ième
AVIS.
Dimanche 12 Février, la
musique des Anciens Pom
piers donnera, de midi 1
heure, dans la Salle des
Halles, un Concert au béné
fice des victimes de l'inon
dation du Hoyoux. Un
plateau sera déposé l'en
trée de la Salle et une col
lecte sera faite pendant le
Concert.
La ménagerie cléricale.
Rectifiant une balourdise inqualifiable com
mise sur le dos des Hospices civils effet d'une
habitude invétérée le Journal d'Ypresqui n'a
pas fait cette rectification sans s'être souvenu,
trop tard, qu'il a maintenant des amis dans la
dite administration, ajoute, en s'en glorifiant en
apparence, qu'il a adoptémême pour ses polémi
ques les moins directes et les moins attaquablesdes
régies de sincérité et de loyauté qui le fait repousser
ces procédés libéraux.
Ah vraiment. Et la rectification au sujet de
la condamnation de Copinquand, la vraie, la
bonne, la sincère, la loyale
Et propos de cette prétendue rectification,
est-ce aussi de la sincérité et de la loyauté que
de présenter notre tribunal comme ne jugeant
que politiquement Et les 46 °/0 et une fraction
de jugements réformés en appel, au dire du
pieux organe, est-ce aussi de la sincérité, de la
loyauté? D'abord en quoi consistent ces juge
ments S'agit-il d'affaires civiles, commerciales,
correctionnelles
Et que signifie ce chiffre 46 Ce chiffre
est-il lancé là pour faire croire aux simples que
sur 100 affaires déférées en cour d'appel, 46 ont
été réformées? Présenté ainsi, cela fait de
l'effet. Or, on n'arrive cette proportion que
quand Bur 13 affaires, il y en a 6 que la Cour au
rait réformées. En effet, 6 sur 13 fait 46 2/13.
Mais où le Journal a-t-il été chercher ce chiff re
Qui le lui a procuré, vrai ou faux Où est cet
honnête officieux De toute façon, quel que soit
le zèle du rédacteur, nous mettons celui-ci au
défi de prouver sa petite méchanceté. En disant
que sur 13 affaires, 6 ont été réformées, il se
trompe ou pour mieux dire, il ment. Le rédac
teur en question est assez au courant des termes
usités en la matière pour savoir que réformé, en
l'espèce, a une signification autre que celle qu'il
voudrait lui donner. De ce qu'un tribunal de
première instance inflige un nombre déter
miné de mois de prison ou une amende de
alors que la Cour d'appel augmente ou diminue
la peine, il ne s'ensuit pas que le jugement soit
réformé: au contraire, le jugement est maintenu
seulement l'application de la peine diffère et ceci
peut tenir des considérations ou des circon
stances très variables, sans que la bonté du pre
mier jugement soit attaquable. Un jugement
est réformé quand un acquittement est remplacé
par une condamnation ou inversement. Par
tant de là, nous défions,le Journal d'Ypres de
maintenir sa perfide et malveillante insinuation.
Et, en tout état de cause, s'il y avait un appel
contre le jugement de la Cour d'appel, le Jour
nal d'Ypres oserait-il soutenir que ce second appel
serait toujours et exactement la confirmation
pure et simple du précédent
On continue répandre sur l'état sanitaire de
notre ville les plus effrayantes nouvelles. Un
correspondant écrivit, ces jours-ci, au Journal de
Brugesque l'hôpital civil n'avait plus assez de
lits pour loger les varioleux et qu'en ville il y en
avait au-delà de 300.
C'est de l'exagération et de plus ce n'est pas
malin. Quel intérêt cela peut-il offrir pour n'im
porte qui et en particulier pour le3 Brugeois qu'il
y ait ici 300 et au-delà de varioleux Partout
dans les environs on parle d'Ypres comme d'une
ville pestiférée. C'est stupide. La vérité est qu'à
l'hôpital, côté de quatre ou cinq varioleux alités,
il y en a une douzaine qui se promènent là, con
valescents et qu'en ville, on serait embarrassé
d'en découvrir une vingtaine et encore doutons-
nous qu'il y en ait autant. En tout cas, que signi
fient ces correspondances, si ce n'est faire dé
serter la ville et jeter inutilement si ce n'est
dangereusement la panique
L'enterrement de M. Berghman, procureur du
Roi, aura lieu, Lundi 6 courant, 10 heures du
matin, en l'église de S1 Jacques.
Il n'y aura pas de pains pour les pauvres du
Bureau de Bienfaisance. En revanche, il y aura
quatre chevaux blancs, caparaçonnés de noir,
pour conduire le défunt sa dernière demeure.
Projet de résolution du Collègeadopté par les
sections réunies du Conseil communal, le
26 Janvier 1893.
1° Il sera conclu un emprunt du montant to
tal de fr. 833,000 environ, au taux de 3-50 pour
cent, intérêt et amortissement compris.
Le Collège échevinal est autorisé négocier
cette opération sous réserve d'approbation.
2° Il est établi une taxe sur le revenu cadas
tral des immeubles situés dans la partie de la
commune où le service des eaux alimentaires est
établi.
Il sera statué ultérieurement sur la manière
dont cette taxe sera perçue dans le cas où la dis
tribution d'eau serait organisée dans d'autres
parties de la commune.
La taxe eBt annuelle, et répartie de la manière
suivante
A. Pour les immeubles d'un revenu cadastral
de 900 fr. et au-des3us, fr.
B Pour les immeubles d'un revenu cadastral
de fr. 900 fr., fr.
C. Pour les immeubles d'un revenu cadastral
de fr. fr., fr.
D. Id.
E. Id.
Les immeubles d'un revenu cadastral infé
rieur sont exempts de la taxe.
La taxe sera perçue charge des occupants,
ou leur défaut, charge des propriétaires des
immeubles.
Les administrations et les sociétés, les indus
triels et les résidents qui usent de l'eau en de
hors de l'aggloméré, payeront une redevance
annuelle qui ne peut dépasser 0-03 fr. l'hecto
litre.
Le Collège échevinal est autorisé leur impo
ser l'usage d'un compteur.
Sont exemptés de la taxa, les immeubles ap
partenant l'Etat, la province, la ville, ou des
administrations publiques, et affectés un ser
vice public, ainsi que les immeubles ou parties
d'immeubles appartenant des particuliers, af
fectés au culte, àl'enseignementou des services
hospitaliers.
Le Collège échevinal est autorisé déterminer
la partie du revenu cadastral qui sera soumise
lataxe.
3° 11 est établi une taxe de 10 francs sur cha
que piano se trouvant dans la commune.
Les marchands de pianos, les professeurs de
musique et les établissements d instruction ne
payeront la taxe que pour un instrument.
4° Il est établi une taxe sur les voitures sus
pendues sur ressorts, servant au transport des
personnes, de l'import suivant
A. Voitures 4 roues, fr. 20.
B. Voitures 2 roues, fr. 10.
Les chevaux et voitures des loueurs patentés
comme tels, ne sont pas soumis la taxe.
5° La taxe sur les chevaux de luxe, créée par
résolution du Conseil, en date du 20 Mars 1880,
approuvée par Arrêté Royal du 9 Février, 1881,
est portée 30 francs.
Ces diverses taxes seront perçues partir du
1 Janvier 1893. Elles sont recouvrables comme
en matière de contributions directes.
Un règlement spécial détorminera le mode de
formation du rôle et de perception des taxes.
Il sera tenu un registre spécial pour la comp
tabilité de l'emprunt. Cette comptabilité sera
soumise chaque année l'approbation du Con
seil communal.
Voilà le second projet d'impôts que no» maî
tres rêvent d'établir. Le premier est retiré il
avait reçu trop bon accueil. Le second subira le
même sort. Y en aura-t-il un 3m8, un 4m#
Quels administrateurs
Les Yprois qui jusqu'à présent sont restés
aveugles, commenceront-ils par voir clair
Société pour la propagation
de renseignement par l'aspect.
YPRES.
JEUDI 9 FÉVRIER 1893 conférence avec
projections photographiques-lumineuses, en la
salle de spectacle [place Vandenpeereboom]
huit heures précises du soir.
LA CHINE ET LE JAPON par R. Cordenier.
pour le comité
Le Secrétaire,
Eugène VEULEMANS.
P. S. Toute personne étrangère la Société
paye un droit d'entrée de 1 fr.
Nous apprenons que Mademoiselle Popelin,
docteur en droit, viendra donner une conférence
au CERCLE WALLON, Vendredi, 10 Février,
8 1/2 heures.
Ça vas mal, très mal
Renkin rugit, Carton de Wiart gesticule,
Lelong s'agite, tandis que Joly tremble, llrifaut
s'effondre et Van Yperseele disparaît comme
une muscade.
La ménagerie de la Conservatrice Bruxelloise
est en proie au desordre, aux querelles intesti
nes, en attendant la dislocation finale.
Ce sont les propositions du célèbre Onési-
phore, le Bidel des cléricaux, qui ont mis tous
les fauves en désarroi.
Les uns trouvent qu'elles sont trop larges, les
autres d un esprit trop étroit. De là, brouille,
querelles, gros mots, etc., greffés d'incidents
personnels.
Lundi dernier, en comité secret, ces mes
sieurs se sont pris aux cheveux avec la virtuo
sité des chefs Scioux, scalpant leurs adversai
res. A la suite de cette attrapade, MM. Van
Yperseele et Brifaut ont donné leur démission.
C'est le commencement de la fin.
Mais la fin ne viendra pas avant rassemblée
générale de l'Association.
Aura-t-elle lieu Les jeunes la réclament,
les vieux n'en veulent aucun prix. Comment
l'esquiveront-ils Woesle etmystèro...
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SUJET DE LA CONFÉRENCE: