État-Civil d'Ypres,
Marché d'Ypres.
SANTÉ A TOUS, AX™jfT
Le plus agréable
Le meilleur Purgatif
INJECTION PEYRARD,
Plus de Mercure, plus de Copahu ni Cubèbe.
L'injection Peyrard est la-seule au monde ne
contenant aucun principe toxique ni caustique,
guérissant réellement en 4 et 6 jours. Rap-
fiort Plusieurs médecins d'Alger ont essayé
Injection PeyrarcL sur 232 Arabes atteints d'é
coulements récents ou chroniques, dont 80 mala
des depuis plus de 10 ans, 60 depuis 5 ans, 92 de
4 jours 2 ans. Ce résultat inouï a donné 231
guérisons radicales après 6 8 jours de traite
ment. Deuxième essai fait sur 181 Européens a
donné 181 guérisons. Ont constaté l'excellence
les docteurs Belari, Ferrand, Ali-Boulouk, etc.
Chez l'inventeur E. PEYRARD, place du Capi-
tole, Toulouse, et dans toutes les pharmacies.
LU REVALENTA ARABICA DU BARRY
DE LONDRES.
Citoyens, l'Allemagne a déclaré la guerre l'alliée
de la France. Les ministres que vous avez investis du
soin de garder l'honneur national viennent de délibérer
sur les graves nouvelles que Paris a reçues aujour
d'hui. J'ai le devoir de vous dire qu'ils ont été unani
mes dans leur résolution. La France tiendra sa pro
messe... Ce soir même, elle demande l'Allemagne de
retirer la menace qu'elle dirige contre notre alliée.
Des applaudissements frénétiques accueillent cette
déclaration. L'enthousiasme est au comble et confine
au délire. Fort point pour la santé de Paris, que
guette la fièvre chaude, un orage éclate et la pluie qui
tombe torrents dissipe les rassemblements.
La réponse de Berlin ne faisant doute pour personne,
l'ordre de mobilisation des troupes a été expédié en
même temps que l'ultimatum français. L'empereur al
lemand en reçoit la nouvelle Thorn et donne de son
côté l'ordre de mobiliser les treize corps d'armée qui
forment sa réserve. Puis il quitte sa frontière orientale
pour oc porter sur le Rhin. T! ne peut plus être ques
tion pour lui de compter, pour vaincre, sur le nombre
de ses soldats ayant faire face sur chaque flanc un
ennemi redoutable, il doit suppléer la supériorité
numérique par l'imprévu des mouvements et l'origina
lité des tactiques. Or, la frontière française de l'Est est
si formidablement armée que la guerre y sera néces
sairement longue et fastidieuse, sans grandes chances
de succès de part ni d'autre. La seule route d'invasion,
pour les forces allemandes, passe désormais par la Bel
gique.
La Belgique est pays neutre, il est vrai, et sa neu
tralité est garantie par les grandes puissances. Mais
que devient une garantie pareille le jour où ces puis
sances sont en guerre On dit couramment Berlin
que l'Allemagne a acheté ou arraché la Belgique une
convention secrète qui lui donne le passage libre, avec
l'usage des lignes ferrées pour ses troupes.
Cela posé, le plan de campagne arrêté Berlin serait
le suivant sept corps d'armée sont engagés contre la
Russie, sous le commandement du roi de Saxe. Restent
treize corps d'armée et un nombre correspondant de
brigades indépendants de cavalerie, mettre en ligne
contre la France. Une première armée, sous les ordres
du prince,Albert de Prusse, va traverser la Belgique
par Verviers, Liège, Namur et Charleroi, pour fran
chir la frontière française entre Maubeuge et Rocroi.
Cette armée se composera de six corps, le 7e, le 8e, le
10e, te 11e," ie jo= et la garde elle cumpte parmi sea
chefs les généraux de Meerscheidt-Hullesem, von der
Burg, de Versen, d'Albedyll, de Loë, etc.; l'empereur
en suit les opérations avec le chef d'état-major général
de Schlieffen et la plupart des princes allemands la
cavalerie est commandée par le grand-duc Frédéric de
Bade. La seconde armée se compose des 9e, 14e et 15e
corps concentrée Trêves, elle doit traverser le
Luxembourg avec la complicité du grand-duc et suivre
la ligne" du chemin de fer de Bruxelles Arlon, pour
franchir la frontière française entre Montmédy et Sé-
dan, et attirer de ce côté les forces massées autour de
Verdun. Cette diversion aura pour objet de faire le jeu
de l'armée d'opérations qui s'avance par Namur et
Charleroi. Cet objet atteint, avec ou sans bataille, la
seconde armée se dégagera pour se porter sur Mézières
et tenter d'effectuer sa jonction avec la première. Dans
cette tâche ardue, elle aura lutter contre de grandes
difficultés matérielles, travers la région des Arden-
nes, pour maintenir sa ligne de communications. Aussi
est-elle pourvue d'une cavalerie puissante sous les or
dres du général de Kleist.
L'état-major allemand reconnaît volontiers qu'il lui
sera peu près impossible, dans cette hypothèse, d'em
pêcher l'invasion immédiate de l'Alsace-Lorraine par
les Français, tout au moins jusqu'à la rive gauche du
haut Rhin. Mais tout n'y sera pas couleur de rose pour
eux spécialement en .matière de transports et, d'autre
part, en face de la trouée des Vosges, ménagée des
sein comme un traquenard par le génie français, entre
Toul et Epinal, la troisième armée allemande, formée
des 13e, lr et 2e corps bavarois, sous le commande
ment du prince-régent de Bavière, prendra position
derrière la Meurthe, entre Lunéville et Saint-Dié.
Quant aux Français, en présence de la violation du
territoire belge par les armées allemandes et d'une at
taque imminente sur la ligne la plus faible de leur fron
tière nord, ils ont naturellement modifié leur plan
général de campagne. Au lieu de masser quatre corps
d'armée seulement dans le triangle de la Fère-Soissons-
Laon deux sur la Meuse et dix entre Verdun et Bel-
fort, avec trois corps sur les Alpes et un dans le camp
retranché de Paris, ils doivent de toute nécessité pren
dre des dispositions nouvelles.
En conséquence, <sept corps d'armée, les lr, 2e, 3e,
4e, 9e, 10e et 11e, vont se porter dans le triangle la
Fère-Soissons-Laon, et vers la frontière nord l'ouest
de la pointe de Givet. Le général Saussier les comman
de en personne. Une seconde armée, formée des 5e et
6e corps, borde la Meuse au nord-est, sous les ordres
de Carrey de Bellemare. Six corps seulement (au lieu
de dix), les 7e, 8e, 12e, 13, 17e et 18e, restent sur la
frontière de l'Est en deux armées, commandées l'une
par Galliffet et l'autre par Davout. Trois corps sous les
ordres de Thomassin, gardent les Alpes, et un corps
Paris.
Aux dernières nouvelles, les choses en sont là. Nous
verrons prochainement quel sort nous réserve le ha
sard des combats. (Temps).
La découverte du Dr Brown continue faire beaucoup
de bruit dans tous les cercles de Londres. Les journaux
anglais ont fait interviewer le célèbre docteur pour savoir
sur quoi il basait sa méthode et le succès des guérisons
des maladies de poitrine que l'on enregistre chaque jour
par centaines.
L'anatomie pathologique, a répondu le docteur Brown,
prouve que l'on constate fréquemment Sur des sujets morts
de toute autre maladie que la phtisie, des tubercules ou
même des cavernes qui ont fini par se cicatriser sans avoir
amené la terminaison fatale.
Les tubercules de la phtisie ont une tendance la
transformation fibreuse. Il suffirait donc pour la guénson
de la phtisie de favoriser cette transformation par tous les
moyens, parce que la guérison peut toujours en résulter,
même dans les cas en apparence les plus désespérés.
La phtisie est, dans toute la force du terme, une
consomption, c'est-à-dire une maladie qui consomme du
carbone. Si la provision de carbone n'est pas suffisamment
renouvelée, elle l'emprunte l'organisme mais si nous
avons soin de lui donner en pâture tout le carbone néces
saire, nous finirons par avoir raison de sa voracité.
Partant de là, il est absurde d'administrer un ma
lade atteint d'une affection pulmonaire des médicaments
uniquement faits pour calmer la toux opium, morphine,
belladone, aconit, etc., dont l'effet sédatif empêche l'ex
pulsion des produits morbides en même temps qu'il en
traîne, par contrecoup, une aggravation du mal.
Tout ce qu'il faut au phtisique, c'est un grand appétit,
avec l'alimentation la plus riche en carbone. Du moment
où un phtisique mange et que l'on trouve le moyen d'arrê
ter le développement du microbe, la partie est gagnée.
L7odine, en liquéfiant les sécrétions, permet leur
prompte expectoration elle développe puissamment l'ap
pétit et aide énergiquemenl la reconstitution organique
des malades affaiblis et anémiés.
Le principe que j'ai dénommé Iodine engourdit le
microbe ei le met dans un état léthargique or, si en
même temps nous trouvons moyen d'administrer au ma
lade des médecines qui. sans nuire sa santé, le fortifient
et lui donnent un grand appétit, les tubercules et même
les cavernes vont se cicatriser et le poitrinaire sera sauvé.
Ce n'est pas en un ou deux mois que la guérison sera
radicale, le malade devra suivre le traitement pendant
longtemps nuis le plus souvent au bout de 30 jours on
remarquera déjà une grande amélioration.
Voilà qui va révolutionner le monde médical et scienti
fique, mais surtout le monde de ceux qui souffrent de la
poitrine, et ils sont nombreux sous notre climat, rien
moins que tempéré.
rf»fTiomomiiniii
M. ME1EB, dentiste de Courtrai, a l'honneur d'infor
mer l'honorable public et sa nombreuseclientèle que son
cabinet dentaire est transféré chez M'"* veuveVAN Kemmel,
Grand'Place, 5,.Ypres, où il seraà consulter tous les Same
dis, comme d'habitude, de 9 heures du matin, 2 heures
de relevée.
Pour vos factures, entêtes de lettres, etc., n'employez
que du Papier Royal Lyon en vente au bureau du Journal
et chez les imprimeurs-papetiers.
i ii
ex-pharmacien a alger.
du 5 au 12 Février 1892.
Naissances: Sexe masculin, 6, idem, féminin, 6.
Mariages
Julien Eeckhout, cordonnier et Louise Six, tailleuse.
Théophile Vanelstlande, cantinier et Eugénie Bollaert,
servante.
Décès
Caroline Verfaeillie, 7a ans, ménagère, épouse d'Ignace
Vlaeminck, rue Neuve. Pierre Margot, 73 ans, cordon
nier, époux de Virginie Doussy. Charles Bouvier, 73
ans, coiffeur, époux de Nathalie Vandam.me, Marché au
Bois. Désiré Qualy, 71 ans, sans profession, veuf de
Mélanie Feys, rue de Menin.Pierre Angillis, 68 ans,
sans profession, célibataire, rue de Lille. Louis Déporté,
22 ans, menuisier, époux d'Hélène Liebaert, rue de Menin.
Enfants au-dessous de 7 ans Sexe Masc. 3, id. fém. 2.
ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains,
fourrages et autres produits agricoles, vendus le
13 Février 1892.
NATURE
des
GRAINSETDENRÉES
quantités
vendues
kilogrammes
prix moyen
par
cent
kilogr.
poids mcu
de
l'hecto
litre.
10,800
21 23
80
Seigle
6,600
18 37
73
4,100
16 00
44
700
22 00
80
Féveroles
3200
23 00
80
Pommes de terre
4,000
9 00
Beurre
8,357
300 00
OEufs le quarteron
1 70
rendue sans médecine, sans purges et sans frais, parla délicieuse
farine de santé
Guérissant les dyspepsies, constipations habituelles les plus re
belles, gastrites, gastralgies, phthisie, dyssenterie, glaires, flatus,
aigreurs, acidités, pituites, phlegmes nausées, renvois, vomisse
ments, même en grossesse diarrhée, coliques, toux, asthme, ca
tarrhe. influenza. grippe, étourdissements. bruits dans la tête et
les oreilles, oppression, langueurs, congestion, névralgie, laryn
gite. toutes fièvres, névrose, dartres, éruptions, insomnies, mélan
colie, faiblesse, épuisement, paralysie, anémie, chlorose, rhuma
tisme, goutte, tous désordres de la poitrine, gorge, haleine, voix
des bronches, vessie, foie, reins, intestins, muqueuse, cerveau et
sang. Aux personnes phthisiques, étiques et aux enfants rachiti-
ques elle convient mieux que l'huile de foie de morue. 46 ans
de succès, 400.000 Cures annuelles, y compris celles de Madame
la duchesse de Castelstuart. Maréchal le duc de Pluskow, Madame
la marquise de Bréhan, lord Stuart de Decies. pair d'Angleterre,
M. le docteur professeur Dédé. Sa S-intelé feu le Pane Pie IX. Sa
Majesté feu l'Empereur Nicolas de Russie, etc. Elle cstégalemenl le
meilleur aliment pour élever les enfants chétifs dès leur naissance,
et tout âge, étant bien préférable au lait et aux nourrices pour
les convalescents c'est le meilleur réparateur des forces.
Voici un extrait de 400,000 Cures
Expérience du Docteur Ravaud
Witry-les-Reims (Marne), le 22 Octobre 1890.
Je fais personnellement usage de la Revalenta et la prescris mes
malades, particulièrement dans les affections du tube digestif, et
dans tous les cas où il y a intérêt soutenir et ranimer les forces
des malades j'en ai toujours obtenu les meilleurs résultats.
Dr L. RAVAUD.
Cure N" 120,624 M. le Dr A. Vermeulen, d'Anvers, écrit, le 16
Octobre 1888 J'ai prescrit avec le plus grand succès et plusieurs
reprises, votre Revalenta. En ce moment encore, je traite un enfant
qui ne devra la vie qu'à elle.
Cure n° 118,480 M. le Dr Elmstie écrit Votre Revalenta vaut
son pesant d'or.
Cure N» 587.322 Depuis 1864, je me suis toujours guérie dn
mes dyspepsies parla bonne Revalenta du Barry et me trouve très
bien quoique j'aie 75 ans passés En Février dernier je ne pouvais
plus rien digérer, je me suis mise encore la Revalenta et ee
Mars, je mangeais de tout comme tout le monde et rien ne me
faisait mal. J'ai l'honneur,etc., M"« Gaugeling, 16, rue Bernard-
Palissy, chez les Religieuses Augustines, Tours, 2 Juillet 1891.
Cure N» 100,452 D'une inflammation de la vessie, de 8 ans.
M. le Professeur de Chimie Dédé, Paris, écrit La Revalenta m'a
débarrassé en peu de jours d'une horrible torture de la vessie qui
avait résisté les traitements des meilleurs praticiens pendant huit
ans. Et j'ai depuis observé les excellents effets de cette admirable
farine sur beaucoup d'adultes et enfants, souffrant des maladies
les plus variées que je ne veux pas manquer de vous exprimer mon
admiration de votre heureuse découverte. Paris, 25 Avril 1862.
Cure N° 63,476 :M. le curé Comparet, de dix-huit ans de dys
pepsie, deg.stralgie.de souffrances de l'estomac, des nerfs, fai
blesses et sHeurs nocturnes.
Quatre fois plus nourrissante quela viande, sans jamais échauffer,
elle économise encore 50 fois son prix en médecines et répare les
constitutions les plus épuisées par l'âge, le travail ou les excès
quelconques. En boites. 1/4, kit., fr. 2-25; 1/2 kit., 4 fr.; 1
kil., 7 fr.; 2 ly2 kil., 16 fr. 6 kil36 fr soit environ 20 c. le
repas. Aussi L* Revalenta chocolatéeElle rend appétit, bonne
digestion et sommeil rafraîchissant aux personnes les plus agitées
En boites de 2 fr. 25,4 fr. et 7 fr. Envoi franco contre man
dat poste. Dépôt partout, chez les bins pharmaciens et
épiciers Du 11a«*t et Cie, limited. Agent général pour la
Belgique. M. Emile TIMMERMANS rue Rouppe, 2, Bruxelles.
Dépôt YPRES, Slassin, successeur Libotte, pharmacien.
Dehouck, pharmacien.
A. Delhaize et C».