Croquis d'automne.
Paperasserie.
Les chiens médaillés.
Chronique locale.
Blague et suffisance.
Conseil communal d'Ypres.
francs. L'hiver dernier, mon mari s'est cassé la
jambe et je suis presque aveugle, force de
pleurer. Nos fournisseurs nous assaillent de ré
clamations et ne veulent plus vendre crédit.
Mon Dieu qu'allons-nous devenir Qui viendra.
notre aide.
Ce sont là des lâchetés sans nom, de véri
tables abominations. Nous allons civiliser les
nègres ne ferait-on pas mieux de civiliser les
sauvages qui commettent de pareilles infa
mies
La haine cléricale fait dire d'abondantes
bêtises. Ainsi, une feuille de sacristie expose
avec joie et en se frottant les pattes que la ville
de Tournai est en decadence, que l'industrie
et le commerce y périclitent.
Et la raison de cette situation fâcheuse? C'est
que l'administration communale de Tournai est
libérale.
iNous prierons le sacristain qui a écrit cette
ineptie de regarder du côté de Bruges. Là,
fleurit une administration du cléricalisme le
plus pur. Et, au poiut de vue du commerce et
de l industrie, Bruges est mille coudées en
dessous de Tournai Bruges est une ville morte.
Veuille le sacristain tirer la conclusion.
Le printemps, qui décidément vient au mois
de Septembre, commence faire des siennes.
Le saison du renouveau remplace les premiers
frimas.
Ce matin, nous avons eu l'occasion de visiter
notre littoral de Middelkerke Ostende, dont
la plage solitaire est tout simplement splen-
dide.
Un chaud soleil rayonne sur la mer d'un bleu
de saphir. Le prince de Naples, qui visitera
prochainement cette reine du littoral, n'aura
pas faire de grands efforts dimagination
pour se croire Naples, pour peu que le temps
continue.
Cependant la saison officielle est passée.
Aussi, un seul voyageur, en pantalon blanc et
en vaste chapeau de paille, se promenait sur le
sable, semblant prendre plaisir contempler la
nature.
Cet amateur de promenades pittoresques
n'était autre que notre infatigable souverain,
Sa Majesté Léopold II.
i «M8933WHB
Us semblent encore plus forts que nous sur
ce chapitre, Berlin.
L'administration communale de cette ville
avait besoin de 500 nous disons cinq cents
enveloppes pour un objet déterminé. Au lieu
de faire prendre ces enveloppes dans le premier
magasin venu, elle a adressé aux principales
maisons qui en fabriquent une invitation
prendre part une adjudication pour la sou
mission de cette énorme fourniture.
11 a donc fallu qu'un fonctionnaire éof'iyît un
certain nombre de lettres et qu trn cçm.ruys§':.
réunît pour examiner les réponses^él decuier
qui la fourniture serait adjugée, et tout cela
pour cinq cents enveloppes, qui peuvent bien
coûter cinq franc?, sile^fix eujest très-élevé? -
-aiCSIlE'
Lé mirfistre des.. çtfenfckWC- flff fer
mesures qui ont ete généralement approuvées
pour exempter de service les facteurs de la
poste, aux jours fériés, pendant un temps suffi
sant pour qu ils.puissent assister aux offices. Le
ministre £vait du reste affirmé aux Chambres
que l'exemption de service n'entraînait nulle
ment l'obligation d'aller la messe, ce qui se
rait contraire la Constitution. C'était donc
fort correct, Ce qui l'est moins, c'est une
enquête laquelle ke livre le département
'es postes sur l'ordre/deson chef et qui a pour
peigner Administration sur la façon
dont les facteurs usent de leur permission heb
domadaire. On leur demande officiellement
quelle paroisse ils vont ecouler l'office. Et ce
contrôle est jugé déplaisant par un grand nom
bre. On y voit, peut être tort, cardes expli
cations seront sans doute fournies, un moyen
détourne déluder la Constitution.
L Etoile dit propos du fait signalé par le
Nord4
Nous sommes curieux d'entendre ces ex
plications. Si le fait dénoncé par le Nord est
exact, toutes les explications du monde ne lui
enlèveront pas son caractère inconstitutionnel.
Avis la gauche parlementaire, qui a le
devoir-de protester contre les insanités du mi
nistre des chemins de fer.
Le Moniteur a publié Samedi une circulaire
de M. le ministre De Bruyn aux gouverneurs
relative aux médailles dont devront être por
teurs les chiens circulant sur la voie publique
et aux modèles de muselières adoptés par le
gouvernement.
Les médailles porteront un numéro d'ordre
et le nom de la commune habitée par le proprié
taire du chien.
Décidément nous avons tapé juste et peut-
être plus fort que nous n'avions eu l'intention
de le faire, cela se voit, rien qu'à lire le Journal
d'Fprescar sa colère est manifeste, colère d'en
fant frappant en aveugle, sottement, bêtement.
Il casserait tout aussi bien une pendule de prix
que son joujou.
la bêtise qu'il a faite, il ne nous a pas répliqué.
Il n'avait du reste rien dire et c'est pour cela
qu'ilment aujourd'hui.
Pardon malin, très malin confrère, esprit pur,
intelligence d'élite et plume d'or, pardon chéri
de mon cœur, nous avions quelque chose dire
et si nous nous en sommes abstenus, c'est parce
que votre essai de réponse frappait côté et
était votre condamnation.
Mais, croyez-nous, vous n'aviez pas tant
dit en disant substitut, ruban ponceau cela n'était
que de la petite blague laquelle personne ne
se laisse prendre. Tout le monde sait bien que
quand vous parlez substitut, ruban, c'est là une
vanterie dont vous êtes coutumier et qu'au fond
vous n'y êtes pour rien vous savez, le geai qui
se pare des plumes du paon Car autrement,
comment, si vous êtes si fort, si votre bras est si
long, n'auriez-vous pas fait honneur vos pro
messes faites Poperinghe Demandez au can
didat-notaire de Poperinghe. Ne se reposait-il
pas dans une sécurité complète, après les assuran
ces formelles lui données Et finalement c'est
un étranger qui a été nommé. Qui a fait nommer
cet étranger Et cela ne donne-t-il pas la me
sure de votre force, je ne dis pas de votre sincé-
rite Et vous parleriez ruban, substitut A
d'autres.
Voilà ce que nous pouvions vous répondre,
pour commencer, iagrat oa-iasprndent, qui est
-ce qui aurait mieuxjfait de se taire
Et puisque vous Jnous y poussez, voulez-vous
nous dire, pourquoi la musique de Poperinghe
a refusé caî駣>ri(jjuement de venir au festival,
lors de l'entrée çfclennelle du Gouverneur
Est-ce par recamna
ulaces et vos noSir
fabrique de l'église de S1 Nicolas. Six mois,
c'est long. Mais on sait que ce n'est pas l'aplomb
qui manque. Soit, ne chicanons pas. Nous ne
comprenons vraiment pas cotte surexcitation
nerveuse, parce que nous avons amené la ques
tion sur ce chapitre. M. Colaert n'est plus de la
fabrique pariait. Mieux vaut tard que jadiais.
Mais pourquoi toute cette colère Le Journal
nous montre le poing et pour finir, dit-il
nous ferons observer ce véridique person
nage que sa place n'est plus dans certains en
droits et notamment au musée.
Qu'est-ce que cela veut dire Y a-t-il au mu
sée un personnage, véridique ou non, qui n'y
soit pas sa place Nous ne sachions pas qu'il
soit dans les habitudes des libéraux de se faufi
ler indûment où n'est pas leur place. Quoi
donc
Et toujours en montrant le poing, intelli
gence de l'art, hauteur de vues, Pécuchet
voudrait que nous lui expliquions l'absence
de certain objet an même musée. Bon ça
il nous prend donc pour Cartouche. Est-ce
nous faire l'inventaire du musée et en
être la sentinelle Est-ce que la colère peut
faire dérailler ce point Cela devient inquié
tant. La politique serait donc un terrain sur le
quel se débattraient désormais les Beaux-Arts.
Et la politique et l'art se regarderaient donc
dorénavant comme les Capulets et les Montai-
gus
0 ère de tolérance et d'égalité, viens que je
t'embrasse et ton patron avec toi Nous n'au
rons bientôt plus rien envier Nederbrakkel.
On nous écrit pour savoir s'il suffit d'un trait
de plume, comme nous avons écrit dans notre dr
numéro, pour supprimer le cours supérieur et
le cours d'anglais l'école payante des Demoi
selles Non, cela ne suffit pas; ici, comme pour
la suppression du pensionnat du Collège com
munal, il faut une décision du Conseil commu
nal. Mais comme nous l'avons déjà dit, le Con
seil communal ne compte pas. Magister dixit.
C'est le nouveau régime.
Notre correspondant nous demande pourquoi
le cours d'anglais a été supprimé plutôt que le
cours d'allemand, et il estime qu'aucun ne de
vait l'être, mais que des deux l'anglais est plus
dans les vœux des parents que l'allemand, le
dernier venu, dit-il.
Notre correspondant émet ce sujet quelques
réflexions qui semblent ne pas manquer de fon
dement, mais il nous permettra de ne pas le
suivre sur ce terrain et il voudra nous le par
donner.
Un incendie a éclaté, Lundi matin, vers 6
heures, chez Mlle Yermeulen, Grand'Place, en
cette ville.
Les secours ont été prompts et bien organisés;
les dégâts sont peu importants.
Séance publique du 10 Octobre 1891.
5 heures du soir.
1. Communications.
2. Propriétés communales vente de noix.
3. Fabriques d'églises comptes 1890 et bud
gets 1892.
4. Projet de construction d'un égoût, rue du
Passage.
5. Fabrique d'église S1 Martjp réalisation
d'une inscription de fr. 4,200-00 en rente publi
que belge.
6. Ecole moyenne de l'Etat compte 1890.
7.- Finances communales compte de la ville
pur 1890.
Pompiers.-: revision du règlement organi-
réorganisation.
U-Nmi s'occupe en cee.termesT dans son
dernier-numéro, cli^ll, Perct-fet Boule
ORDRE DU JOUR