Un pari intéressant.
Une devinette.
Chronique locale.
Nouvelles diverses.
La Gazette en publie une bien bonne.
On sait l éternelle prétention des calotins au
monopole de la morale, basée sur l'éducation
chrétienne.
Les faits ignobles relevés tout lé temps la
charge du monde dévot et des religieux de pro
fession ont beau deméntir continuellém.enJL
cette sotte prétention. Les bons apôtres conti
nuent offrir leur catholicisme comme étant la
panacée contre toutes les corruptions.
La Gazette a reçu d'un de ses abonnés la
communication suivante, qu'il adresse M. (le
comte) Verspeyen, rédacteur en chef du Bien
public de Gand
Monsieur,
Je relève, dans un article que le Bien public a
consacré hier au congrès de moralité publique,
le paragraphe suivant, que je reproduis ici en
toutes lettres
u Mgj du Rousseaux y a indiqué l'éducation
sérieusement chrétienne des j eunes tilles comme
un des moyens les plus efficaces d'armer la pu
deur féminine contre les manœuvres et les en
treprises de la séduction. La thèse est évidente
et il n'est personne qui ne puisse la corroborer,
comme l'éminent prélat l'a fait lui-même, par
de nombreux exemples.
Voici ma réponse
Le jour et l'heure qu'il vous conviendra, nous
visiterons ensemble, en tout bien tout honneur,
toutes les maisons de prostitution de Gand.
Nous interrogerons, une une, toutes celles
des pensionnaires de ces maisons qui ont reçu
un certain degré d'instruction et nous leur de
manderons quelle école, laïque ou congréganiste,
elles ont fréquentée.
Je parie 500 francs que soixante pour cent ré
pondront qu'elles ont suivi les cours d'une
ecole congréganiste.
Si j'ai perdu, je vous remettrai 500 francs que
vous serez libre de consacrer telle œuvre
pieuse qu'il vous plaira.
Si j'ai gagné, vous me remettrez pareille
somme, que je destine d'avance l'œuvre des
Marçunvins.
Pas de phrases Acceptez-vous
Recevez, etc. X.
L'auteur de la missive, dit notre confrère, ne
garde pas l'anonyme il donne son nom. Et la
somme de 500 francs est déposée dans les bu
reaux de la Gazette.
A vous, Monsieur le comte
Nous avons dit que les pédagogues du minis
tère de l'intérieur avaient pose, aux élèves des
écoles moyennes de jeunes filles appelées au
concours général, un problème qui, plus tard,
avait été reconnu impossible résoudre
On a mis en doute notre information. Nous
nous sommes procuré le texte officiel de cette
question, tel qu'il a été dicté aux concurrentes
la séance du U Août 1891. Nous le soumet
tons la sagacité de nos lecteurs amateurs de
mathématiques transcendantes.
Nous le prévenons, toutefois, que nous n'as
sumons aucune responsabilité du chef des accès
de Uelirium tremens que pourrait amener
l'étude tropprolabgqç.de ce. petit c^sse-tête.
Combien doit-on vendre de kilog. d'une mar
chandise qui coûte a francs le kilogramme pour
gagner r pour cent 1° sur le prix d'achat 2°v
sur le prix de vente Calculez la différence
entre les deux prix de vente.
lès, avec la modestie qui le caractérise, tous les
immenses bienfaits de son administration.
Mais le Roi toujours ce que l'on rapporte
n'aurait accepte le boniment ministériel
qu'à la condition d y introduire, de sa propre
main, un petit paragraphe concernant le ser
vice personnel et, sur le refus dé M. Beernaert,
notre .souverain aurait renvoyé le boniment
son auteur, en lui signifiant sa ferme résolu
tion de ne pas paraître la Chambre.
On a de mauvaises nouvelles de la santé de
M. Jacobs.
ll.se confirme que la session législative s'ou
vrira sans discours dur Trône.
- Monsieur notre Premierce que I on
rapporte, naurait pas été fâché d'exhiber le
Roi cette solennijL. Déjà même il avait minuté
vpetit discouip royal où se trouvaient rappe-
Les nouveaux péchés,
ou
la politique dans le catéchisme.
L'évêque de Rennes vient de faire ajouter un
petit supplément au catéchisme de son diocèse.
Son exemple sera probablement suivi par d'autres
vénérables frères. Jusqu'ici, le catéchisme
n'avait pas encore, que nous sachions, abordé le
terrain électoral.
M. Place a voulu combler cette lacune c'est
pourquoi le nouveau catéchisme de Rennes est
augmenté de ceci
D. Comment obtiendrons nous d'être gouvernés chré
tiennement
R. Nous obtiendrons d'être gouvernés chré
tiennement en votant aux élections pour des hom
mes résolus défendre les intérêts de la religion
et de la société.
D. Est-ce un devoir de voter aux élections
R. Oui c'est un devoir de voter aux élections.
D. Est-ce un péché de mal voter aux élections
R. Oui c'est un péché de mal voter aux élec
tions.
D. Qu'est-ce que mal voter aux élections
R. Mal voter aux élections, c'est voter pour les
hommes qui ne seraient pas résolus défendre
les intérêts de la religion et de la société.
D. Pourquoi est-ce un péché de mal voter aux élec
tions
R. Parce qu'on se rend responsable du mal que
peut faire celui pour qui on vote.
Ça y est le fait de voter pour d'autres candi
dats que les calotins est classé parmi les pé
chés.
Revenons un instant sur l'article perfide
publié par le Journal d'Tpres dans son numéro
du 3 Octobre dernier, et où il est question,
d'abord, d'un objet qui ne devrait pas figurer au
Musée ensuite, d'objets qui auraient disparu.
L'articulet dont nous parlons n'est évidemment
qu'une insinuation malveillante que la Commis
sion du Musée n'a pas dû trouver de son goût.
Mais n'y attachons pas trop d'importance. Il
existe au Musée un vieux squelette humain, ré
légué dans un coin pour ne pas trop attirer les
regards. Le rédacteur de la pieuse feuille, visi
tant nos collections archéologiques dans une
intention probablement hostile, est tombé en
arrêt devant ces ossements, et a jugé bon de
firotester contre la grimace qa-bl a aperçue dans
'ombre et qu'il a prise pour une moquerie son
-ii ce squelette qu'il fait allu-
ce ne. soit quelques fœtus'
Icool, autres objets suscepti-
îner. Mais, s'il est si impres-
adresse. C'est dou
sion. A moins qu
conservés dans 1';
bles de l'impressi
sionnable, pourqu'
Ensuite, il parle]
trouver au Musée et]
est probable qu'il
1° les œuvres de noi
provisoirement déj
façade d'une raaisc
bîêédégués, jà'ïfy
fAI sok^-1
dans ce bâtiment tous les objets d'art .et de cu
riosité (fue possède la ville, de sorte que le clas
sement de ce qui s'y trouve déjà pourrait se
faire avec plus d'ordre et de soin.
Du moment qu'on posséderait un établisse
ment suffisamment vaste pour contenir toutes
nos richesses en fait de beaux-arts et en fait de
curiosités, il ne serait plus nécessaire de dissé
miner tout cela aux quatre points cardinaux, ce
qui est absurdê, nous le reconnaissons.
Monsieur Philias CAILLIAUX, ancien élève
du Collège communal de cette ville, vient de
subir avec grande distinction, l'examen de conduc
teur honoraire des ponts et chaussées.
Il est classé premier.
Nous engageons nos lecteurs assister la
fête historique des louches qui aura lieu Co
nfines, Dimanche 11 Octobre prochain.
Cette fête attire chaque année un grand con
cours de monde tant du pays que de l'étranger
et rappelle ce triste épisode du moyen-âge le
crime du château de Comines.
On peut se procurer cet ouvrage chez son au
teur P.P. Denys, instituteur communal Co
mines (Belgique) ou la librairie du journal.
Denier des Écoles Laïques.
Y
On écrit de Gand, 8 Octobre
Un violent incendie a éclaté cette nuit, vers
10 1/2 h., dans les immenses hangars contenant
des milliers de balles de déchets, de l'huile
asse et des fûts de pétrole, appartenant M.
igeon, rue de l'Avenir.
Le feu s'est communiqué avec rapidité. En
quelques instants trois hangars étaient en flam
mes et allaient s'écrouler. Les bâtiments incen
diés sont situés entre le boulevard Lousbergs, la
rue de l'Avenir et la rue de la Carpe.
L'alarme a été donnée par le veilleur de nuit
de service cet endroit. Un ouvrier de M.
Migeon alla sonner chez M. Picha, fabricant de
cimënt. Suivi de quelques voisins, celui-ci ré
veilla le concierge Impens, qui était déjà cou
ché.
Ils essayèrent vainement d'isoler les balles
incendiées. Un camion chargé de déchets prit
feu au moment où ils le traînaient hors du foyer
de l'incendie. On pénétra dans l'écurie les che
vaux furent sauvés. -
Les pompiers arrivèrent au même instant
commandés par leur vaillant capitaine, M.
Welsch.
L'un des hangars, situé le long d'un ruisseau,
le Rietgràcht, formait un immense brasier dont
11 était impossible d'approcher. Les pompiers
parvinrent néanmoins circonscrire le foyer de
10$ |^?/oincendie, Le feu était si intense qu'on en aper-
^'S £ÎYE'a^ Ie8 lueurs l'autre bout de la ville.
,gi n'y a heureusement pas d'accident de pér
oré dt îes'déplorer. Une vive panique a régné au
U11V" fcnent où les flammes s'abattaient sur l'atelier
ut ^construction de M. Wyckaert, entrepreneur.
-f.S, r ma habitants de la rue de la Carpe, affolés, dé-
et a-Podimageaient déjà leurs meubles. Un bruit sinis-
^°y\lécès, couve circulait' parmi la foule avec la rapidité de
instur, réclair la soupape de la machine était fermée,
se 'Une effroyable explosion aurait pu se produire.
V en1. Heureusement le vent soufflait du côte opposé
ma
W
snou
xnemi
•r
Fête historique des louches.
Liste précédente, fr. 67,600-74
Oradat er geen poeder was om de feest
van den Azenwind aan te kondigen, 1-00
Joyeuse entrée de S2-40
boîte du Saumon, 30-10
Boîte du Lion Noir, 11-10
Yprois, vous laisserez-vous encore long
temps piétiner par ce vulgaire Poperinghois,
le général Boulanger d'Ypres, le tribun du
Zaalhof? 0-50
Total fr. 67,645-84
Dépenses jusqu'à ce jour. fr. 63,687-19
Reste en caisse fr. 3,958-65
!S