Chronique locale.
Hambourg.
Concours général
de l'enseignement moyen
du 1er degré.
SOCIÉTÉ DES ANCIENS POMPIERS
AVIS.
Grand Concours
au Ratier-Club-Yprois.
A partir de la même date, le taux delà taxe
provinciale sur les chevaux sera réglé de la ma
nière suivante
APour les chevaux de luxe, 20 fr. par tête
A partir de la même date, il sera établi
1° Une taxe de 10 fr. sur chaque vélocipède
2° Une taxe de 50 centimes additionnels au
principal de la patente spéciale établie par les
lois des 24 Janvier 1849, 24 Mars 1873 et 18 Mars
1874 sur les bénéfices nets des sociétés anonymes,
des sociétés en commandite par actions, clés as
sureurs belges et étrangers opérant en Belgique.
La députation permanente est chargée d'arrê
ter un règlement propre assurer la perception
des nouvelles taxes.
De plus, la députation permanente est autori
sée
1° A convertir au type de 3. p. c., et aux con
ditions les plusfavora'bles, l'emprunt de2,500,000
francs autorisé par arrêté royal du 25 Janvier
1875
2° Aémettre un nouvel emprunt pour pourvoir
au remboursement de l'emprunt de 1875
3° A élargir le nouvel emprunt contracter
jusqu'à concurrence de 3,500,000 francs de capi
tal nominal.
L'extension de l'emprunt sera consacré l'exé
cution de travaux d'utilité publique décrétés ou
décréter par le conseil provincial et d'autres
dépenses voter par le dit conseil.
Nous empruntons une chronique du Petit
Journal celle intéressante description de Ham
bourg
La grande ville d'Allemagne où le choléra
vient de faire une si furieuse descente est plus
qu'une grande ville. C'est une capitale large
allure.
Hambourg produit une sensation grandiose.
L'Elbe y est couverte de navires. La tradition
nelle forêt de mâts pousse là dans toute sa sévé
rité. Des quais en longueur inouïe un va-et-vient
sur le fleuve, incessant, bien plus vivant qu'à
Anvers trois-mâts, grands vapeurs, transatlan
tiques, charbonniers, bâtiments de toute sorte
et de tout tonnage montent et descendent
toute heure, reliant Hambourg la mer par le
perpétuel acheminement des bateaux.
La ville est immense, sur la rive droite de
l'Elbe mais comme si son étendue ne lui suffi
sait plus, elle a absorbé Altona, une autre ville
de 70.000 habitants, bâtie liane de coteau, sur
la même rive, et qui n'est plus qu'un de se3 fau
bourgs.
Les maisons qui forment le vieux Hambourg
donnent bien l'idée de l'ancienne ville hanséati-
que. Sur quelques canaux adjacents grouillent
des chalands, des péniches sans nombre. Les dé
chargements s'opèrent directement, par des lu
carnes, l'instar des docks de Londres, avec
cette différence que le trafic des chalands s'opè
re encore, là, dans une infinité de ruelles basses,
construites au quinzième siècle, si tortueuses, si
pittoresques, mais sales aussi comme il convient.
C'est probablement dans ce quartier du bord de
l'Elbe que le choléra sévit le plus fort.
Combien d'habitants représentent les quel
ques milliers do maisons de la vieille ville, je-ne
saurais le dire, mais ce qu'il y a de certain, c'est
que, cette part faite l'ancien temps, le visiteur
ne trouve plus Hambourg, sur des espaces
énormes, que belles rues modernes, maisons su
perbes, hôtels somptueux, cafés même oui,
cafés l'instar de Paris, et où l'on affecte de
ne pas dire un mot de français, ce qui parait
comique Vous n'y trouverez pas deux journaux
français. On les proscrit.
Au centre de la ville, près de la Bourse mo
numentale et encadré par de magnifiques pro
menades, se trouve l'Alster, un lac carré qui a sa
navigation vapeur, pour passagers seulement,
et ses cygnes, comme le bassin des Tuileries.
Cette pièce d'eau, dont les dimensions sont énor
mes, donne la ville haute une originalité singu
lière. C'est d'ailleurs un genre dans le Nord de
l'Europe Copenhague a la sienne, sur laquelle
on patine en hiver.
n Mais l'Alster, sillonné de bateaux-mouches,
n'est pas tout ce qui séduit le voyageur. Si c'é
tait tout, Hambourg ne serait qu'une villo de
province allemande.
Où la capitale s'indique au touriste, c'est
quand il traverse d'innombrables lignes de che
mins de fer et de tramways, les uns et les autres
passaut au milieu de la ville, contournant les
monuments, longeant les avenues, pénétrant
dans certaines allées des parcs, qui sont nom
breux et bien plantés de grosses frondaisons.
Derrière ces feuillages éclairés la lumière
électrique, on entend, le soir, de la musique et
le choc des verres, car les biergartens ou jardins
de bière sont, Hambourg, plus nombreux que
les parterres de fleurs dans nos jardins de Paris.
Puis c'est encore une série de bosquets,
de boulevards magnifiques, avec ronds-points,
avenues latérales, allées de cavaliers, beaucoup
plus gais que Hyde-Park, presque aussi mouve
mentés que nos Champs-Elysées, et l'on arrive
la plus belle avenue de Sankt-Pauli, qui relie
Hambourg Altona.
Je ne fus pas peu étonné de trouver Sankt-
Pauli, le soir, dix-huit cafés-concerts illuminés
comme l'Alcazar ou les Ambassadeurs. Partout
des flots de lumière électrique et de gaz, des fou
les avides d'entendre, et des chanteurs, et des
chanteuses, singeant en allemand toutes no3 bla
gues de Paris. Ma foi ce n'était pas trop mal.
L'ensemble de ces lieux de plaisir me parut
beaucoup plus près de notre genre que s'ils
avaient abrité des artistes anglais par exemple.
Tout cela est ponctué par les officiers cas
quette plate et sabre bruyant, par les bons
bourgeois de la ville, qui sont toujours liambour-
geoismême quand ils font leur service militaire,
par le3 belles dames de l'aristocratie et de la
ploutocratie, car il y a de grandissimes for
tunes Hambourg.
La population ouvrière est extraordinaire-
ment avancée dans l'étude des questions sociales.
Je ne dis pas qu'il n'y ait pas de misère mais
l'état général de la ville implique une aisance
relative dans la masse. Bref, la capitale maritime
de l'Allemagne donne la sensation de quelque
chose d'énorme, de grandiose, qui demande
être vu, étudié, suivi de près, et qui force l'ad
miration d'un ennemi.
On dit des peuples qu'ils ont le gouverne
ment qu'ils méritent.
Il semble qu'on puisse dire de même des
administrations communales en ce qui regarde
leurs organes dans la presse.
Jadis, quand le parti clérical était dans une
situation d'opposition dont, sans la fraude, il
ne serait jamais sorti, le Journal d'Ypres avait,
comme rédacteur habituel, un homme intelli
gent, instruit, maniant d'ordinaire avec mesure,
tact et esprit, une plume facile et correcte.
Depuis que, grâce aux plus cyniques fourbe
ries, ce parti est arrivé en maître l'Hôtel de
Ville, il a, comme défenseur et protagoniste,
l'individu le plu3 mal embouché des deux Flan
dres, une espèce de malotru et de mal élevé,
rappelant vaguement ces esclaves insulteurs que
les Romains attachaient aux pas des généraux
triomphants.
C'est dans l'ordre et c'était inévitable tel
maître, tel valet.
Et dire que cet écrivassier, mélange de Qua-
simodo, de rat d'égoût et de ratier, aussi brouillé
avec la grammaire et le style qu'avec la bien
séance et la vérité, se pose en censeur de la
conduite des autres et en professeur de conve
nances, si pas de morale
Ce serait faire pouffer de rire si ce n'était
révoltant d'impudence.
Et faut-il que la vaillante musique des An
ciens Pompiers offusque et agace nos maîtres
de par le billet marqué et le billet de ban
que, pour que le scribe en question, dans le
but de plaire ces fourbes triomphateurs, dé
verse sur elle, comme il l'a fait dans le dernier
numéro du Journalles flots d'une bile aussi
noire et aussi infecte que cotte boue des égoùts
dont il s'amuse parler en un autre article
éructé la suite, digne pendant du premier
Allez-y de pleine gueule, bravo... de plume
et ne vous gênez point
Vos inoptes diffamations et vos indignes insul
tes manquaient au renom de l'Harmonie des
Anciens Pompiers et, aussi, l'honneur de l'Ad
ministration que vos maîtres ont renversée par
la fraude et la corruption
^-=s<8Hc=<
Au concours en sciences naturelles des élèves de
la 3e des Humanités modernes, l'élève HOOREL-
BEKEThéophile du Collège communal
d'Ypres, dont nous avons annoncé dernièrement
le succès remporté en mathématiques, vient
d'obtenir le 6e accessit avec 73 points sur 100
et le 10e rang sur 158 concurrents.
Nous réitérons au jeune lauréat nos vives féli
citations.
DE LA VILLE D'YPRES.
L'Harmonie de la Société se rendra Dunker-
que le Jeudi, 22 Septembre. Les membres et
leur famille, désireux de participer cette ex
cursion, sont priés de se faire inscrire chez
M. Achille Thiebault, rue de Lille, ou les Mer
credi, 14 et Jeudi, 15 courant, 8 heures du
soir, la salle des répétitions, Café de la Bourse
rue Carton, 19.
Les personnes qui désireraient dîner avec
Messieurs les musiciens doivent le déclarer en se
faisant inscrire pour l'excursion.
Le départ d'Ypres aura lieu 6 h. 55. Réu
nion au Café du Commercerue des Chiens, 22, 6
heures.
Arrivée Dunkerque, 9 h. 32.
Départ de Dunkerque, 6 h. 33.
Arrivée Ypres, 9 h. 30.
Le coût du voyage, aller et retour, est de fr.
5-05 en 2e classe et de fr. 3-40 en 3e classe. Le
prix du dîner est de 2 francs.
Les listes seront définitivement closes le Diman
che, 18 de ce mois.
Nous apprenons que le Ratier-Club-Yprois
de fondation récente, donnera Dimanche, 18
Septembre prochain, au Café du Boulevard
près de la gare, 2 heures trè3 précises, un
grand concours de Chiens-Ratiers.
La société affecte ce concours 195 francs de
prix divisés en trois catégories.
En outre 3 raédaillles d'argent, 12 splendides
diplômes et une médaille d'or pour le champion
nat seront remis aux vainqueurs.
Nous avons la satisfaction de pouvoir annoncer
au public qu'un grand nombre d'inscriptions ont
été faites tant du pays que de l'étranger et que
le succès le plus complet couronnera cette fête.
On écrit de Poperinghe, le 13 Septembre
Un drame sanglant, qui a vivement ému les
habitants de Poperinghe, s'est passé dans un es
taminet de notre ville.
B. Pour les chevaux mixtes, 3 fr. par tête.
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Nos bons campagnards.