Cercle Wallon. RÉPÉTITION-CONCERT Chemin de fer. Une de ses premières passe-d'armes sous le ministère Rogier, le 23 Février 1848, c'était l'opposition qu'il lit la loi qui accorde au gou vernement la nomination du bourgmestre en dehors du Conseil. Il reprochait au gouverne ment de faire de la concentration excessive, comme en France, où nous allons, disait-il, trop fréquemment prendre nos modèles. Il combattit avec une vigueur impitoyable la loi de 1842 sur l'enseignement primaire, la loi de firédilection du parti réactionnaire, comme il 'appelait, Cette loi, l'une des combinaisons les plus dangereuses de nos adversaires a porté l'atteinte la plus grave aux prérogatives du Souvoir civil. Elle a admis l'épiscopat en partage e l'autorité souveraine, et c'est dans ses mains que l'Etat a déposé la principale de ses attribu tions. n Il réclama l'extension de la capacité électo rale. Sur 4,500,000 habitants, il y avait 45,000 électeurs. (On a fait du chemin depuis). Il de manda qu'on en arrivât au minimum du cens électoral fixé par la Constitution, non-seulement pour les capacités, mais pour toutes les classes, pour toutes les provinces, pour le pays entier.... Au lieu de 45,000 électeurs, disait-il, vous en aurez 200 mille. Juste un an après, sous l'in fluence de la Révolution française, ce vœu de Castiau était réalisé. En Février 1844, dans la discussion des tra vaux publics, il demanda une réduction de la taxe sur les lettres, sur les journaux et sur les sommes confiées la poste, et une autre sur le personnel des mines, par économie. Il était hostile aux dépôts de mendicité qu'il voulait remplacer par des colonies agricoles, par des écoles d'apprentissage. Il recommandait les grands travaux d'utilité publique. Il s'éleva contre l'humiliation de l'aumône laquelle il voulait substituer la loi moralisante du tra vail. Il réprouva la charité privée et ne voulut d'autre charité que la charité sociale, officielle, par l'organisation des bureaux de bienfaisance et des hospices dont il demandait la réunion. 11 s'éleva contre l'article 1781 du code civil, ao.tnfillftrnent disparu contre la peine de mort, abolie en fait aujourd'hui. Il réclama l'égalité des charges militaires pour tous les citoyens. Au lieu d'une chétive armée de 40 50,000 hommes, formez un faisceau de 500,000 baïon nettes et notre nationalité sera assurée. Pour être libre, il faut savoir défendre sa liberté et la payer, cette liberté, par l'abandon de quelques- unes de3 jouissances de la vie privée.... Il proposa quelques réformes dans la magis trature, notamment la suppression du casuel des juges de paix qu'il considéra comme contraire la dignité du magistrat et qu'il remplaça par une augmentation d'allocation. C'est fait. Il blâma le régime pénitentiaire existant. Il voulait le régime cellulaire, avec le travail et la visite des parents et des amis. Il n'admettait pas qu'un chacun fut apte enseigner et il n'admettait la collation des gra des académiques qu'en faveur du gouvernement. On n'en finirait pas avec ce touche-à-tout, si on le suivait pas pas dans sa carrière parle mentaire. Mais, malgré tout son talent, il ne réussit pas toujours. Il arrivait trop tôt, un peu comme nos radicaux, qui ne font que continuer son œuvre, avec plus de succès, il est vrai, le temps n'ayant cessé de marcher. Ce qui est cer tain, c'est que Castiau, aujourd'hui, tien drait le premier rang dans la gauche avancée. Alors il était seul, vox clamanlis in deserloet il se découragea. Et dans ce découragement il donna libre cours ses idées intimes. C'était la dernière séance laquelle il assista. C'était le 4 Avril 1848, au lendemain des échaufîourées de Risquons-tout et de Quiévrain que Castiau condamnait en ces termes Si nous nous sommes étendus sur la carrière parlementaire de cet homme politique, d'un talent exceptionnel et d'un caractère qui était l'honnêteté personnifiée, c'est que nous avons voulu faire connaître une grande figure de notre histoire, dont il a été beaucoup parlé, que la génération actuelle pourra honorer et daDs la quelle elle verra une preuve évidente que les meilleures idées, les idées les plus larges et les plus généreuses ne portent tous leurs fruits que quand elles arrivent point. C'est une leçon d'opportunisme, qu'avec le fabuliste on peut traduire CONCERT donné Jeudi 23 mars 1893, la Salle du Théâtre, 8 1/2 heures du soir, avec le bienveillant concours de Mlle LEPAGE, can tatrice, premier prix du Conservatoire Royal de Bruxelles, de MM. VAN ELSLANDE, flû tiste, premier prix du Conservatoire Roval de Bruxelles, HAEGEMAN et RONDAY, DEVOS chanteur de genre et de la SYMPHONIE DES CHŒURS, sous la direction de M. Gœtinck. PROGRAMME. Ie Partie. 1. a) Le dernier sommeil de la Vierge, Massenel. 2. L'harmonie des forêts, boléro pour cor, avec accompagnement de symphonie, par M. Haegeman. 3. Concerto en ut pour flûte, par M. Van Elslande. 4. Grand air de la reine de Saba chanté par MUe Lepage. 5. Chansonnette comique dite par M. De vos. 2me Partie. 6 .a) Berçeuse, Variations brillantes pour flûte, par M. Van Elslande. Grand air des bijoux de Faust, chanté par Mlle Lepage. 10. Chansonnette comique dite par M. De vos. N.B. Des cartes d'invitation sont la dispo sition des membres du Cercle Wallon. S'adres ser au Secrétaire ou au local d'hiver Cafi du Saumon). 8. 9. Le printemps qui a commencé hier, semble avoir fait son entrée sous d'excellents auspices. Un beau soleil lui sourit. Dimanche déjà le temps s'était rasséréné et il n'était plus question de la grande tempête an noncée. Les enfants qui ont fait leur première communion ont eu moins souffrir du froid qu'on ne l'avait craint, quoique l'on trouve toujours, et avec raison,» qu'à Ypres on ferait bien de re culer l'époque de cette cérémonie, comme cela a été fait dans beaucoup de localités. Ceserait plus humain pour les pauvres enfants dont les parents ne sauraient se payer le luxe de prendre une voi ture. A propos de voitures, les loueurs se 80Dt parti culièrement distingués cette année. Il y en a plusieurs qui inauguraient quelques nouveaux équipages qui ont été très remarqués. SOCIÉTÉ PHILHARMONIQUE DE POPERINGHE. 1. Marche militaire. J. Martin. 2. En Fête Ouverture. J. B. Minne. 3. Mazurka de concert. Steenebrugen. 4. Les Bébés Polka. Buot. Audition du cours préparatoire de clarinette. 5. Bouquet Mélodique. Muldermans. 6. Valse Viennoise. J. Strauss. Une bonne nouvelle pour les éleveurs belges de pigeons voyageurs. Une circulaire du ministre des chemins de fer annonce que les envois de pigeons voya geurs qui, jusqu'à présent, ont été taxés sur les lignes des administrations françaises autres que celle du Nord, aux prix généraux de la grande vitesse majorés de 100 p. c., seront l'avenir exempts de cette majoration. Ces transports seront donc taxés, en France, aux prix du tarif commun de grande vitesse entre les chemins de fer français, et d'après le poids réel. - YPRES-FURNES. FURNES-YPRES. Je les regrette doublement parce qu'elles ont froissé le pays dans ce qu'il avait de plus vif et déterminé une réaction passionnée du sentiment national contre ces vio lences. Je le regrette parce que si on avait voulu compro mettre, perdre eo quelque sorte la cause républicaine, on n'aurait certes pas suivi une autre voie. Plus que personne j'en suis désolé, car je ne vous en ai pas fait mystère tous, vous connaissez mes sympathies pour les institutions républicaines je crois qu'après avoir traversé la monarchie constitutionnelle, le seul gouverne ment possible c'est le gouvernement républicain c'est dire, le gouvernement du pays par le pays, l'application la plus large de la souveraineté nationale, la participation de la majorité des citoyens aux droits politiques, le prin cipe de l'élection remplaçant le principe et les hasards de l'héridité. Je crois que plus qu'aucun pays en Europe, la Belgique est mûre pour la république Mais, si je désire l'adoption du régime républicain (pesons bien ces mots), c'est la condition que ce régime s'établira au nom de la souveraineté nationale car si ce régime devait être imposé par la violence de la minorité, croyez bien que je serais le premier protester contre de telles oppressions... t Voilà, Messieurs, toute ma conviction et ma profes sion de foi je vous la livre dans toute sa vérité et j'espère que vous voudrez bien m'en croire. Mais cette conviction, moi qui plaide les droits de la liberté et de la souveraineté nationale, je n'ai certes pas la prétention de l'imposer, ni la Chambre, ni au pays, ni surtout au collège électoral, qui m'a envoyé dans cette enceinte. Eh bien je le recon nais avec toute loyauté, il y a sur cette question un dissen timent et un dissentiment profond, l'heure qu'il est, entre mes opinions et celles de la majorité de la Chambre, et je dois le dire, entre mes opinions et celles de la majo rité du pays et spécialement de la majorité du collège électoral, qui m'a confié mon mandat, car l'on est partout aujourd'hui en pleine réaction monarchique. Or, quand un dissentiment semblable éclate, sur une question de forme gouvernementale, qu'y a-t-il faire Déposer son mandai et se retirer. C'est le parti que je prends et que j'exécuterai la fin de la séance. Seulement, veuillez le croire, dans la vie privée comme dans la vie politique, tous mes vœux seront toujours pour le bonheur de mon pays. Pour prix du sacrifice que je m'impose, je ne demande qu'une chose, c'est que ma résolution soit ap préciée avec la même loyauté que je l'ai prise, et qu'elle ne m'enlève aucun des droits que je crois avoir la sym pathie de mes amis et l'estime de mes adversaires. Rien ne sert de courir, Il faut partir point. b) Loin du bal, Gillet. c) Chant d'amour, pour symphonie. Taubert. b) Flirtation, pour symphonie. 7. L'Amazone,valse pour cor avec ac compagnement de symphonie par M. Haegheman. Tyndare. Doppler. Gounod. Dunkley. S teck. Tyndare. Bhoëm. Gounod. DU 24 MARS 18 93. PROGRAMME M. MEIER, dentiste de Courtrai, a l'honneur d'infor mer l'honorable public et sa nombreuse clientèle que sou cabinet dentaire est transféré chez M™ veuveVAN Kemmel, Grand'Place, 5, Ypres, où il sera consulter tous les Same dis, comme d'habitude, de 9 heures du malin, 2 heures de relevée. Pour vos factures, entêtes de lettres, etc., n'employez que du Papier Royal Lyon en vente au bureau du Journal et chez les imprimeurs-papetiers. Heures de départ partir du 1' Octobre d'Ypres pour Poperinghe, 6-55 8-52 9-03 -9-43 11-50 2-43 3-43 6-25 8-38 9-41. Poperinghe-Hazebrouck, 6-55 8-52 11-50 3-43 6-25. Houthem, 5-13 8-00 10-59 5-03 7-35. Comines,5-13 7-44 8-00 -9-41 9-46 10-59 2-29 2-35 5-03 7-35 8-40. Comines-Armentières, 5-13 7-44 10-59 2-35 5-03 8-40. Roulers, 5-58 7-46 -10-23—12-03 2-44 3-53 -6-23. Langemarck-Ostende, 6-56 9-45 11-57 3-39 6-03. Courtrai, 5-13 8-00 9-41 10-59 2-29 5-30 -7-35. Cou rirai-Bruxelles, 5-13 9-41 10-59 2-29 5-03. Courtrai-Gand. 5-13 8-00 10-59 2-29 5-03— 5-37. 4.43 7.23 9-49 12-43 3-43 6-28. 4.47 7.27 9-53 1-03 3-47 6-19.

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Le Progrès (1841-1914) | 1893 | | pagina 3