des traitements d'attente des instituteurs primaires. Le pays en sera charme, dit cette feuille, car il souffrait de voir une légion de parasites et çfe voraces manger au râtelier de l'Etat sans lui rendre aucun service.» ,v Ainsi ces hommes înstrurtS, après" avoir été traite» de fainéants sont devenus des parasites ctes mface$\cl if faut'qff'ijs disparaissent. V •Pour en arriver là tous tes .moyens sont bons. J 4 Nous ne. croyons pas quef dans aucun pays cjvijiséf 'iiiésfft^oiusffftiefie eût jamais été pris.e ^lérA l'ûpc" Ar- fr. ,'^v i l Si/i ro Kl û'c n n i cafiV' rtes fidefes a noires -Mq devoirs. tables, qui sofit La vengeance du parti cathrolique lf„gard de l'ensèignement public est lowp d'êt^ptssouvie. Un'grairâ nombre de traitem'WAj^HËkte sont retirés, et les autres, par-^^I^^^Kff«sorj. diminues, sâfljfr**».-e»? garanti paient pu pris poi sorte que ces réductions sont de 400 650 francs. Cependant l'arrêté ministériel qui procède ainsi est nul et illégal, telle enseigne que les intéressés pourraient faire valoir leurs droits en justice. En effet, la loi de 1884, art. 7 9, dit que les bases et les conditions du traite ment d'attente seront fixées par arrêté royal. Cet arrêté date du 21 Septembre 1884 et fixe par l'art. 3 le montant des traitements d'attente la moitié du traitement d'activité pour les intéressés ayant cinq années de services ou au- dessous, aux 2/3 pour ceux qui ont de cinq quinze années de services et aux 3/4 pour ceux qui ont plus de quinze années de services. D'après l'article 6, dernier alinéa, le traite ment d'attente peut être réduit en cas d'accep tation d'autres fonctions ou emplois. Or, les instituteurs dont il s'agit n'ayant pas trouvé d'autre emploi, on elude la difficulté en modi fiant un arrêté royal par un simple arrêté mi nistériel. (Etoile). Nous cueillons dans la Revue pédagogique belge les quelques lignes suivantes qui en disent long sur la façon dont les cléricaux ont com pris les intérêts des petits cultivateurs. Il est vrai qu'ils se sont, en revanche, admirable ment assimilé ceux des grands propriétaires. Grâce leur influence néfaste, on peut dire aujourd'hui que, dans tous les domaines de notre activité nationale, les petits sont sacrifiés aux gros. Le ministère clérical fait sans cesse dire par sa presse que c'est lui qui a tout créé en Eelgique en matière d'enseignement agricole. Il faut en rabattre et rapporter les faits exactement. C'est Rogier, ministre libéral, que la Belgique doit l'organisation de son enseignement agricole. En 1849, il créa les écoles d'horticulture de Vilvorde et de Gentbrugge, et neuf écoles moyennes agricoles c'est lui aussi qui, la même date, établit les conférences horticoles qui ont rendu de si grands services il suffit pour s'en convaincre de constater, en consultant la statistique agricolg de 1880, le grand dévelop- pement de là pomologie, de la culture maraî- chère dans les centres où ces conférences ont été données depuis une quarantaine d'années. La loi dil 13 Juillet YSfïO^ganisa les confé rences agricoles lq mêmq jlàte s'ouvrit t école agricole de Gçpibîoui. Les neuf $soles moyennes n'avàif pas formé en 1849 un personnel ensei gnant pour ces établissements, chose essentielle cependant, aussi les cours des écoles agricoles n'avaient-ils pu rendre les services qu'on en attendait les uns étaient trop théoriques, les autros trop routiniers. Mais l'école de Gembloux a comblé cette lacune en formant une pléiade d'ingénieurs au courant de toutes les questions agricoles et capables de donner un bon ensei- ment. A V A entendre les journaux cléricaux produi sant complaisamment des panégyriques LE PROGRÈS ABONNEMENT PAR AN: Pour l'arrondissement administratif et judiciaire d'Ypres, fr. 6-00. Idem. Pour le restant du pays7-00. tout ce qui concerne le jmMHiat doit-Atre adressé éditeur; rue au Beurre, 20. INSERTIONS Annonces: la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames: la ligne, fr. 0-25 Insertions Judiciaires la ligne un franc. 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Le Progrès (1841-1914) | 1891 | | pagina 1