Chronique locale. Une lâche polissonnerie. Théâtre d'Ypres. Cercle Wallon. AVIS. Dimanche 12 Février, la musique des Anciens Pom piers donnera, de midi 1 heure, dans la Salle des Halles, un Concert au béné fice des victimes de l'inon dation du Hoyoux. Un plateau sera déposé l'en trée de la Salle et une col lecte sera faite pendant le Concert. Vlaamsche Ster. Nécrologie. Arts, sciences et lettres. Conseil communal d'Ypres. A. Miliciens sollicitant leur admission dans la sec tion des boucheries, la boucherie militaire, Bruxelles, le 3e ou le 4e Mardi d'Avril, entre 8 et 9 heures du matin. Toutefois les ouvriers soudeurs et ferblantiers, qui peuvent aussi être admis dans cette section, doivent se rendre la fabrique militaire de con serves, rue Sanderus, 102, Anvers, le 3e ou le 4f Mardi d'Avril, entre 8 et 9 heures du matin. B. Miliciens sollicitant leur admission dans la sec tion des boulangeries, la boulangerie militaire, Bruxelles, le 3* ou le 4* Mercredi d'Avril, entre 8 et 9 heures du matin. Les meuniers rhabilleurs de meules et les ma chinistes doivent se rendre, la meunerie mili taire d'Anvers, rempart d'Hoboken (porte de Boom). C. Miliciens sollicitant leur admission dans la sec tion des fourrages, au magasin des fourrages Bruxelles, le 3« ou le 4e Jeudi d'Avril, 9 heures du matin. D. Miliciens sollicitant leur admission dans la sec tion des hôpitaux, (savoir lire et écrire avoir l'in telligence et l'aptitude physique voulues pour soigner des malades et des blessés et offrir, par la profession exercée, des garanties particulières d'habitude du travail,) l'hôpital militaire, Bruxelles, le 3e ou le 4e Vendredi d'Avril, 9 heures du matin. Tous ces candidats seront munis de pièces at testant leur identité et constatant leur profes sion, ainsi que d'unétat des condamnationsqu'ils auraient encourues. L'autorité militaire fera mettre les candidats l'épreuve, l'effet de s'assurer s'ils possèdent les aptitudes professionnelles nécessaires et les ren verra ensuite dans leurs foyers. Ceux de ces miliciens qui réuniront les condi tions requises seront, lors de la remise générale du contingent, désignés pour le bataillon d'ad ministration. Ils ne pourront être mis en activité de service qu'au mois d'Octobre, c'est-à-dire l'époque normale de l'appel de leur classe sous les armes. Les jeunes gens ayant tiré au sort pendant l'année et qui ont des raisons de croire qu'ils pourraient être appelés tardivement faire par tie du contingent, seront également admis su bir l'examen professionnel s'ils désirent être in corporés dans le bataillon d'administration. On lit dans le Journal d'Ypres, n° du Samedi, 4 Février 1893 Le Toekomst en deuil. Notre gâteux confrère, De Toekomst n'ayant pas le cœur la joie, la semaine der- nière, n'a pas fait paraître de caricature. Malgré le plaisir que nous font toujours ces images, sans pareilles pour certains usages externes, nous n'en vouions pas au cancatu- n riste du Toekomst de nous avoir volé, cette semaine. Chez nos adversaires politiques aussi s bien que chez nos amis nous savons respecter des deuils cruels et comprendre les tristes va- cances qu'on se permet leur occasion, a Vraiment, il faut lire ces chbéed pour y croire-, car jamais il ne pourrait entrer dans un esprit simplement honnête que pareilles indignités puissent tomber d'une plume même fanatique ment cléricale Ce n'est pas du fanatisme religieux, d'ailleurs, ni même politique, que pareil langage et sem- blablo oubli des plus vulgaires bienséances. C'est de la haine personnelle dans tout ce que la passion a de plus féroce, de plus odieux, de plus abject Il y a quelque temps, le scribe foireux, qui a commis cette basse méchanceté, a menacé ses adversaires de la botte deses amis politi ques. Eh bien s'il recevait un jour lui-même une vingtaine de coups de bâton l'envers de son indigne personne, saus doute qu'il n'y aurait, en toute la ville, pas un seul honnête homme, fut- il clérical, pour le plaindre. Comme nous l'avions annoncé dans un de nos derniers numéros, c'est ce soir, Mercredi, 8 Fé vrier, que la troupe du théâtre de Gand, bous la direction de MM. Fontenelle et Richel, donnera une brillante représentation composée de NOS BONS VILLAGEOIS, Comédie en cinq actes. Au deuxième acte La Fête de Bouzy le têtu. Revue et dèfdè des Pompiers. Ouverture des bureaux 7 heures lever du rideau 7 1/2 heures très précises. Société pour la propagation de renseignement par l'aspect. YPRES. JEUDI 9 FÉVRIER 1893 conférence avec projections photographiques-lumineuses, en la salle de spectacle [place Vandenpeereboom] huit heures précises du soir. LA CHINE ET LE JAPON par R. Cordenier. P. S. Toute personne étrangère la Société paye un droit d'entrée de 1 fr. C'est VENDREDI prochain, 10 cl, 8 1/2 hs, que Mademoiselle Popelin, docteur en droit, don nera sa conférence en la Salle du Théâtre. LES DROITS ET LES DEVOIRS DE LA FEMME. La quatrième représentation de la saison théâtrale 1892-1893 aura lieu Dimanche, 12 Février prochain, avec le bienveillant concours de Mme Parys, de Bruxelles, Mlles Louise Creus et Isa Ameel, et sera composée des pièces suivan tes Drame en trois actes, par P.-A. Matton, SCHRIK VAN SOLDATEN, Vaudeville en un acte, par Kints. Lundi passé ont eu lieu, au milieu d'une grande affluence de monde, les funérailles de M. le Procureur du Roi Berghman. Le Tribunal et le Barreau y ont assisté en corps. Le premier avait revêtu son costume officiel, autrement.imposant que l'unitorme de Cour. Après le service, célébré en l'église de S1 Jac ques, l'inhumation a eu lieu dans le caveau de la famille, au cimetière de Zillebeke. Conformément la volonté expresse de l'ho norable défunt, aucun discours n'a été prononcé sur sa tombe. Nous lisons dans YHèliosrevue internationale de photographie, du 15 courant, sous le titre a Y près L'Hèlios a signalé l'introduction, l'Aca démie royale des Beaux-Arts d'Anvers, des pro jections lumineuses la lumière oxydrique, en faisant remarquer combien cette heureuse ini tiative avait déjà, quoique d'installation toute récente, éveillé l'intelligence des élèves qui com prennent facilement et voient d'ailleurs mainte nant ce que jadis, avec peine on parvenait leur faire soupçonner. Et c'est ainsi que, de jour en jour, les progrès énormes de la photographie ouvrent, tontes les branches de l'activité intellectuelle humaine, de plus vastes horizons. L'élan, fortifié par l'initia tive privée, devient énorme. Aussi, nous signa lons avec plaisir une société fondée Ypres, en 1891. Titre Propagation de l'enseignement scientifi que par l'aspect. Cette société due l'intelligente initiative de M. V. De Deyne, secondé d'ailleurs dans son pro jet par MM. Cordenier, Liebaert, Heylbroek, Veulemans, etc. Cette société, disons-nous, a pour but 1° Le développement de l'enseignement par la vue -, 2° L'étude des sciences l'aide des projections lumineuses 3° La moralisation du peuple par des causeries et des conférences nombreuses. Voilà qui est excellent voilà au moins une organisation pratique, poursuivant un but socio logique élevé Cet exemple devrait être suivi. Il est de ceux qui, un moment donné, devraient s'étendre le plus possible. Toutes les villes et principalement les petites villes de province éloignées des grands centres auraient tout avan tage fonder des Cercles pour la propagation de l'enseignement et de l'instruction par l'intui tion. Espérons que le mouvement prendra de l'ex tension, que son utilité réelle, démocratique et nationale, comporte tous les points de vue. 1. Communications. 2 Musée compte 1892. 3. Bureau de bienfaisance compte 1891 et budget 1893. 4. Hospices civils-.compte 1891 et budget 1893. 5. Eglise S'-Jacques id. id. 6. Harmonie communale compte 1892. 7. Budget communal 1893. Musique en Vogue. ■arf"> 1 sujet de la conférence pour le comité Le Secrétaire, Eugène VEULEMANS. sujet et Séance publique du H Février 1893. 4 heures du soir. ordre du jour: La musique française remporte une nouvelle victoire avec Le Cœur d'Yvette, la nouvelle et ravissante valse pour piano de Jules Klein. Comme Fraises au Champa gne ou Les Framboises, la France dilettante joue et chante Le Cœur d'Yvette, dont l'édition simplifiée, ainsi que celle quatre mains, viennent de paraître. Citer le répertoire de Jules Klein, c'est évoquer un monde d'harmonieux souvenirs Dernier Sourire, Nuage

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Le Progrès (1841-1914) | 1893 | | pagina 2