A nos lecteurs Le Soir-Noël État-Civil cTYpres, Marché d'Ypres. Un épouvantable incendie a éclaté la nuit de Dimanche Lundi, vers minuit et demi, dans une grande usine de mèches de cierges et de bougies, chez M. Vanden Bemden, chaussée de Ninove, n" 102, Molen beek-Saint-Jean Cette usine qui se développe sur près de quinze ares, est composée, outre l'habitation de M. Van den Bemden et les ateliers proprement dits, d'un grand magasin de denrées coloniales en gros, d'un magasin de drogueries et d'un vaste dépôt de pommes de terre avec écurie. C'est dans l'écurie que le feu s'est déclaré, sans quo l'on puisse dire comment et alors qu'un che val s'y trouvait. A peine aperçu, l'incendie avait pris des pro portions efirayantes lorsqu'on voulut sauver le cheval, la pauvre bête était déjà entourée de flammes, et il fallut la laisser dans le brasier. L'alarme fut donnée et de toutes parts arrivè rent les secours. Un quart d'heure après, le corps des pompiers volontaires, au grand complet, était sur les lieux ainsi que tout le personnel disponi ble de la police. Mais l'élément dévastateur avait progressé avec une rapidité telle que bientôt on se trouva dans l'impossibilité de conjurer le feu dans son loyer. Bien plus, l'incendie s'est com muniqué déjà l'usine de M. Vanden Bemden et d'immenses flammes s'élèvent au-dessus des bâtiments, avec des crépitements sinistres. Des nuages de fumée sont chassés avec violence par une bise glaciale, et les pauvres pompiers, transis, gelés, 11 degrés sous zéro, doivent montrer un courage et une volonté surhumaine pour protéger les bâtiments voisins. Partout se forment autour du foyer d'immen ses flaques d'eau qui sont aussitôt transformées en champs de glace rendant les manœuvres des plus périlleuses. On tombe, on glisse et, pour comble, l'eau qui recouvre les braves pompiers se congèle sur leurs vêtements, les enveloppant d'une couche durcie qui les accable. Aussi les secours sont-ils lents et pénibles, et le feu continue ses progrès. L'habitation deM. Van den Bemden est menacée et les meubles en sont enlevés la hâte par les voisins, des ouvriers, qui montrent un dévouement remarquable. A une heure et demie, les pompiers de Bruxel les arrivent, avec tout leur matériel, sous les or- dresdes lieutenants Henry, Sulmont et Claessens. Ils attaquent l'usine, qui flambe d'autant plus facilement qu'elle est bondée de matières inflam mables. Mais la gelée paralyse visiblement les efforts des travailleurs, et un temps fort long s'é coule avant que tout danger soit écarté. Des bâ timents voisins ont été menacés, maisla profusion d'eau jetée sur le foyer et sur ces immeubles a eu finalement raison de l'élément destructeur. Les dégâts se chiffrent par plus de 250,000 fr. qui sont couverts par l'assurance. Plusieurs pompiers ont été blessés, mais peu grièvement. On saura plus tard ce que ce froid épouvantable, aura fait de malades, car il faut s'attendre voir les sauveteurs se ressentir vive ment des douches glacées qu'ils ont reçues. MM. Hollevoet, Smets et Halket, respective ment bourgmestre, échevin etconseiller commu nal, se trouvaient sur les lieux et ont pris une grande part au secours. M. Halket s'est assez grièvement blessé la main. Inutile de dire qu'une foule nombreuse enva hissait les abords du brasier, surtout que la lueur qu'il produisait était si intense, qu'on l'aperce vait dans toute l'agglomération. Des Schaerbee- kois et des Ixellois sont accourus, guidés par le véritablefeu d'artificequi se produisait au-dessus du foyer. Aujourd'hui, de ce bel établissement,il ne res te plus que des débris calcinés et fumants, recou verts de glace... Cinquante ouvriers sont sur le pavé. Désireux de plaire ses LECTEURS ET ABONNÉS, l'admon du Journal vient de passer un traité avec un peintre de mérite, bien connu, M. L. 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Voulant mettre notre Soir-Noël la portée de toutes les bourses, nous le donnons nos lecteurs au prix de un franc. Il est envoyé franco en province contre l/r. 10 en mandat. Nous recommandons d'une manière toute spé ciale nos lecteurs, le Courrier des Modes pari siennes, paraissant tous les Samedis, chez MM. Imans et Cie, éditeurs, 35, rue de Verneuil, Paris. Voici les conditions d'abonnement 1* Edition. -- Compreoanl 32 numéros par an, parais sant tous les Samedis 2' Edition. Comprenant 32 numéros, avec 1 annexe par mois au choix (feuille de patrons, gravure coloriée ou patron découpé). 3* Edition. 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Paris et Départements... 9 fr. Etranger... 10 fr. Paris et Départements... 12 fr. Etranger... 16 fr. Celle édition comprendra Le lr Samedi de chaque mois, le journal en noir avec une gravure coloriée, 1 pa tron découpé et la feuille de patrons. -- Le 2' Samedi, le journal en noir. Le 3' Samedi, le journal en noir avec une gravure coloriée. Le 4e Samedi, le journal en noir. Pans et Départements... 16 fr. Etranger... 20 fr. Paris et Déparlements... 20 fr. Etranger... 25 fr. 5' Edition. La même édition que la 4« et en plus le lr Samedi de chaque mois, un patron découpé et une feuille le 3e Samedi de chaque mois, un patron découpé. Paris et Départements... 25 fr. Etranger... 30 fr. Paris et Départements... 32 fr. Etranger... 38 fr. 7« Edition. -- La même édition que la 6«, et en plus elle contiendra le l'Samedi de chaque mois une feuille de patrons, un patron découpé et une gravure coloriée de chapeaux et le 3' Samedi de chaque mois, un patron découpé et une gravure coloriée de grands chapeaux. Paris et Départements... 40 fr. Etranger... 50 fr. Maux d'estomac. Digestions difficiles. Vomisse ments après les repas et pendant la grossesse. Seul dépositaire Ypres. Phie Socquet-Terrière. -. C Il n'est pas trop tôt pour songer aux pelisses qui, celte année, seront le vêtement la fois riche et bienfai sant. Depuis que les grandes maisons, comme le Dôme des Halles, font concurrence pour cet article aux fourreurs qui en avaient jusqu'ici le monopole, elles lui ont donné plus d'élégance et en ont fait baisser les prix. Les pelisses du Dôme des Halles, 2, rue du Marché- aux-Poulets, Bruxelles, sont abordables pour tous, et leur modèle convient même aux jeunes gens, ce qui est un progrès. n° 3. C'est singulier, disait hier un pauvre poitri naire, c'est précisément le moins cher des remè des contre la toux qui est le meilleur, car, il n'y en a aucun, même parmi les plus coûteux, qui m'ait autant soulagé de ma toux et de mes op pressions que la pastille Walthéry, qui ne coûte cependant qu'un franc la grosse boîte. Pour vos factures, entêtes de lettres, etc., n'employez que du Papier Royal Lyon en vente au bureau du Journal et chez les imprimeurs-papetiers. M. MEIER, dentiste de Courtrai, a l'honneur d'infor mer l'honorable public et sa nombreuseclientèle que son cabinet dentaire est transféré chez Mmt veuveVAN Kemhel, Grand'Place, 5, Ypres, où il sera consulter tous les Same dis, comme d'habitude, de 9 heures du malin, 2 heures de relevée. du 13 au 20 Janvier 1893. Naissances Sexe masculin, 6, idem, féminin, 7. Décès Vanmechelen, Amélie, journalière, 65 ans, épouse de Devos, Jean, rue du Paradis. Arts, Marie, 41 ans, sans profession, célibataire, rue Longue fie Thniirout. Ver- hack, Isidore, 33 ans. domestique, célibataire, rueuewe- nin. De Jonghe, Cécile, 68 ans, sans profession, veuve de Alleman, Charles, rue des Plats. Laplace, Pierre, 76 ans, journalier, veuf de Monteyne, Clémence, rue de Menin. Catry, Amélie. 70 ans, couturière, veuve de Vuylsteke, Charles, rue de Menin. Verhoest, Con stantin, 33 ans, journalier, époux de Legrand, Victorine, rue de Menin. Hughebaert, Henri, 42 ans, pédicure, époux de Salden, Wilhelmine, rue Longue de Thouroul. Vanbecelaere, Adèle, 70 ans, sans profession, célibatai re, rue des Boudeurs. Dupiez, Valentine, 11 ans, sans profession, célibataire, rue de Menin. Kyndt, Henri, 24 ans, ouvrier agricole, célibataire, rue de Menin. Tanghe, Clémentine, 24 ans, ménagère, épouse de Deprez Gustave, rue Basse. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masc. 5, Id. fém, 2. ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles, vendus le 21 Janvier 1893. NATURE des GRAINSET DENRÉES quantités vendues kilogrammes prix moyen PAR cent kilogr. poids M0' de l'hecto litre. 6,000 17 50 80 1,200 14 00 73 500 14 75 44 80 Féveroles 700 18 00 80 Pommes de terre 1,000 5 00 Beurre 9,063 310 00 ÔEufs le quarteron. 2 50 au bureau de cette feuille

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Le Progrès (1841-1914) | 1893 | | pagina 2