THE CHAH LIVRES et de FOURNITURES La citation suivante, extraite textuellement du discours prononcé en 1891, la distribution des récompenses aux promoteurs des Sociétés de secours mutuels et aux travailleurs industriels et agricoles Ah Flaubert, le grand forgeron styliste, n'a vait pas trouvé pareil chef-d'œuvre pour son discours du conseiller de préfecture ouvrant les comices d'Yonville iLa péroraison de sa harangue aux Liégeois, lors de sa visite au banc d'épreuve, si jolie, si pit toresque Peut-on imaginer plus candide exemple de muffisme provincial En 1888, lors du débat sur les fortifications de la Meuse, M. De Bruyn établit cette chose gran diose Constatation dont la gravité n'échappera personne, et rapprocher de celle-ci, extraite d'un discours du même dans la discussion de Bon budget pour 1890 Le 4 mars 189^ toujours la Chambre, l'hono rable ministre évacuait ceci Et plus loin M. Malou s'était rendu en 1882 St-Nicolas pour y parler aux peuplades cléricales de ce côté de la Belgique. Au dessert, M. De Bruyn grimpa sur une table et distilla une éloquence spéciale ment digne des crânes qui l'entouraient. Dites donc, De Bruyn, fit doucement M. Malou assis la table d'honneur ne m'incorpo- rez pas dans votre Jardin Zoologique ména gez-moi. C'est aussi Saint-Nicolas, un des bons lieux de la Belgique pour entendre des choses gaies, qu'il y a quelques années, M. De Bruyn pronon ça, l'occasion d'une festivifé agricole, la Co rinthienne que voici Et M. De Bruyn, insistant Tel est l'orateur, une manière de Jean Hiroux jeun, une espèce de Colladan natif de la Ferté- sous-Jouarre, agité, hâbleur et satisfait. Très connu au physique dans le gros public, avec sa face grièvement enluminée de plaques rougeâ- tres, l'intrépide-vide bouteilles cinquante ans, et la bouche surtout qui note et synthétise cette physionomie d'huissier villageois, cette bouche taillée en valve, qui le fait ressembler au Cra- cheur de la rue des Pierres dans l'exercice de ses fonctions. M. De Bruyn a commencé Termon de par s'associer un ancien notaire avec lequel il a mené diverses spéculations immobilières. Il avait alors des cartes de visite extraordinaires qui rappellent les agences Tricoche et Cacolet Il faisait aussi le commerce des huiles, bour sicotant dans la vieille maison de banque et de commerce que dirigeait son père. Insensible ment, l'ex-subrçgé tuteur a étendu ses opéra tions. Il est devenu administrateur et gros actionnaire du chemin de fer Termonde-Saint- Nicolas. Lancé aussi dans diverses sociétés in dustrielles, entr'autres celle des Alcools purs, imaginée par Philippart, et dont M. De Bruyn est resté l'administrateur même après sa nomi nation de ministre. Son arrivée au pouvoir a fait déborder fond les réservoirs de sa vanité. Quelques membres de sa famille, entre autres son grassouillet et amphigourique beau-frère, le petit Schellekens, qu'il a attaché son cabinet, étant chevaliers», M. De Bruyn s'est mis en tête que lui aussi des cendait d'un monsieur qui a tenu.la bride de Henri IV la bataille d'ivry. Et en 1889, toute la famille, ce convoquée Termonde, a inau guré une galerie de portraits pharamineux, commis par un chef d'école de canton, et poi- traillés chacun d'écussons flamboyants. Depuis cette époque, M. De Bruyn assiège le conseil héraldique pour taire déclarer par celui que la Maison de Habsbourg-Lorraine a plusieurs fois sollicité l'alliance De Bruyn au xvi® siècle. Au ministère, un des ministres les plus réjouissants que l'on ait connus. En Décembre 1891, il a demandé officiellement, par dépêche signée adressée au département de la guerre, si l'on verrait quelqu'inconvénient ce que les bestiaux ayant succombé la pneumonie dans la province de Liège, fussent consommés par l'armée C'est lui aussi qui, en Février 1891, écrivit en marge d'un dossier cette lumineuse décision Nous sommes d'accord, mais il faut faire le con traire. Sous le veston ministériel, prodigue l'amabi lité, et court, semble-t-il, obstinément après la popularité. A fait, sous ce rapport, quelques du pes, même gauche où on le croit profondément ridicule mais inoffensif et doux. Bien de moins exact que cette trompeuse apparence. Sous ce bon garçonnisme affecté. a prometteur de bon jour perpétuel, se disant' prêt satisfaire, contenter, sommeille un sectaire vipérin des mieux conditionnés. Promet tout et n'accorde jamais rien. A ce point de vue, le ministère, où il est difficile de jouer sans cesse cette comédie et où les bons enfants en simili n'ont pas d'échap- Çatoire, a déjà contribué le percer jour. A ermonde, c'est fait depuis longtemps. Personne ne se laisse plus prendre cette teinte gaieté, cette gentillesse rustaude qui sonne mal, ce flux de choses doucereuses qui découvre le sot, mais a la prétention de cacjier le faux bonhomme. Une anecdote pour finir, qui met bien cette cervelle son point. En 1890, son cabinet avait dressé une liste de croix civiques donner des fonctionnaires dépendant de son département. On la lui soumit Il y a la bien des noms, dit-il, trop de noms Je ne signerai que le quart de ces nomi nations. Et aussitôt, prenant la feuille, il la pointe de sa main et met un astérique l'encre en regard de chacun des noms qui lui semblaient mériter une faveur spéciale. Le lendemain, M. De Bfuyu fait appeler son chef de cabinet J'ai parlé de cette affaire de décorations au conseil, et j'ai changé d'avis. 11 faut nous faire des amis. La liste que vous m'avez soumise d'abord va lait mieux. Envoyez-la au Palais. Tout entière, ,M. le ministre Nonce serait trop. Enlevez ceux qui sont marqués d'un astérique Un député français, M. Salis, a déposé la pro position suivante sur le bureau de la Chambre Art. 1. Le travail dans les prisons par voie d'entreprise ou de régie indirecte, est supprimé. Art. 2. La main-d'œuvre pénale ne pourraêtre utilisée que par voie de régie directe et pour les travaux des divers services de l'État. Art. 3. A l'avenir, les travaux exécutés dans les établissements de charité et les communautés religieuses seront soumis l'impôt, au droit fixe et au droit proportionnel des patentes. Voilà une idée absolument juste il est inique que des entrepreneurs particuliers profitent du travail prix réduit fourni par les prisonniers, au détriment des ouvriers honnêtes qui n'ont pas la chance d'être condamnés. D'autre part, il est fort équitable de soumettre les communautés religieuses, ouvroirs et cou vents industriels l'impôt, au droit fixe et au droit proportionnel et patentes. La proposition Salis tend purement et simple ment, pour les ouvroirs et couvents, ramener ces établissements au droit commun. Attendons nous voir les organes religieux crier la persécution 5—=«83*=»: Une nouvelle découverte médicale. Nous avons eu occasion de parler de la découverte faite par le Dr Brown, de Londres, pour la guérison de la phtisie. INJECTION PEYRARD, Plus de Mercure, plus de Copahu ni Cubèbe. L'injection Peyrard est la seule au monde ne contenant aucun principe toxique ni caustique, guérissant reellement en 4 et 6 jours. Rap- fiort Plusieurs médecins d'Alger ont essayé 'Injection Peyrard sur 232 Arabes atteints d'é coulements récents ou chroniques, dont 80 mala des depuis plus de 10 ans, 60 depuis 5 ans, 92 de 4 jours 2 ans. Ce résultat inouï a donné 231 guérisons radicales après 6 8 jours de traite ment. Deuxième essai fait sur 181 Européens a donné 181 guérisons. Ont constaté l'excellence les docteurs Belari, Ferrand, Ali-BOulouk, etc. Chez l'inventeur E. PEYRARD, place du Capi- tole, Toulouse, et dans toutes les pharmacies. Dépôts. Bruxelles Frédrix, boul. du Nord, 1 Pèlerin, 12, rue de l'Ecuyer, Delacre, Mont, de la Cour. Le meilleur Purgatif GRAND ASSORTIMENT DE A LA LIBRAIRIE DU JOURNAL. Et voilàs'est-il écrié, et voilà pourquoi ma fille est muette Si nous opposons cet échange de cordialité rèser- vé aux bons ouvriers, cette entente intime avec les patronsque don peut appeler la paix sociale, cette autre situation de la grève noireavec son cortège de misèrespour abuser les ouvriers par des illusions irréalisables, en proclamant la lutte outrancenous u devons nous estimer heureux d'accorder aux bons ou- vriers cette distinctionrécompense de loyaux servi- ces, de dévouement leurs patrons u Oui, messieurs, j'ai été émerveillé de ce que j'ai aperçu Liège ce lanc d'epreuves. Chaque fois qu'il y aura une inauguration Liège, et un banquet la clef comme celui-ci, je serai heureux de me montrer dans votre ville, Les forts, dit-il, sont les ressorts des peuples... L'agriculture et l'industrie sont les mamelles de la nation. Les étalons de gros trait sont pour les cultivateurs de véritables poules aux œufs d'Or On produisait dans le temps le bidet, quand le be soin s'en faisait sentir. Vous avez devant vous, s'écria-t-il un certain moment, en montrant M. Malou, un homme qui est l'éléphant de notre parti. Messieurs et chers amis, représentant depuis dix ansdans les arrondissements frères de Saint- Nicolas et Termondeles races ovine et porcine, permettez-moiMessieurs Oui oui (Appl.) Oui. Messieurs et amis, représentant depuis dix ans la race bovine.... C'est vrai C'est vrai Très bien Bravo Léon De Bruyn, ancien membre de conseil de famille ex-subrogé tuteur. (Etoile Belge). Les journaux anglais reviennent sur ce sujet intéres sant Dans toutes les médications que la science a tentées, dans toutes les remèdes que les charlatans ont prônés pour la guérison de la phtisie, il y a des narcotiques, dit le Dr Brown morphine, opium, belladone, médicaments qui ne produisent qu'un soulagement trompeur. Ces produits constipent le malade, lui ôtent l'appétit et malheureusement ne le guérissent jamais. Tout autre est la médication par l'iodine, qui ne ren ferme ni opium, ni substance narcotique d'aucune sorte elle ne constipe pas, les enfants aussi bien que les grandes personnes peuvent l'employer sans danger. Pour la guérison de la phtisie, il faut non seulement arrêter le développement du microbe, mais encore soutenir les forces du malade. L'iodine du D1 Brown renferme des médicaments remplissant ce double but. En même temps que le principe nommé l'iodine agit sur les poumons, d'autres éléments reconfortent les organes débilités et raniment l'appétit. Les cures nombreuses obtenues en Angleterre sont là pour attester l'efficacité de l'iodine, qui est certainement, on peut l'affirmer, le Baume universel. ex-pharmacien a alger. 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Le Progrès (1841-1914) | 1892 | | pagina 3