ASSOCIATION LIBERALE Chronique locale. SOIRÉE DE FAMILLE La dynamite en Italie. Il n'y a pas eu de scène de mutilation. L'Etal n'a pas eu non plus, comme on la pré tendu, réprimer la révolté de tout un village. Le malheureux M. Rousseau a été simplement victime de la vengeance particulière d un petit groupe de natifs. Des troupes ont été envoyées sur les lieux non pour détruire le village, mais pour s'emparer de la personne des coupables en vue de l'enquête et des poursuites judiciai res exercer. 1 Nous avons félicité le bourgmestre pour la ■entillesse qu'il a eue de faire jouer le carillon e Lundi de Pâques au moment où la Société des Anciens Pompiers débouchait sur la Grand'- Place. Le Journal d'Ypres nous apprend que son excellent bourgmestre ne s'est pas rendu coupable d'une telle profanation de son beau carillon et qu'il n'a nul lement démérité de son estime (de celle des 21 rédac teurs). Il parait que le carillon a joué l'occa sion de la bénédiction du drapeau du Ziehentroost et en l'honneur de la Fanfare catholique Nous ne pouvons ajouter foi au dire du Journal nous ne croyons pas que le bourgmestre ait pu rêter la main la comédie de la bénédiction 'un morceau de soie, fût-elle même accompa gnée de quelques individus munis d'instruments Besson et se die lisant musiciens. Elus mal pour cela) est arrivée aux abords des Hal- s, notre (sic) beffroi a été tellement épatéahuri et épouvanté qu'il s'est mis trembler comme une feuille, et toutes ses clochettes avec lui. Mais non, malin confrère, vous avez mal compris le jeu du beffroi. Lorsque la Société, cause de vos insom nies, débouchait de la rue au Beurre, le beffroi a été tellement épaté de la voir si nombreuse et si bien organisée qu'il s'est mis danser de joie. A l'issue de la grrrrrrrrrrande comédie qui s'est passée l'église S' Martin, une autre a été jouée S1 Laurent. Le doyen Boone a prononcé un petit discours. Le Journal d'Fpres nous en donne un faible résumé. Entre autres balivernes le doux pasteur prêche la révolte vous devez vous unirdit-il, pour résister tout ce qui n'est pas famand et catholique. Donc guerre aux Wallons et tous ceux qui ont l'audace de ne pas penser comme vous. Ne disait-on pas que le doyen Boone était un mouton Le bourgmestre aussi y a été de son petit bo niment. Mais le premier magistrat de la ville a été pluscirconspect. Les temps sont passés dit-il, où le catholique devait tout endurer sans se plaindre. La rueles emploisles avantages de toute na ture lui sont aujourd'hui accessibles aussi bien qu'aux libéraux. Et si d'aventureil se voit encore insulté ou assailliil ose se défendre et riposter. Sans vous engager être des batailleursje vous demande tous d'être des lutteurs de travailler ènergiquement au succès durable de notre causesans tolérer plus long temps les menaces et les vexations de vos adversaires. Tous ceux qui savent lire entre les lignes com prendront ce que M. Surmont n'a pas osé dire ouvertement. 11 a été plusvoilé que le doux pasteur Boone peau de mouton. Société pour la propagation de l'enseignement par l'aspect. Y PRES. Lundi 2 Mai 1892, dernière conférence avec projections photographiques-lumineuses, 8 heures du soir, en la Salle de Spectacle (Place V andenpeereboom) sujet L'ILE DE JAVA.— MŒURS ET COUTUMES DES JAVANNAIS; par Eug. Veulemans, ancien planteur l'île de Java. Nous avons reçu trop tard pour être inséré le compte-rendu du dernier concert de la section Yproise du Willems-Fonds. Ce sera pour un prochain numéro. eocron»1.-- -■ Denier des Ecoles laïques. ET CONSTITUTIONNELLE DE L'ARRONDISSEMENT D'YPRES. Réunion généraleSamedi pro chain 7 Mai 1892, 3 heures de l'après-dîner, au local de l'Aigle d'Or, Grand'Place. LUNDI 2 MAI 1892, 8 1/2 heures du soir, scientifique et récréative donnée par le professeur ADRIEN, Illusionniste Américain, Ex-pensionnaire des Folies-Bergères de Paris, et du Musée du Nord de Bruxelles. premiere partie. Les Merveilles J Métamorphose. Expériences nouvelles. deuxième partie Prestidigitation moderne. La Quille Japonaise, créée par M. Adrien. ENTRÉE LIBRE. N. B. Le professeur ADRIEN se recom mande aux familles, par le choix et la variété de son programme. On sait que la manifestation est interdite. Les socialistes ont décidé de la remplacer par une fête, qui aura lieu au local de la Populaire. On exécutera des chœurs et des orateurs pro nonceront des discours de circonstance. Le soir, concert instrumental. La gendarmerie de Liège sera renforcée de cinquante hommes. On annonce pour dimanche de nombreux meetings qui se tiendront de dix heures minuit Tilleur, Jemeppe et Seraing. Les anarchistes, dit la Meuse, déclarent, de leur côté, qu'ils apporteront l'appoint de leur concours aux organisateurs des réunions du 1er mai. On sautera, alors Il est certain qu'aucune manifestation ne sera autorisée. A Tilleur, la garde civique sera convoquée. A Seraing, le corps de gendarmerie sera ren forcé de douze hommes. Les deux anarchistes arrêtés ontété maintenus sous les verrous, malgré l'alibi qu'ils ont pu fournir. L'explosif employé était de la sébastine. L'état des victimes est aussi satisfaisant que possible. Les maisons habitées par les principaux magistrats du parquet de la Seine et les jures du procès Ravachol sont étroitement surveillées. Certains quartiers de Paris sont gardés vue en prévision de la journée de demain. Les lettres de menaces pleuvent de tous côtés; les fumistes s'en mêlent. Deux nouvelles arrestations viennent d'être opérées. La Conciergerie, où Ravachol sera in carcéré demain, sera gardée d'une façon toute spéciale. Une comparaison intéressante. Yoici, extrait de l'Industrie Vélocipédique, un curieux parallèle établissant un tableau des avantages comparés du vélocipède et du cheval La Tribuna, de Rome, annonce que l'on a lan cé un engin chargé de dynamite dans l'église du hameau de Monte-Rotondo. Personne ne se trou vait dans l'église. La nuit dernière, un nouvel attentat a eu lieu contre une habitation particulière deux arres tations ont été opérées. Une trentaine d'anarchistes ont été arrêtés Livourne. La presse romaine est unanime dire que la peur des anarchistes n'a pas été sans exercer son influence sur les jurés de Paris. Le gouvernement espagnol a envoyé Bilbao cent mille pesetas que l'on distribuera aux ou vriers sans travail, afin d'éviter des désordres. La concentration des troupes continue dans les provinces en prévision du 1er mai. gène Au momentdit le Journal d'Ypres, où la musi que chic (c'est le nom qu'il donne la musi que des Anciens Pompiers qui ne s'en porte pas Pour le Comité Eug. YEULEMANS. Liste précédente, fr. 67,778-56 Boîte du Saumon, 29-90 Collecte au Sultan, 3-41 Boîte de Hollebeke, 4-72 Demain c'est un autre jour, 2-00 Boîte du Sultan, 3-80 Collecte au Monarque, 1-25 Produit net des bals du carnaval, 300-00 Collecte chez Bossaert, 1-80 Total fr. 68,125-44 Dépenses jusqu'à ce jour fr. 63,846-61 Reste en caisse fr. 4,278-83 ■■<«aaiXMQOaa»»i» Salle du Café du Saumon. Great Attraction Le 1er Mai Liège. Dans le bassin de Seraing. L'explosion du restaurant Véry. VELOCIPEDE. En s'adressant un bon fabricant, et sans qu'il soit nécessaire de s'y connaître, on peut avoir une bonne machine pour 400 ou 500 francs. Ne mange pas et dépense 5 ou 6 fr. d'huile au maxi mum, par an, en roulant tous les jours. N'exige que peu de soins qu'on peut donner soi-mê me. Facile loger et ne sent pas mauvais Toujours prêt marcher, facile réparer sans grands frais même en route. N'est pas ombrageux, do cilité parfaite Ne rue ja mais, cabriole tout au plus entre les jambes des mala droits. Même en cas d'acci dent imprévu, le cavalier peut s'en tirer bon comp te chutes peu dangereuses. Jamais las peut parcou- rirde grandes distances sans faligue considérable pour son cavalier très économi que en voyage. S'embarque en chemin de fer pour 10 cent, en France). A l'étape, le cavalier n'a s'occuper que de sa propre personne, la machine est toujours prête repartir, et peut se passer pendant un certain temps d'être net toyée. CHEVAL. Coûte de 800 2,000 fr. si l'on veut être peu près monté, et il faut être très connaisseur pour ne pas être trompé. Entretien coûteux 5 600 fr. par an, bas mot. Impose des soins minu tieux et dégoûtants, pour lesquels un domestique est nécessaire. Exige une écurie spéciale et répand une odeur dés agréable. S'use ne rien faire hors de service chaque instant maladies nombreuses. Un cheval couronnéperdla moi tié de sa valeur, et l'on n'est jamais sûr du lendemain. Stupidement peureux prend le mors aux dents pour un rien. Plus fort que le ca valier, qui ne le mène que par la douceur si la peur ou la fureur le rendent in sensible, il n'y a rien faire et les meilleurs cavaliers y laissent leur vie. Se faligue vite et fatigue plus vite encore son cavalier. Coûte très cher en voyage. S'embarque dans le train, mais pour beaucoup pluseber Veut être soigné, étrillé, bouchonné, avoiné,etc.,etc., et ne peut repartir qu'après avoir bu. Or, pour boire, il doit être refroidi, sous peine de refroidissement. Explosion dune poudrière. Une poudrière a fait explosion hier Cartha- Il y a eu 4 blessés.

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Le Progrès (1841-1914) | 1892 | | pagina 2