L'ABSENTÉIS la Chambre. A la Chambre. Chronique locale. IncidentBrunfaut-ColaWt. LS-POOT, Théâtre d'Ypres. Passons maintenant aux télégraphes et télé phones. Ici c'est l'inverse, M. Beernaert compte sur une recette de 100,000 francs en plus. Et sur quoi fonde-t-il celte prévision d'aug mentation de recette Sur l'augmentation probable du trafic I Pas possible, direz-vous. Lisez-vous-méme Il y a donc lieu de porter 4,100,000 francs la somme de 4 millions indiquée au projet de Budget déposé en Février dernier. Donc, d'après M. Beernaert, la recette du chemin de fer baisse par suite de la stagnation des affaires, tandis que celle des télégraphes et téléphones s élève par suite de leur progression normale. Comprenne qui pourra. Encore, si celait M. Le Jeune Mais M. Beernaert Un grand ministre [Gazette). Dès le début de la séance se passe un incident sensation. M. Beernaert demande la parole et propose de fixer la discussion du projet de revi sion immédiatement après les vacances de nou velle année. On adhère. Il paraît que la droite, dans sa séance de ce matin, a décidé qu'il en sera ainsi. Puis un petit débat s'engage entre MM. Slin- geneyer, Deburletetd'Andrimontà propos d'une question artistique soulevée par Y art moderne. Il en résulte que la Chambre prendra un abonne ment ce journal. Renvoyé mardi. Il en sera ainsi. I^Smet insiste pendant dix minutes sans que la réplique de la mino- lus la section centrale, .l'a lue. raît que j'ai commis ^faisant distribuer joigne ma note ridicule de refuser de joindre ma réponse la suite du rapport. 9 (Aux voix aux voix On demande l'appel nominal). M. Frère-Orban maintient son droit. On passe au vote par.appel nominal. La proposition de M. Frère-Orban est rejetée par 47 voix contre 27. C'est l'accord des partis qui commence Les articles de ce projet de loi sont votés au pas de course. Sur certains passages seulement MM. Dohet, Woeste et Bilaut jugent nécessaire de donner quelques éclaircissements. Il s'agit de simplifier les formalités relatives au mariage, surtout pour les ouvriers, qui sont souvent re butés pour le fatras des dispositions actuelles de la loi. MM. Graux, Dohet et Lejeune présentent des amendements. On discute en petit comité, pres que voix basse, et de temps en temps on voit des députés se lever et s'asseoir. Ils votent. Cela dure ainsi jusqu'à cinq heures. Mardi, séance d'interpellations. La session s'est ouverte, Mar di dernier. Notre dictateur, M. René Colaert de Poperinghe, représentant, n'a pas encore paru la Chambre. QU'ON SE LE DISE. ■JKgK'r Nous avons attendu pour apprécier cet Etêi- dent que le Moniteur de l'Hôtel-de-Ville noius apportât la relation de la séance du 7 Nov<| L bre, toute autre relation n'ayant pas la y-Af Jf de celle-ci, pour cettefoi^^^>jL_-/ j(0a A notre flacon. ÎUR, n'est pas lui dire en propres termes vous êtes un menteur ce n'est pas non plus, §ar précaution oratoire, mettre sur le compte 'un défaut de mémoire une affirmation qu on déclare erronée, ce n'est en un mot ni ren dre hommage sa bonne foi ni excuser chez lui un défaut de mémoire, c'est tout bonne ment une forme blessante, très blessante, de nier ce qui est affirmé, et si les Parlements retentissaient souvent de ce genre de défense ou de polémique, ils retentiraient souvent aussi de coups de poings ou autres arguments tout aussi frappants. Si c'est cela qui rend nos séances du Conseil communal si intéressantes, comme le prétendait emphatiquement le Journal d'Ypres, il y a quel ques jours, et si M. Colaert a tenu confirmer cette singulière prétention, nous devons recon naître qu'il a réussi et qu'il y a du vrai dans cette assertion les séances sont très intéressan tes et les bretteurs y applaudiront, mais pour ce qui nous concerne, nous déclarons franche ment que nous n'en sommes pas et que nous préférons de beaucoup les séances moins inté ressantes. Et voyez si M. Colaert a du guignon pen dant qu'il provoquait cet intermède du pot de fer contre le pot d'airain, au moment même pa raissait le Journal d'Ypres où M. Colaert, se dé fendant d'avoir désorganisé le Corps de Pom piers, écrivait gravement qu'il peut se rendre ce témoignage, qu'en aucune circonstance, il n'a insulté personne. N'est-ce pas singulier, cette coïncidence Voilà pour la forme. Quant au fond, M. Colaert a-t^l oui ou non eu l'intention de réduire le service un franc Af firmation d'un côté, dénégation de l'autre. Chacun en pensera ce qu'il voudra. Seulement nous ne sommes pas bien sûr qu'en fouillant dans le passé, nous ne rencontrions M. Colaert émettant, un jour en séance du Conseil commu nal, l'idée de donner aux musiciens une rétribu tion annuelle fixe. Toujours est-il que quand on a revisé le règle ment, on n'a stipulé rien de précis cet égard. C'est une simple négligence, dit M. le Bourgmestre. Il est assez étonnant qu'on oublie un point aussi essentiel, surtout que ce point avait, avant la confection du règlement, déjà été l'objet d'un examen spécial. Ne serait-ce pas, parce que sur ce point principal, l'accord n'était pas fait et qu'on ne s'était pas arrêté définitivement sur la question de savoir si le. service allait continuer être payé raison de 1-50 ou si on allait adop ter le chiffre mis en avant de 1 fr On attend toujours la nomination des nou veaux officiers des Pompiers Pourquoi tarde-t-on en haut lieu d'accepter la démission des anciens officiers Ce provisoire ne saurait durer indéfiniment. Il y va de la sécurité des habitants et on ne sau rait abuser du dévouement des démissionnaires. A quoi tiennent toutes ces lenteurs Ne trouve-t-on pas d'officiers capables Y a-t-il trop de compétiteurs, dans ce camp où les appétits et les petites glorioles sont insa tiables Ou bien est-ce, comme d'aucuns le disent, que le Roi hésite, étonné de ce bouleversement Quoi qu'il en soit, ce qui frappe, ce sont ces tâtonnements, ces hésitations, ces retards là où une solution paraissait si simple surtout chez des gens qui, danâ le temps, étaient toujours si pressés et blâmaient si vertement et si opiniâ trement toute- remise de solutions de quelque nature qu'elles fussent. ~ûx Okir^résontation du Maitre de Forge Denlislete Rue du Lombard, V|4TjThau - EN.FAC-3*- A cc(i|^er le Dima s,le? jours, de 9 Cagnotte, nous i lieu d'un (odeménu avons eu 1® hements i x t r le spectacle -, En tenant compte de l'augmentation normale du trafic et des changements apportés dans les tarifs internationaux partir du lr Juillet 1891, la recette présumée de 1892 sera supérieure de 165,000 francs au moins celle de 1891, qui peut être évaluée dès présent 3,935,000 francs. Séance du 15 Novembre. M. Eelleputte annonce qu'il interpellera MDe- burlet propos de la suppression des traitements d'attente. M. Janson demande le renvoi une commission du projet sur les accidents du travail, et qu'on le discute le plus tôt possible. M. Woeste propose qu'on le discute en même temps que le projet sur l'assurance du travail. M. Gros/ils appuie cette manière de voir, ac ceptée par M. Janson. M. Lejeune se prononce pour la disjonction. M. Frère-Orban demande que la réponse de la "minorité de la section centrale, qu'il a fait distri buer hier, soit jointe aux documents parlemen taires. M. Desmet de Naeyer annonce qu'il répondra de nouveau cette note. (Murmures.) A moins que la Chambre ne décide que la réponse de M. Frè- re-Orban ne sera pas jointe aux documents parle mentaires. yr M. Frère-Orban proteste. Les droits de la mi norité faire une réplique ont été réservésà la section centrale. Il y a eu contrat. M. de Lantsheere M. de Smet de Naeyer n'in sistera sans doute pas. f. de Smet (bondissant). Je vous demande par ti*. Vinsiste. M. De Smet réinsiste, naturellement. Il finit par ces mots La Chambre doit prononcer entre l'honorable M. Frère et moi. M. de Lantsheere. Il y avait une décision prise. M. Frère pouvait s'y référer mais je me demande l'importance d'une telle question. Ce document a déjà paru au Moniteur. Il serait bien simple de le faire paraître aux Annales parlemen taires. M. Helleputte appuie la manière de voir cf§* M. De Smet de Nayer. M. Janson partage, lui, la manière de voir de M. le président. Il n'y a pas de grand intérêt historique repousser la demande de M. Frère- Orban. M. Beernaert. Le débat n'est pas là. Il s'agit de savoir si nous allons considérer comme docu ment parlementaire une note qui n'a pas ce caractère. M. Frère-Orban. Pardon, la section centrale n'est pas morte. Vous venez encore d'entendre son rapporteur. Vous soulevez des questions de procédure. M. De Smet reréinsiste. Il menace de faire une nouvelle réponse. M. Frère-Orban. On l'attendra. Nous ne sommes pas impatients. (Rires). M. Bilaut dépose un amendement au projet de loi sur les formalités relatives au mariage. IS ON, LA RUE DE L'ETOII

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Le Progrès (1841-1914) | 1891 | | pagina 2