Chronique loô&ie.
Nouvelles diverses.
lins. Total fr. 133-75. Il lui restait donc la
somme de fr. 1,178-75 pour pourvoir sa sub
sistance, celle de sa femme et de ses dix en
fants. Depuis Ibrs sa famille s'est accrue et se
compose aujourd'hui de quatorze enfants tous
mineurs. 11 reste donc annuellement pour cha
cune de ces seize personnes fr. 73-60, soit 20
centimes par jour.
Ajoutons que l instituteur dépossédé de
son emploi, est maladif et sans avoir person
nel.
Lorsqu il y a deux ans, la place de sous-
instituteur devint vacante dans la commune,
lancien instituteur s'empressa de la solliciter
et, fort de lappui de l'inspecteur cantonal, crut
enfin pouvoir rentrer en fonctions. Mais il avait
compté sans 1 influence du curé, qui fit nommer
un vacher.
Tout autre que M. De Burlet se serait
apitoyé sur le sort du pauvre père de famille.
Mais M. Pantalon ne s'attendrit pas pour si peu,
et la seule chose qui lui tienne cœur c'est de
s'associer aux haines de l'Eminence verte.
Aussi vient-il de réduire encore le traite
ment d'attente, ce qui fixe le revenu quotidien
de cette famille 15 centimes par personne.
Disons encore que cet homme si digne
d'intérét pas M. De Burlet figure sur les
registres des inspections scolaires et jouit des
sympathies de tous, le clergé excepté. Motif de
plus, il est vrai, pour que le ministre le réduise
la mendicité.
Il faut lire dans la Fédération Artistiquequi
vient d'en publier la sténographie intégrale, le
compte-rendu d'un débat soulevé au congrès de
Malines dans ta section des lettres, sciences et
arts, au sujet de l'école Saint-Luc et de l'art
néo-gothique dont elle prétend être le seul Jean-
Maria Farina.
Un de nos anciens confrères de la presse cléri
cale, M. Louis Delmer, B'y est signalé par la vi
gueur de ses protestations contre la prétention
de la gilde Béthune au monopole de l'art chré
tien et national, et il a littéralement fait scan
dale en défendant contre les dévots de cette
petite chapelle le carton du sculpteur Jef Lam
beaux, les Passions humaineset le ministère
clérical qui n'a pas eu honte de lui commander
l'exécution en marbre de cette œuvre manifes
tement immorale et impie au dire du chanoine
Reusens qui présidait.
C'est une faute dont le gouvernement ne
pourra pas se laver?» s'est écrié M. J. Janssens.
Et M. Delmer de riposter Vous connaissez
cependant un moyen pour lui de se laver au
moins devant vous ce serait de vous acheter
quelques-unes de vos toiles.
Sur quoi le chanoine président lui a retiré la
parole.
Voilà donc le gouvernement blâmé par le
congrès de Malines pour infraction au Syllabus
esthétique de la gilde Saint-Luc et de l'école du
pastiche gothique.
Pour une fois que M. Devolder a été bien
inspiré étant ministre, il n'a vraiment pas.de
chance.
Nous ne nous consolerons jamais d'avoir man
qué cet épisode Malines. Du moins voulons-
nous féliciter M. Louis Delmer d'avoir appris
l'école de l'antii
vage artistique, fût-il
aiqe^i l'effcla-^
Jeudi dernier a*4£jag<&stfevant nofafe tribu
nal correctionnel l'affaire Jufès Houtekiet, pré
venu d'outrage M. Surmont, bourgmestre,
dans l'exercice ou l'occasion de l'exercice de
ses fonctions. Le jour des élections provinciales,
le jour où le Dieu des Victoires bombarda M.
Fraeys conseiller provincial, M. Houtekiet ré
pondit M. le bourgmestre qui lui disait de
circuler Vous js'avez rien me dire; vous
n'êtes pas l'élu de la population; vous êtes le
bourgmestre des tricheurs
C'est Me Bossaert qui a présenté la défense du
avenu. L',v pnorable avocat a fait ressortir
qu'il n'y avait eu de la part de M. Houtekiet
aucune préméditation; que celui-ci avait cherché
au contraire éviter les attroupements, et que
c'était tout fortuitement qu'il s'était trouvé
sur le passage de M. Surmont. Quant aux paro
les prononcées, elles niont été que l'expression
du sentiment qui anime la majorité de notre po-
Ïiulation le brusque résumé de ce que la presse
ocale et le public presque entier répétaient sur
tous les tons depuis des semaines.
M. Houtekiet, homme honorable du reste,
avait été violemment attaqué dans sa personne
et dans son honneur par les journaux cléricaux.
Il s'en est un peu trop vivement souvenu peut-
être en s'entendant interpeller par le bourgmes
tre.
La justice, a dit M. Bossaert, qui doit se
mettre au-dessus de nos luttes politiques, doit
aussi avoir pour but de les apaiser et, pour ce
motif encore, il y a lieu pour le tribunal d'user
d'indulgence vis-à-vis du prévenu.
Le tribunal a condamné M. Houtekiet 30 fr.
d'amende.
-inucecpeeew J-"-
Monsieur Emile Nevejan est nommé percep
teur des postes au bureau d'Ypres.
La ville de Wervicq a été mise en émoi par un
épouvantable accident qui a coûté la vie une
femme de 80 ans. Mlle Justine Berton s'était en
dormie au coin du feu, pendant que son frère
Louis était allé vaquer ses travaux champê
tres.
Des charbons ardents sont tombés sur les
vêtements de l'octogénaire, qui flambèrent aus
sitôt.
La pauvre vieille, roulant de sa chaise, tomba
dans l'âtre et son corps ne fut bientôt qu'un
amas de chairs carbonisées.
Lorsque M. Louis Berton rentra de son tra
vail, une odeur âcre le saisit la gorge.
Pris d'un sinistre pressentiment, il courut
chercher des voisins et tous ensemble revinrent
en hâte la maison.
Ils trouvèrent le corps de Justine affreusement
carbonisé et gisant dans le foyer.
La douleur de son pauvre frère, qui ne possé
dait pas d'autres parents, est indescriptible. Le
malheureux voulait toute force rejoindre dans
la tombe sa vieille amie. On a eu toutes les pei
nes du monde empêcher qu'il ne fasse un
malheur.
L'émotion est vive dans la commune, où la
victime ne comptait que des sympathies.
..-y—waaaaaaawi i
Un terrible accident est arrivé Woesten. La
petite fille de Pierre Joye, meunier, avait accom
pagné aux champs les gens de la maison qui
allaient anéantir par le feu les mottes d'ivraie.
L'enfant, âgée de six sept ans, munie d'une
poignée de paille enflammée, s'amusa mettre
le feu aux mottes, lorsque soudain ses vêtements
s'enflammèrent. En un clin d'œil la petite était
entourée de flammes qui s'élevèrent jusqu'à
deux mètres de hauteur. On lui porta secours,
mais hélas la pauvre enfant ne tarda pas suc
comber dans les plus atroces souffrances.
'7T
Depuis plusieurs jours, un astre d'une vivacité
d'éclat particulière brille l'horizon c'est
qui se trouve_Qcdaper en ce moment, sur
globe.
C'est entre mincit et deux heures du matin
qu'il est le plus aisé de se rendre compte du
phénomène, l'astre lujpineûx ce,
moment sa plus gvsade hauteur sur l'horizOnfê.;-
L'éclat est extraordinaire,
Ce phénomène ne se produit «jffà des intèr-
valles fort éloignés,- car Jumjfir, dont la distance
du soleil est de M) millioifs de lieues, met plus
de do^ze ans pancourir son prbite.
Le Di
Brui
geurs
de
|1 Octobre prochain, se tiendra
agrès d'Employés et de Voya-
;«-r\ie Flaman-
jstitution
icié-
tés de Secours Mutuels d'Employés et de Voya
geurs de Commerce de Belgique.
L'après-midi, 3 heures, dans la grande salle
de l'Union Syndicale, séance plénière. Ordre du
jour Examen des mesures propres améliorer
la situation des Employés.
Tous les Employés du pays sont conviés
assister cette réunion, laquelle les Indus
triels, Commerçants, Représentants, Sénateurs,
Conseillers provinciaux et Conseillers commu
naux de l'arrondissement de Bruxelles sont éga
lement invités.
Nous engageons les Employés envoyer leur
adhésion sans retard. Ceux qui désireraient
prendre part aux débats, sont invités se faire
inscrire l'avance et envoyer leurs conclusions.
Enfin ceux qui ne peuvent assister la réunion,
mais tiennent manifester leur sympathie en
faveur de l'œuvre entreprise, sont priés de se
faire connaître sans tarder.
Toutes les communications relatives au Con
grès, doivent être adressées M. Jules Lefebvre,
114, rue Brogniez, Bruxelles.
Un concert suivi de bal, donné la Brasserie'
Flamande, clôturera la journée.
Les dernières épreuves de cet important ou
vrage viennent d'être corrigées, le volume pa
raîtra dès le commencement d'Octobre.
Comme il ne sera imprimé que le chiffre exact
d'exemplaires souscrits, nous informons une der
nière fois les personnes désireuses de se procurer
Les Espeits élémentaiees, dont coût 3 feancs,
qu'elles doivent s'adresser M. LÉON LOBET,
Président des Soirées PopulairesVerviers.
Nous extrayons du compte-rendu des opéra
tions de la Caisse Générale d'Epargne et de Re
traite pour 1890, les lignes suivantes, au sujet
d'une catégorie d'opérations qui offrent au pu
blic de grands avantages, et qui nous semblent
devoir intéressér bon nombre de nos lecteurs
La Caisse d'Epargne est autorisée effectuer,
Sour l'intermédiaire de la Banque nationale et
e ses agents, des placements en prêts sur nan
tissement.
Les valeurs admises en nantissement sont dé
signées par le Conseil d'administration, qui fixe
également le taux de l'intérêt et la quotité de
l'avance qui peut être faite sur chaque titre.
Cette quotité est calculée sur le dernier cours
moyen de la Bourse de Bruxelles.
Le tableau des valeurs admises en nantisse
ment et des quotités est affiché, la Banque
Nationale et ses agences, dans un local acces
sible au public.
Les prêts ne peuvent être inférieurs 200
francs ni comprendre des fractions de 100 francs.
Ils ne peuvent1 être faits qu'à des personnes qui,
par leur solvabilité personnelle, offrent toute
garantie quant au remboursement du prêt
l'échéance. Les prêts sont faits pour quinze
jours au moins et pour six mois au plus ils
peuvent être renouvelai
L'autorisation du Conâeil d'administration est
nécessaire'pour la conclusion d'opérations de
prêts sur des valeurs, non inscrites au tableau ou
s'écârtatft des conditions générales.
.Le taux de l'intérêt est actuellement fixé
M p. c. -
Une jeune institutrice du villag mys-_
térieusement disparu depuis dej
nombreux fermiers de la régior
sa recherche et ont fini par la trj
attachée un arbre, au milieu^
malheureuse, qui portait les
terrible et dimt les v^remr
beaux, a raconté qu'en rq.'f
la fermeture de l'école, X
sur la route par une esp j
-
'dh:4.
'f -v s
y wîfie pMfi
di
Les Esprits élémentaires de Karl Grûn.
Caisse d'épargne et de retraite.
peêts sue nantissement.
Écorchè vif. Un drame des plus émouvants
s'est déroulé près d'Arcadia, paroisse de Bien-
ville (dans la Louisiane).