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51e ANNÉE.
22 Octobre 1891.
JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT.
Conseil communal d'Ypres.
i
l\o 85. Jeudi,
6 FRANCS l'Ait AN.
PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE.
VIRES ACQUIRIT EUNRO.
Ypres, le 21 Octobre 1891.
Séance publique du 17 Octobre 1891.
La séance est ouverte 5 h. 10.
Sont présents MM. Surmont, Président
Colaert, Berghman, de Stuers, Brunfaut, Gravet,
Yermeulen, Poupart, Yan Éeckhout, Breyne,
Struye, Iweins, Boone, Begerem, Biebuyck,
Conseillers Gorrissen, Secrétaire.
Plusieurs membres. C'est inutile, nous au
rons le procès-verbal la prochaine séance.
Les fonctions du Président délégué par l'an
cienne Administration communale ne peuvent
prendre fin qu'à l'expiration de son mandat de
membre.
C'est ce qui
et rechercher
ses droits vis-à-vis de cette commission..
2. Musique cdmmuna
)rODOSe,Itfill j
t pînfHpt ne cq
u'il proj
isenty*
tions arbitraires
règlerrfent?"»-
Srès le même que celui de l'ancienne musique
es Pompiers, sauf de légères modifications et
l'article transitoire.
~A
A propos des articles aucune observation n'é
tant faite et tout le monde ayant entendu la lec
ture du règlement, il sera voté dans son en
semble.
Votent non MM. Brunfaut, Gravet, Ver-
meulen, Poupart et Van Eeckhout.
Votent oui MM. Sur mont, Colaert, Bergh-
man, Breyne, Struye, Iweins. Boone, Begerem
et Biebuyck.
M. de Stuers s'abstient.
qu'il e(t inutile*<ïer rom
vrir une discussion qui ne çjpit\plus aboutir.
'•V M. Iweins Henritjevouur
cations du Cpllège sur la supprf
L'école communale dirigée po'
bîvoir des expli-
•sion de cours dè
Juncker.
faire la mêifiè
i que les cours
et se sont
e va eut pas être
f'oit de les sup-
raître ainsi
iraient aux
de la rue des Chiens. Il y a peu d'élèves et en
faisant le calcul, chaque élève coûte environ 54
francs par an.
Le Collège a cru réaliser des économies en
supprimant l'école dont il s'agit et en adoptant
les écoles gardiennes catholiques.
Le subside réparti actuellement entre 90 élè
ves environ, le serait pas la suite entre 700. Au
reste c'est le rétablissement de ce qui existait
dans le temps.
Sas dans le but d'être agréable aux libéraux.
ous comprenons qu'ils voient d'un mauvais œil
qu'on réduise leurs écoles. (M. Brunfaut, pardon
les écoles officielles communales et pas les écoles
libérales). A Ypres surtout,continue le Président,
les libéraux regardaient comme leurs les écoles
officielles. Où voit on que les libéraux aient
fondé des écoles comme les caiholiqùçp? Jadis
jrecevaientVien de la .part de
réparons, aujourd'hui.
diocésaines
ces derniers ne
l'administration.
Nous
i -
ses diocésaines,
leurs écoles,
C^sOno.us -qui.les gar'nfe^fefe au besoin.
LE
ABONNEMENT PAR AN: Pour l'arrondissement administratif et judiciaire d'Ypres, fr. 6-00.
Idem. Pour le restant du pays. 7-00.
tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue au Beurre, 20.
INSERTIONS Annonces: la ligne ordinaire fr. 0-10 Récjames: la ligne, fr. 0-25
insertions Judiciaires la ligne un franc.
Les annonces sont reçues Pour l'arrondissement d'Ypres aux bureaux du Progrés Pour
le ov 'ut de la Belgique et de l'Etranger I'Agence Rossel, 44, rue de la Madeleine,
et 2, rue de l'Enseignement, Bruxelles.
M. le Président annonce que le procès-verbal
de la dernière séance n'étant pas rédigé, il ne le
déposera qu'à la prochaine séance.
M: de Stuers insiste sur le dépôt du procès-
verbal en invoquant la loi qui veut qu'il soit au
moins fait mention des résolutions prises dans la
séance précédente.
M. le Président peut faire connaître, si le Con
seil le désire, les résolutions prises dans la der
nière séance.
M. Van Eeckhout désire savoir si un subside
sera 'accordé la Société de Y laamsche Ster
l'époque des représentations est arrivée et il ne
faut pas remettre l'époque du budget.
M. le Président répond que cette question de
subside sera portée l'ordre du jour de la pro
chaine séance.
M. Brunfaut rectifie ce qu'il a dit dans l'éner-
vement de. la discussion quand il s'est agi du
règlement des Pompiers. 11 n'a jamais failli son
devoir quand le danger l'appelait et il saura
remplir sa tache jusqu'à la hn.
M. le Président était persuadé que ce qu'avait
dit M. Brunfaut n'était pas l'expression de sa
pensée.
M. de Stuers donne lecture d'une appréciation
sur des articles du règlement de l'Académie et
trouve que l'article concernant la présidence de
la Commission administrative donné lieu des
interprétations diverses et des applications ar
bitraires.
M. le Président'répond qu'il n'a trouvé aucune
trace de la délégation de l'ancien Président de
l'Académie. Aux funérailles de M. Ate Bôhm,
Directeur de LAcadémie et de l'Ecole Indus
trielle, la Commission de ces établissements,
comme dans une autre circonstance, a manqué
M. de'Stifges crçit qu'un malentendu .a ameM'
des faits que- fout le monde doit regret A. L'ho
norable Conseiller insiste pour que le ColL'
examine les modifications
ces situations ne se repç<
nent lieu des
calculées.
M. le Président donne lecture du règléfnent dtl
la musique comwanale. Ce règlement est àçpeu]
M. de Stuers voudrait savoir quelle est la
M. le Président et M. Colaert. C'est la tenue
actuelle. Les boutons devront subir un change
ment.
M. Van Eeckhout. 11 est question de cinq
centimes pour indemnité de port de chevrons
est-ce un revenu journalier
M. Colaert. C'est par service.
M. de Stuers ne peut se prononcer après sim
ple lecture, il voudrait l'impression et l'étude
de ce règlement.
M. Van Eeckhout voudrait savoir si M. Witte-
broodt sera conservé comme chef de musique.
M. le Bourgmestre répond affirmativement.
MM. Boone et Begerem crbient bon d'ajouter
moins qu'il ne donne sa démission.
M. Colaert. La Commission l'a examiné et
aucune observation n'a été laite, c'est, du
reste, au fond l'ancien règlement
M. de Stuers demande ce que devient la caisse
de secours fondée en faveur des Pompiers.
M. le Président. Elle reste aux Pompiers.
M. lePrèsident croit que le résultat du vote ne
concorde pas avec l'avis de la 2me commission,
où le règlement a été admis l'unanimité.
M. Poupart répond qu'en commission il s'est
borné ne présenter aucune observation, et que
si l'on en conclut une admission unanime, il
existe un malentendu qui a échappé.
M. Brunfaut. En séance je n'ai fait aucune
observation et cependant je vote contre le règle
ment, parce que j'ai voté contre la suppression
de la musique des Pompiers.
M. Colaert rappelle que M. Brunfaut a cité M.
Welsch comme autorité la dernière séance.
M. Welsch n'admet pas les qiusiques de Pom
piers, et elles sont très rares.
M. Brunfaut croit que M. Walsch ne^s'occupe*
pas des musiques, ce n'est pa^on rôle au Con
grès. Çela n'empêche pas qué'les ûîusiques de
Ik>mpie'îfcitoi0n£^umbr6iises
M. Brunfaut proteste contre cette suppression
de l'école gratuite. C'est détruire la pépinière
pour miner les écoles communales.
M. Vermeulen n'entend pas que les parents
n'aient plus que des écoles confessionnelles ou
congréganistes pour y placer leurs enfants.
M. Van Eeckhout veut que l'existence de l'en
seignement neutre ou officiel permette aux pa
rents de donner leurs enfants une éducation
autre que celle qui se donne dans les établisse
ments dirigés par des religieuses.
M. Vermeulen demande que l'on consulte la
volonté des parents qu'on fasse un référendum.
M. Iweins explique que le changement
que propose le Collège n'est pas une innova
tion et rappelle la situation ancienne, les projets
de création d'une école gardienne rue de Thou-
rout, les éloges de l'administration communale
décernés l'ancienne Présidente des Dames
Patronesses, etc.
M. Brunfaut revient aux inconvénients de
n'avoir qu'un genre d'écoles et se demande ce
que sont devenues les promesses électorales
faites par M. Surmont et ses amis rien n'allait
changer. Les suppressions se suivent pension
nat du collège, cours supérieur de Mme Juncker,
musique des pompiers et aujourd'hui l'école
gardienne.
M. le Président. Les promesses faites ne le sont
m iJWMép'cais-
La pression "'du clergé peuple
4 -
M.
nfantiAr*^•fWjlpnné de .qe, que les
bïttissohî^feç écoles.
Iweins.. âenritjejLescaisses d
sont vides.
M. le Président. Si des' pressions ont été exer
cées,*'c'est par ies administrations charitables.
Une loi a du être faite pour y mettre obstacle et
on n'a pas du en faire l'égard du clergé. C'est
une preuve irrécusable.
M. Brunfaut n'en est pas convaincu.
M. Colaert prétend qu'à Ypres la pression de
ses administrations charitables s'est surtout fait
sentir par le refus complet de secours aux pa
rents qui ne voulaient pas mettre leurs enfants
l'école communale.
M. Poupart n'a jamais rAenacé personne.
M. Colaert tait exception ^KHir cet lyjnorable
collègue.