Un truc clérical. Chronique locale. Nouvelles diverses. enlre le Roi et le ministère, l un faisant appel au patriotisme de ses ministres, l'aulie- decla- ranl que son parti combattra toute augmenta- lion du contingent avant les élections révision nistes. Les officiers supérieurs de notre armée redoutent que ce conflit ne se termine de nou veau par la défaite de la Couronne,'comme pour le service personne^» Et le droit de dissoudre Chambres, donné la Royauté, que devient-il [Economie). Il s'agit d'un moyen habile, mais passable ment canaille, trouvé par nos maîtres pour diminuera Bruxelles le nombre des électeurs libéraux, et assuré, ainsi la réélection des in dépendants, laquelle Onésiphore tient comme la prunelle de ses yeux. La chose nous est révélée par le correspondant bruxellois de la Flandre libérale L'action gouvernementale s'exerce depuis de longs mois au profit des indépendants. Les receveurs des contributions ont, dès la fin de l'année derniere, fait preuve d'une bienveil lance inaccoutumée vis-à-vis d'electeurs, libé raux notoires ils leur ont fait observer qu'ils étaient bien naïfs d'accepter des contributions S|ui seraient réduites sans contestation s'ils en aisaient la demande, et ces dévoués fonction naires ont poussé la complaisance jusqu'à offrir de rédiger eux-mêmes des déclarations nou velles. L'électeur, sans songer l'électoral, s'est hâte d'accepter, tout heureux de la perspective de payer moins d'impôts. La promesse du rece veur est devenue une realité, mais qui a été stupéfait, c'est le bon électeur en apprenant que les cléricaux réclamaient sa radiation et que la réclamation était parfaitement fondée. Si je mettais les noms, vous seriez surpris. Voilà un tour ingénieux imaginé par nos adversaires, mais il en dit long sur la préparation labo rieuse de l'élection de 1892. Vous me direz que les électeurs de notre arrondissement qui ont été attrapés de cette façon, ont témoigné d'une grande legereté il leur suffisait de voir s'ils payaient encore 42 fr. 32 d'impôts directs, mais on ne pense pas ces choses-là Bruxel les nous ne sommes pas encore accoutumés aux élections disputées. Armée et service personnel. Dans un toast porté Samedi Toulon aux offi ciers de l'armée, M. de Freycinet disait L'armée n'est pas seulement le rempart de a l'indépendance et de l'intégrité du territoi- a re elle est en même temps, pour les jeunes générations, l'école de la discipline et du de- a voir, le complément de toute éducation virile, a la préparation aux durs labeurs de la vie et a la pratique des devoirs civiques, a Voilà ce que fait de l'armée, aussi bien en France qu'en Allemagne, le service personnel. En Belgique, le service personnel ferait égale ment de l'armée une excellente école de disci pline et de devoir pour les jeunes générations. t Mais les évêques n'en veulent pas et ce sont aujourd'hui les évêques qui sont les maîtres. Tous les pouvoirs, y compris le Roi, sont obligés de courber la tête devant eux. La prédiction faite, il y a trente ans, par un ministre catholique, M. de Decker, s'accomplit. Au lieu d'une jeunesse préparée aux durs la beurs de la vie «t a la pratique des devoirg^cj*7* ques, répiscopat ne prena^' f.325 génération de crEA "0' '"due°> 1?!! Valparaiso, 4o0 -"ïjtr ./»|K Rio-de-Janeiio 150 igagej^' Quinze voyageurs ont été tués une cinquan taine sont blessés, et plusieurs d'entre eux sont dans un état qui laisse peu d'espoir, Les victimes étaient dans un état aftreux une petite fille a été littéralement coupée en deux. La voie est tellement obstruée par les décom bres que ce n'est que demain que la circulation pourra être rétablie. Un sinistre a eu lieu dans la Manche. Une collision s'est produite entre deux steamers: l'un d'eux, le Charlesmooda coulé tout l'équipage a été noyé. On écrit de Poperinghe Un jeune homme, le nommé Richard Hauspic, inspectait hier un fusil il le bourra trop et le canon éclata, enlevant au malheureux un doigt de la main gauche. La main devra probable ment être amputée. Un assassinat met depuis Lundi matin en émoi la commune de Comines (France) et les villages environnants la frontière belge. Après une querelle insignifiante, un cordonnier du Blanc- Coulant, nommé Decottignies, a porté son beau-frère, nommé Titeca, et la mère de ce lui-ci, qui arrivait au secours de son fils, des coups de marteau tranchant et de tranchet. Titeca est mort après quelques heures de souf frances sa mère est grièvement blessée. Le meurtrier et sa principale victime, avec quelques amis, avaient passé la soirée du Di manche dans un café du voisinage ils en étaient partis minuit légèrement émêchés, pour aller continuer boire chez le cordonnier Decotti gnies. Celui-ci s'est fâché pour un verre genièvre que Titeca avait cassé par mégarde, alors que toute la société était ivre. Les témoins du crime riaient bêtement. Un arrêté royal autorise la commission admi nistrative des hospices civils de Watou admet tre l'hospice de cette localité, pour y être entretenu sa vie durant, le nommé Veys (Fran çois), la charge, par lui, de verser une somme de 580 francs dans la caisse des dits hospices. Quelques-uns de nos lecteurs, dit YEtoile, fervents disciples de Nemrod,nous ont manifesté la crainte de voir décréter anticipativement la fermeture de la chasse au lièyre, comme celle de la chasse la perdrix. Nous tenons de bonne source que le ministre de l'agriculture ne paraît pas disposé modifier la date du 31 Décembre, fixée par son précédent arrêté, pour la clôture de la chasse au lièvre. La Société littéraire Le Caveau verviétois orga nise, pour FiyjJanvier 1893, un Concours drama tique français /et Wallon. Seules les pièces d'Àu- nnurjqfn$ être représ&Frient, viers, sous pli cacheté, recommandé la poste. Les Auteurs ne se feront pas connaître ils ac compagneront leur envoi d'une enveloppe cache tée portant en suscription le titre de leur oeuvre et, l'intérieur, leurs noms et adresse. Les ma nuscrits resteront la propriété du Caveau. La pièce primée sera imprimée aux frais de la Société organisatrice l'auteur en recevra 50 exemplaires. Le Concours aura lieu du 24 Janvier 1892 au 14 Févrierle Dimanche et le Lundi s'il y a lieu. Pour le règlement et les conditions, s'adresser M. P. Dbchesne, avocat, rue des Ecoles, 9, Verviers. Cette Exposition, placée sous le haut patrona ge de S. M. la Reine Carola de Saxe et la Prési dence d'honneur de S. A. R. le Prince George, Duc de Saxe, est organisée par l'Association des Restaurateurs Saxons, et aura lieu au Palais de Cristal Leipzig, en Février 1892. Elle comprend la Croix rouge, les Fournitu res de l'Armée, l'Hygiène, l'Alimentation et l'Art Culinaire. Plusieurs concours spéciaux sont ouverts, pour lesquels des prix d honneur sont décernés par S. M. la Reine. Pour programmes et renseignements on est né de s'adresser au Secrétariat de la Bection elge-Néerlandaise, rue des Régnesses, 3, Gand. ■OOT-f^DoO Ce jeune homme a fondé, Dinant, un cercle d'amateurs, et a réussi grouper autour de lui vingt-cinq vélocemen de son âge. Lajeune socié té, que nous présentons cette occasion ses consœurs bruxelloises, avait cru pouvoir se fai re représenter dans la fameuse course. M.Degraa accepta la mission. On voit qu'il s'en est tiré avec honneur. Dans la nuit du Dimanche au Lundi, vers 3 heures, un employé du bureau de l'enregistre ment et des domaines, nommé Alphonse J., âgé de 32 ans, s'est brûlé la cervelle, en se tirant un coup de revolver la tempe'droite. La mort doit avoir été instantanée. On ignore les motifs de ce suicide. Le mal heureux paraissait avoir l'esprit troublé depuis plusieurs jours il a dû cependant avoir prémé dité l'acte désespéré qu'il a commis, car on a retrouvé sa chambre une lettre d'adieu adres sée sa pauvre mère et de sa poche on a retiré un rasoir. Le revolver était encore chargé de 5 balles. Le corps a été retrouvé derrière un buisson dans le jardin de la maison où il était en pen sion. On a remarqué que pendant la journée du Dimanche, Alphonse J.,. s'est rendu cinq ou six reprises dans un café de Bilsen, pour y exa miner attentivement une illustration reprodui sant le suicide du général Boulangw: au cime tière de Boendael. Le cadavre a été transporté la morgue de J'hôpital et l'inhumation a pu lieu Mercredi au "cimetière non dans la fosse commune. s sur cv^fve, A pus 'Es vaddrei ela \on{ ar>ore V ni ri •la Portj pswf ivius voulez avoir des enfants sains et forts, ore eu c?s jeur prendre des Perles Salvatorbase 7file de foie de morue. Vous les verrez croître leout (m^eVa <W' et mbellir comme par enchantement. Les méde- - les plus en renom de l'univers entier pré sident les Perles Salvatorparce qu'elles repré- a îtent la vigueur et la vie. N A touô ceux qui achèteront l'Agence Rossel, 44, rue de la Madeleine, Bruxelles, le Soir-Jubilé (histoire de Belgique contenant près de 200 planches), qui eut un si grand succès son aj. y ôuenos-Ayres, fr. 180. Wspeclus de dix différentes lignes de Vlquebots pour tous pays, ainsi que la 1 liste des départset brochures sont envoyées gratuitement sur demande. Les literies, vaiselle et nourriture sont comprises dans Wi nos prix. Lecamionna- ïe du h i'à bord se fait gratuite- 7- L!R BONS SOUS-AGENTS. -«m Deux assassinats et tentative d'assassinat Comines. Hospices civils. La chasse. Appel aux Auteurs Dramatiques Belges. - concours pour une pièce imposée. w 1 Appel aux Sociétés Dramatiques Belges. Exposition de Leipzig 1892. Echos de la course vélocipèdiqueIl nous revient que l'un des arrivants placés dans les premiers, M. Degraa, de Dinant, est un tout jeune garçon de dix-sept ans peine, comptant tout au plus deux mois de pratique. - U.n suicide Bilsen. Un triste événement mis la petite ville de Bilsen en émoi pendant la kermesse. nte K<léc^'d o in3v ïy aweeBflBBetw

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1891 | | pagina 2