I 9 9 i Nécrologie. La Magistrature actuelle. 9 tivités fussent terminées, festivités pour les- quellesvous ne pouviez vous passer des Pompiers, Êour prendre cette décision. M. Iweins d'Eeck- outte, lors du banquet offert l'Hôtel-de-Ville au bourgmestre, n'est-il pas allé présenter des cigares aux musiciens Le bourgmestre lui- même n'est-il pas allé féliciter les musiciens Tout cela était-ce pour les récompenser de leur insubordination Y a-t-il de l'insubordination quand on assiste tous les services commandés Allons donc, M. Golaert, vous êtes un farceur En parlant de Poperinghe, votre ville natale, vous dites qu'en 1872, M. Van Merris, comman dant des Pompiers, démissionna immédiatement lors de l'avènement des cléricaux. Vous auriez voulu que nos officiers fissent de même. C'eut été S lus facile pour vous, mais ils auraient eu la ésapprobation de la plus grande partie de la ville. Ils sont restés aussi longtemps qu'ils ont vu que la position était tenable. Le jour où vous les avez mis dans l'impossibilité de se maintenir, ils se sont retirés. En tous points ils ont été cor rects on ne peut leur adresser aucun reproche. Personne de vous n'avait le désir ni le moyen de les mettre dehors, dites-vous. Le moyen, non; mais le désir? Vous faites comprendre, M. Colaert, que vous caressiez l'espoir de les voir partir plus tôt, en semblant regretter que l'at titude fière de M. Van Merris n'ait pas trouvé d'imitateurs ici. Oui, M. Colaert, nos concitoyens jugeront. Ils savent que vous n'ignoriez pas ce qui allait arri ver en changeant le règlement M. Brunfaut vous l'avait dit. C'est donc sciemment et avec l'intention de tout désorganiser que vous avez poursuivi et atteint votre but. Votre vengeance politique l'égard de MM. les officiers, est as souvie. Soyez heureux Une chose nous étonne, c'est que le bourgmestre qui jetait de l'avis de M. Brunfaut, ait tout coup fait volte-face. Le Père de la cité est-il donc sous la férule de M. Colaert, le reconnaît-il comme son maître Il arrivera un jour,et ce jour n'est pas éloigné, où M. Colaert et ses acolytes regretteront la mal adresse qu'ils ont eommise. Cela se dit déjà. Mais M. Colaert, cela ne fait rien. Je prends tout sur moi, dit-il. Il a si bon dos.... quand il le tourne Nous lisons dans le Libéral de Louvain Une mort inattendue et inexorablement cruelle est venue, cette semaine, affliger la po- Eulation et abîmer dans le désespoir une famille onorable dont le chef, M. le major Marchand de l'artillerie, a rapidement conquis dans notre ville de si chaudes sympathies. Son fils, M. Julien-Charles Marchand, jeune officier plein d'avenir, sous-lieutenant au llme de ligne, la suite du 2me régiment de lanciers, a été emporté en quelques heures en dépit des efforts qu'ont épuisé pour le sauver la science et l'affection. Nous avons appris presqu'en même temps la maladie et le décès. Hier encore, actif, laborieux, bien portant, sympathique tous, rayonnant de vie, il était là, pauvre jeune homme, l'espoir de sa famille, donnant les plus belles espérances, estimé de ses chefs, aimé de ses subordonnés, adoré des siens, et il meurt 21 ans a Devant de telles catastrophes la plume est impuissante et toute consolation inefficace. a II reste maudire la destinée mais c'est un faible remède un irréparable malheur. Nous porton| nos regards vers cette famille heureuse, il y a huit jours, aujourd'hui consternée, et nous lui adressons nos condoléances bien sincères, et ce père vénéré, dont la loyale figure respire la franchise et commande les sympathies, nous tendons émus les deux mains pour lui dire la part intense que nous prenons sa grande dou leur. a Les funérailles ont eu lieu Samedi, 10 heu res, au milieu d'une affluence considérable com posée de notabilités militaires et civiles, et d'amis qui ont tous accompagné le triste cortège jusqu'au cimetière communal travers les rangs serrés d'une foule émue et recueillie. Le regretté M. Julien Marchand était bien connu en notre ville, où il avait fait son cours l'Ecole d'Equitation et où il avait, su, par l'aménité de son caractère, conquérir la sympa thie de toute notre population. A MALINES. On écrit la Gazette Quand le poste de juge de paix fut vacant il y a un an, le gouvernement s'empressa de diviser le canton en deux sections, de manière pouvoir caser deux des innombrables compétiteurs qui s'étaient mis sur les rangs. Ce furent naturellement deux catholiques qui furent nommés, deux jeunes avocats de SB 34 ans, conseillers communaux par-dessus le mar ché. A la mort du substitut du procureur du Roi, un des deux élus, peine installé, et mis en appétit par sa première timbale, sollicita le poste, qu'il vient d'obtenir. On s'est empressé de le remplacer, provisoirement, il est vrai, par un jeune robin de 26 ans peine, le plus catholique, naturellement, qu'on ait pu dénicher dans notre cité. Il n'y a pas moyen de se ficher avec plus de désinvolture de ce brave public de justiciables, qui auraient pourtant le droit d'exiger que les lonctions de j uges de paix, si délicates, si diffici les, fussent occupées par des magistrats sérieux et non par de jeunes titulaires, enclins se lais ser aller aux entraînements d'excès politiques, auxquels ils doivent déjà la situation qu'ils occupent. A LOUVAIN. Des nominations accomplies et d'autres annon cées dans le personnel de notre tribunal émeu vent assez notablement l'opinion publique. Une note p'arue dans le Journal des Tribunaux dénonce le cas d'un juge récemment nommé et âui, par suite de son ignorance du flamand, s'est éclaré incapable de siéger au correctionnel. On raconte au sujet de cette nomination l'histoire assez piquante d'un chef du parti catholique local en peine de caser son fils et qui a été assez plaisamment joué par M. Le Jeune. La vérité dans tout cela, c'est que le public se préoccupe beaucoup de la personnalité très insuffisante des jeunes gens pour la plupart fils de famille, ratés au barreau, que l'on case dans ces fonc tions délicates» Le gouvernement, -dérogeant toutes les tra ditions, n'envoie plus les requêtes l'avis du président du siège et du chef du. parquet, afin d'éluder les difficultés qui résulteraient de rap ports défavorables ses candidats préférés. "«S an oo K On annonce comme chose faite une nouvelle nomination de juge qui constitue un véritable défi l'opinion publique. Ces agissements pernicieux seront d'autant plus sévèrement jugés que le dernier cabinet libéral avait montré dans ces choses délicates une grande réserve son départ des affaires, il avait laissé ouvertes deux places de magistrat, qui sont actuellement échues deux amis du nouveau ministère. Patience Tant ira la cruche l'eau... Grande prime nos abonnés. 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Le Progrès (1841-1914) | 1891 | | pagina 4