Une infamie.
Le rapport sur la revision.
Chronique locale.
Collège côihmunal
et École FÉiy&r
Chemins de fer.
Nouvelles diverses.
sés nos ministres après boire dans des ban
quets agricoles, le gouvernement clérical aurait
créé l'inspection de l'agriculture. C'est là encore
une erreur. Cette inspection a été créée par
Rogier. en 1849; le premier inspecteur fut M.
Bidaut, l'auteur des plans du barrage de la
Gileppe. Mais lorsqu'on 1884 le ministère de
l'intérieur fut scindé, on créa un ministère de
de
et
l'inspection de l'agriculture un
personnage qui jusqu'alors n'avait rendu abso
lument ancun service l'Etat et dont les opi
nions nltramontaines semblent être l'unique
titre ces fonctions.
Le ministre clérical a, il est vrai, nommé une
douzaine d'agronomes de l'Etat chargés de don
ner des conférences agricoles aux paysans, mais
en même temps il a désorganisé les écoles pri
maires, les écoles d'adultes et supprimé l'ensei-
gnement des sciences naturelles dans ces écoles,
qui fait que les agronomes de l'Etat, quand
ils donnent des conférences, se trouvent devant
un public généralement incapable de les com
prendre. Ils parlent d'oxygène, d'azote, d'acide
carbonique, de phosphate, d'omose, etc., mais
ces mots sont vides de sens pour nos paysans, et
les conférenciers sont impuissants les faire
comprendre.
Il n'y a pas d'enseignement agricole populaire
possible sans une solide organisation de l'ensei
gnement primaire et des écoles d'adultes.
Or, le ministère clérical a énervé l'enseigne
ment populaire, pour satisfaire les rancunes
d'un clergé imprudent, et il a beau multiplier
ses conférences agricoles, autant en emporte le
vent.
Ajoutons que la plupart des conférenciers ont
fait leurs études l'université de Louvain, où
l'enseignement agricole n'est pas organisé sé
rieusement. Ces savants A. M. I). G. viennent
débiter aux paysans des pages de cahiers de
cours apprises par cœur. Cela ne produit rien
au point de vue du perfectionnement de l'agri
culture, mais cela rapporte de gros traitements
aux conférenciers bien pensants de l'A Ima Mater
et cela suffit au clergé qui gouverne actuelle
ment la Belgique.
On le voit, en matière agricole comme en tou
tes matières, enseignement primaire, moyen ou
supérieur, les lois sociales, etc., le ministère
clérical n'édifie rien, ne prend que des mesures
illusoires, détruit brutalement les bonnes insti
tutions dues aux libéraux mais il publie des
programmes, des règlements, des statistiques,
des discours, des rapports, nomme ses créatures
des postes plantureusement rétribués, mais
inutiles, et fait chanter ses louanges dans des
agapes horticoles, où l'on proclame que M. de
Moreau et M. De Bruyn ont sauvé l'agriculture,
et où l'on a soin de faire le silence sur le nom de
l'illustre Rogier, le véritable créateur de l'en
seignement agricole en Belgique.
Les procédés de la presse cléricale sont par
tout aussi odieux en juger par la correspon
dance suivante de Huy au Journal de Liège
Vous avez rapporté l'accident dont a été vic
time le fils de M. B..., de Huy, qui, en jouant
avec un petit revolver acheté pour fr. 3-50
rinsu de ses parents, a reçu une balle la
tempe.
Au lieu de s'associer la douleur d'une famille
si cruellement frappée, 1 e Patriote, qui a icfuù
correspondant bien digae de.ltfi; ose annoncer*
souéf le titre sen^tftùlfenel; siiicide d'un enfant,
le petit B., noûpbaptisé, élevé,<^ns religion, a,
attehté ses jojjirs.' ter venimeux correspondant,
n'écoutant que., M'îûline' "clérife^lp; epjolive son
récit de détails l'odieux lé d jspôte"au ridicule.
II n'y a qn'nn# voix ici pour, flétrir cette in
fâme invention, qui n'a d'autre but que de nuire
l'honorable M. B., dont les opinions sont
libérales.
C'est bien le cas de répéter
let a repri
<3^=Ç>»-o-
M. de Burlet repris depuis trois jours la
signature de ^P|( leoarlement. Gare les inslitu-
_leurs en disp G\éré Gare les écoles 1 Déjà
ûéri
les journaux cléricaux se sont mis en campagne
et signalent latlention de M. le ministre
quantité d'ecoles qui pourraient être utilement
supprimées.
Une chose nous etonne c'est quilen reste
encore tant que cela supprimer. Depuis bien
tôt sept ans que la machine suppression
fonctionne sans desemparer, nous étions portes
croire qu on n'avait laissé subsister que celles
dont la suppression avait été jugée impossible.
Mais cest peut-être ces dernières qu'on
s'attaque aujourd'hui.
La section centrale de la Chambre s est en
core réunie une fois la dernière hier,
pour arrêter enfin la forme définitive du fameux
rapport sur la revision.
Cette réunion, en pleine vacances, n'était pas
très régulière et l'on se rappelle qu'elle avait
soulevé les observations de M. Frère-Orban.
Mais on nén est plus s'arrêter ces dé
tails... M. de Lantsheere avait convoqué, et l'on
était venu.
On, c'est-à-dire MM. Frère-Orban, Sainc-
teletle, Nerincx, De Borchgrave et I indispen
sable M. de Smet de Naeyer, membres plus,
M. Fagnart, l'un des signataires de la proposi
tion.
La séance a commencé vers dix heures pour
se terminer après une heure.
M. de Smet y a lu son fameux rapport, tant
tripatouille, et M. Frere-Orban la note de la
minorité, très remarquable de forme, dit-on.
L'encombrante personnalité de M. de Smet
de Naeyer a encore fait des siennes.
M. de Smet s'est emporté contre la note, où
il se prétendait «personnellement» attaqué.
M. Frère-Orban s'est épuise lui démontrer
que ce n'était pas lui, mais ses idées qu'il
visait.
D'où long débat qui a agacé tout le monde,
les membres de la droite autant que ceux de
la minorité.
M. de Smet aurait voulu supprimer la note
de la minorité et les passages qu'elle visait...
M. Frère a énergiquement maintenu son
droit de faire constater qu'il avait fait des ob
servations, dont la suppression de la note eût
enlevé toutes traces.
M. De Lantsheere lui-même s'est employé
calmer M. de Smet et lui démontrer qu'on ne
pouvait rayer ainsi la discussion.
Finalement on a décidé l'unanimité, M. de
Smet excepté, que le rapport paraîtrait tel
quel et la note aussi, sauf quelques modifica
tions de détail que M. Frère a bien voulu
accorder la susceptibilité maladive de M. de
Smet.
M. de Smet pourra cependant faire suivre
la note de quelques observations, condition
que M. Frère s'y rallie. M'. De Lantsheere don
nera le bon tirer.
Tout cela permettra de traînailler encore un
peu avant la distribution.
La rentrée ddL classes "eslt 3f*ée J4Mdi t&:
Octobre, 8 heuV^j du matin. Ce>joùr sera c^m-
saçré aux exameriùPd'admïseion et de passàgê/
Los inscriptions d'.èlèves nouveaux seront
roçues^u Collège1, partir du 28 Septembre, de
9 11 hleres du pnatin.
^bie"ifét- délibération
,I.bra\^ optant un 4
la rue
d'Ypres, par modification au tracé approuvé
par un arrêté du 28 Octobre 1874.
Un arrêté royal autorise les conseils commu
naux de Poperinghe, Elverdinghe, Oostvleteren
et Woe8ten acquérir, au besoin par voie d'ex
propriation pour cause d'utilité publique, les
terrains nécessaires pour la construction des 2e
et 3e sections du chemin destiné relier Pope
ringhe Woesten.
- i'îOTMQaOQQQBn i»
Un arrêté royal autorise le conseil communal
de Wervicq emprunter 50,000 francs, par l'en
tremise de la Société du Crédit communal.
Le conseil communal de Kemmel est autorisé
percevoir une taxe sur les chiens
La médaille de 2e classe est décernée M.
Leune, garde-champêtre de la commune de
Bixschote, en récompense des services qu'il a
rendus dans le cours d'une carrière de plus de
vingt-cinq années.
La distribution des prix aux lauréats du con
cours de l'enseignement supérieur et du con
cours général de l'enseignement moyen en 1891
a été fixée au Dimanche 27 Septembre.
Elle aura lieu au palais des Académies,
Bruxelles, 1 heure de relevée.
D'importantes modifications seront apportées
partir du lr Octobre prochain, dans le service
des trains voyageurs et de marchandises rou
lant sur les lignes ferrées de l'Etat.
Dé nombreux convois seront supprimés
ceux d'été Bruxelles-Ostende, notamment
et divers autres express auront leur horaire
changé.
Il sera bon de consulter le guide officiel
non erroné avant de se mettre en route.
Tous ces malheurs ne l'ont point corrigée de
sa funeste passion presque journellement, elle
est rencontrée ivre. Hier encore, elle avait ca
ressé la bouteille et, vers les dix heures du soir,
elle s'en allait divagant par la chaussée d'An
vers.
Aux environs dé la place de St-Roch, elle
rencontra quatre individus, voyous de la pire
espèce, qui étaient également éméchés. Ils invi
tèrent la malheureuse boire avec eux. L'infère
nal liquide la-tenta elle accepta. Après lui
avoir fait boire ainsi nombre de gouttes, ils la
promenèrent dans différents bouges des envi
rons.
Vers minuit, la bande arriva p*e du Peuple,
Molenbeek-Samt-Jeau, quiv traverse la Senne.
Arrivés près du pont,"deux individus de la bande
terrassèrent la pauvre femme, pendant que les
deux autres la déshabillaient moitié. Les
quatre voyous s'apprêtaient lanca^/'"' victi
me dans l'eau. Mais l'arrivée des
'fit renoncer leur projet.
Ils emportèrent alors la pauvre^
épaules et allèrent l'enfermer T
maison inhabitée dont l'un,
C'est là que la police,, -attrj
malheureuse, est allée la/]
Les coupables sont c'D
été dressé leur charge.
t'
Tant de fiel entre-t-il dans l'âme d'un dévôt
urbaine.
Voirie vicinale-
Emprunts communaux.
Taxes communales.
Décoration civique.
Exploits d'ivrognes et d'ivrognesse. Où peut
mener l'ivrognerie Une dame X..., qui, jadis,
occupait Bruxelles une brillante situation
commerciale, est tombée par suite de ses excès
alcooliques, de degré en degré, l'existence la
plus misérable. Logeant, il y a quelques années,
dans un splendide hôtel, elle vit aujourd'hui
dans une pauvre mansarde.