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Nécrologie.
La Magistrature actuelle.
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tivités fussent terminées, festivités pour les-
quellesvous ne pouviez vous passer des Pompiers,
Êour prendre cette décision. M. Iweins d'Eeck-
outte, lors du banquet offert l'Hôtel-de-Ville
au bourgmestre, n'est-il pas allé présenter des
cigares aux musiciens Le bourgmestre lui-
même n'est-il pas allé féliciter les musiciens
Tout cela était-ce pour les récompenser de leur
insubordination Y a-t-il de l'insubordination
quand on assiste tous les services commandés
Allons donc, M. Golaert, vous êtes un farceur
En parlant de Poperinghe, votre ville natale,
vous dites qu'en 1872, M. Van Merris, comman
dant des Pompiers, démissionna immédiatement
lors de l'avènement des cléricaux. Vous auriez
voulu que nos officiers fissent de même. C'eut été
S lus facile pour vous, mais ils auraient eu la
ésapprobation de la plus grande partie de la
ville. Ils sont restés aussi longtemps qu'ils ont
vu que la position était tenable. Le jour où vous
les avez mis dans l'impossibilité de se maintenir,
ils se sont retirés. En tous points ils ont été cor
rects on ne peut leur adresser aucun reproche.
Personne de vous n'avait le désir ni le moyen
de les mettre dehors, dites-vous. Le moyen, non;
mais le désir? Vous faites comprendre, M.
Colaert, que vous caressiez l'espoir de les voir
partir plus tôt, en semblant regretter que l'at
titude fière de M. Van Merris n'ait pas trouvé
d'imitateurs ici.
Oui, M. Colaert, nos concitoyens jugeront. Ils
savent que vous n'ignoriez pas ce qui allait arri
ver en changeant le règlement M. Brunfaut
vous l'avait dit. C'est donc sciemment et avec
l'intention de tout désorganiser que vous avez
poursuivi et atteint votre but. Votre vengeance
politique l'égard de MM. les officiers, est as
souvie. Soyez heureux Une chose nous étonne,
c'est que le bourgmestre qui jetait de l'avis de M.
Brunfaut, ait tout coup fait volte-face. Le
Père de la cité est-il donc sous la férule de M.
Colaert, le reconnaît-il comme son maître
Il arrivera un jour,et ce jour n'est pas éloigné,
où M. Colaert et ses acolytes regretteront la mal
adresse qu'ils ont eommise. Cela se dit déjà.
Mais M. Colaert, cela ne fait rien. Je
prends tout sur moi, dit-il. Il a si bon
dos.... quand il le tourne
Nous lisons dans le Libéral de Louvain
Une mort inattendue et inexorablement
cruelle est venue, cette semaine, affliger la po-
Eulation et abîmer dans le désespoir une famille
onorable dont le chef, M. le major Marchand
de l'artillerie, a rapidement conquis dans notre
ville de si chaudes sympathies. Son fils, M.
Julien-Charles Marchand, jeune officier plein
d'avenir, sous-lieutenant au llme de ligne, la
suite du 2me régiment de lanciers, a été emporté
en quelques heures en dépit des efforts qu'ont
épuisé pour le sauver la science et l'affection.
Nous avons appris presqu'en même temps la
maladie et le décès. Hier encore, actif, laborieux,
bien portant, sympathique tous, rayonnant de
vie, il était là, pauvre jeune homme, l'espoir de
sa famille, donnant les plus belles espérances,
estimé de ses chefs, aimé de ses subordonnés,
adoré des siens, et il meurt 21 ans
a Devant de telles catastrophes la plume est
impuissante et toute consolation inefficace.
a II reste maudire la destinée mais c'est un
faible remède un irréparable malheur. Nous
porton| nos regards vers cette famille heureuse,
il y a huit jours, aujourd'hui consternée, et nous
lui adressons nos condoléances bien sincères, et
ce père vénéré, dont la loyale figure respire la
franchise et commande les sympathies, nous
tendons émus les deux mains pour lui dire la
part intense que nous prenons sa grande dou
leur.
a Les funérailles ont eu lieu Samedi, 10 heu
res, au milieu d'une affluence considérable com
posée de notabilités militaires et civiles, et
d'amis qui ont tous accompagné le triste cortège
jusqu'au cimetière communal travers les rangs
serrés d'une foule émue et recueillie.
Le regretté M. Julien Marchand était bien
connu en notre ville, où il avait fait son cours
l'Ecole d'Equitation et où il avait, su, par
l'aménité de son caractère, conquérir la sympa
thie de toute notre population.
A MALINES.
On écrit la Gazette
Quand le poste de juge de paix fut vacant il y
a un an, le gouvernement s'empressa de diviser
le canton en deux sections, de manière pouvoir
caser deux des innombrables compétiteurs qui
s'étaient mis sur les rangs.
Ce furent naturellement deux catholiques qui
furent nommés, deux jeunes avocats de SB 34
ans, conseillers communaux par-dessus le mar
ché.
A la mort du substitut du procureur du Roi,
un des deux élus, peine installé, et mis en
appétit par sa première timbale, sollicita le
poste, qu'il vient d'obtenir. On s'est empressé de
le remplacer, provisoirement, il est vrai, par un
jeune robin de 26 ans peine, le plus catholique,
naturellement, qu'on ait pu dénicher dans notre
cité.
Il n'y a pas moyen de se ficher avec plus de
désinvolture de ce brave public de justiciables,
qui auraient pourtant le droit d'exiger que les
lonctions de j uges de paix, si délicates, si diffici
les, fussent occupées par des magistrats sérieux
et non par de jeunes titulaires, enclins se lais
ser aller aux entraînements d'excès politiques,
auxquels ils doivent déjà la situation qu'ils
occupent.
A LOUVAIN.
Des nominations accomplies et d'autres annon
cées dans le personnel de notre tribunal émeu
vent assez notablement l'opinion publique.
Une note p'arue dans le Journal des Tribunaux
dénonce le cas d'un juge récemment nommé et
âui, par suite de son ignorance du flamand, s'est
éclaré incapable de siéger au correctionnel. On
raconte au sujet de cette nomination l'histoire
assez piquante d'un chef du parti catholique
local en peine de caser son fils et qui a été assez
plaisamment joué par M. Le Jeune. La vérité
dans tout cela, c'est que le public se préoccupe
beaucoup de la personnalité très insuffisante des
jeunes gens pour la plupart fils de famille,
ratés au barreau, que l'on case dans ces fonc
tions délicates»
Le gouvernement, -dérogeant toutes les tra
ditions, n'envoie plus les requêtes l'avis du
président du siège et du chef du. parquet, afin
d'éluder les difficultés qui résulteraient de rap
ports défavorables ses candidats préférés.
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an
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On annonce comme chose faite une nouvelle
nomination de juge qui constitue un véritable
défi l'opinion publique.
Ces agissements pernicieux seront d'autant
plus sévèrement jugés que le dernier cabinet
libéral avait montré dans ces choses délicates
une grande réserve son départ des affaires, il
avait laissé ouvertes deux places de magistrat,
qui sont actuellement échues deux amis du
nouveau ministère.
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