État-Civil d'Ypres, Marché d'Ypres. SANTÉ A TOUS, REVALENTA ARABICA. jours de la Pentecôte, une importante et belle fête musicale. 30 Sociétés (Fanfares, Harmonies, Orphéons, Trompettes et Cors de Chasse) se sont fait in scrire et iront animer cette agréable cité de leurs accents sonores et de leurs bruyantes fanfares. Le nombre d'exécutants s^èleve après de 6.000. La journée du Dimanche 21 Mai sera consa crée aux Sociétés chorales de toutes divisions, aux Fanfares de la 3e division et aux Sociétés de Trompes de Chasse et de Trompettes. Le Lundi 22 Mai concourront les autres divi sions de Fanfares et les Harmonies. Afin de donner un plus vif éclat cette solen nité musicale, une magnifique Fête de Nuit aura lieu le Dimanche soir, dans le vaste Jardin public que possède la ville. Les gares situées dans un rayon de 100 kilo mètres duCateau, délivreront des billets d'excur sion de 2e et 3e classe prix très réduits; des trains spéciaux seront mis en marche selon les besoins du service. Les Incendies dans la forêt de Fontainebleau. Les incendies ne sont pas chose nouvelle dans la forêt de Fontainebleau, s'il faut en croire le témoignage des historiens et notamment une charte dans laquelle Louis XI récompense, par l'octroi d'importants privilèges, l'empressement que les habitants de Bois-le-Roi avaient mis combattre les ravages du feu. Assurément, les sinistres n'étaient pas rares et certaines appel lations topographiques, le Rocher brûlé, par exemple, sontlàpouren témoigner. Mais, jamais, on peut l'affirmer, les incendies n'ont été aussi fréquents que depuis quelques années, malgré les précautions prises par l'administration des forêts. L'année dernière, c'était le rocher Saint-Ger main qui brûlait: il y a trois ans, c'était Fran- chard, ce coin délicieux, dont l'abbé Guilbert disait en 1731 Les peintures affreuses que les historiens ont faites de la Thébaïde ne paraîtront que des crayons imaginaires qui n'a pas visité ce surprenant désert. Disons, la décharge du bon abbé, qu'à son époque on ne concevait pas la campagne au delà des horizons de Versailles et de Marly. Rousseau ne nous avait pas encore appris aimer la nature. Aujourd'hui, on en apprécie tout le charme de là les regrets que nous inspire la dévastation des sites pittoresques comme les gorges d'Apremont dont les massifs viennent d'être détruits. Quelles sont les causes de ces incendies Il en est plusieurs, mais une prime toutes les autres l'imprudence des fumeurs. Quel beau thème déclamation contre l'abus du tabac Les diman ches et fêtes, étudiants, employés et flâneurs, déballent de Paris pimpants et guillerets, dès que les beaux jours arrivent, n'ayant d'autre souci, j'imagine, que de renvoyer aujendemain le8 affaires sérieuses. Tandis qu'ils s'égarent dans les sentiers et qu'ils s'ébattent joyeusement, ivres de grand air et de liberté, un bout de ciga rette, une allumette mal éteinte, tombent par mégarde. Les promeneurs poursuivent leur che min sans autrement s'inquiéter, mais la petite étincelle ronge la mousse ou la bruyère, faisant sourdement son chemin, puis le feu éclate sou dain en poussées de flammes terribles, enlace les arbres, se répand en un clin d'œil et dévore tout. Etablissez des statistiques, nous disait le garde général de la forêt, vous constaterez que la fréquence des incendies correspond l'aug mentation des fumeurs mont et sur le revers des monts Girard. Un bûcheron faisait cuire son pot-au-feu, sur le bord de la route qui longe la forêt des Grandes- Vallées. Un coup de vent emporte quelques étincelles qui tombent sur une plantation de jeunes pins. L'incendie, rapidement propagé, s'est étendu sur une longueur de quatre kilo mètres et a dévoré sept cents hectares. La forêt des Grandes-Vallées, située au delà de Milly et qui va de la ferme de Baudelut celle de Coqui- bus, présente un spectacle navrant. Elle forme une longue tache noire qui tranche par son aspect désolé sur la masse de verdure pnntanière qui l'environne. L'alarme avait bien été donnée Fontaine bleau, mais les soldats de la garnison et les gardes forestiers ont été retenus, au moment où ils organisaient les secours, par l'incendie qui éclatait aux gorges d'Apremont et dû celui-là, ainsi que bien d'autres, l'imprudence des fu meurs. Cesgorgesétroites, déohiréesetprofondes, offraient un canal naturel aux courants d'air, ce qui a rendu le sauvetage bien plus difficile. Les bruyères et les broussailles emmêlées aux hautes futaies favorisaient l'extension du feu qui était en outre alimenté par un grand vent du Nord-Est. Combattre le feu par le feu est une vieille tactique ajoutons qu'elle est excellente. Dans leur impuissance circonscrire l'incendie, c'est ce moyen que les forestiers ont eu recours. On a allumé la lisière du bois qui longe la route du Puits-au-Géaut et, grâce cette décision, le feu était éteint sept heures du soir. Ce n'est pas la perte d'une forêt qn'on a dé plorer ici, une forêt se remplace, mais on ne remplace pas de vieux arbres dont l'aspect séculaire renferme tant de poésie. Combien chan gé, hélas ce site d'Apremont Ce n'est plus ce coin écarté propre aux rêveries, cette charmante solitude où l'on aimait se réfugier. Un professeur assassiné par son élève. A l'école normale d'Olmutz, en Moravie, un élève nommé Edouard Gruber nourrissait de puis longtemps une haine violente contre un des professeurs de l'établissement, le P. Pinkara. 11 se plaignait que le maître lui donnait toujours des mauvaises notes et manifestait contre lui des sentiments d'hostilités qui n'existaient en réalité que dans son imagination. On le voyait errer, toujours seul et l'œil sombre, dans les cour3 et le jardin de l'école, paraissant rouler dans son esprit des projets de vengeance mais nul ne se doutait que ces projets dussent aboutir un drame horrible. Samedi, Gruber rencontre le P. Pinkara dans un corridor, et lui demande violemment les raisons de sa conduite envers lui. Le P. Pinkara essaye de le ramener au calme, mais l'enfant s'excite de plus en plus, et tout coup, tirant de sa poche un revolver, il fait feu sur le malheu reux professeur, qui s'affaisse blessé mortelle ment. Au bruit de la détonation, on accourt, on veut s'emparer de Gruber mais celui-ci, tour nant brusquement l'arme contre lui-même, se fait sauter la cervelle. Tout malheur a son bon côté. }ja sécheresse de ce3 deux derniers mois a fait un tort considérable aux cultures. Mais, d'autre part, un journal anglais se demande si la grande sécheresse n'aurait pas tué le bacille du choléra, conformément la théorie du docteur Robson Roose exposée dans la New Review. Alors, la sécheresse aurait largement ses com pensations. Bénéfice certain de 30 p. c. en achetant ses cols, chemises et manchettes, la fabrique H. Equipant, Bruxelles, rue S1 Jean 3, Remarquez le n° 5. M. MEIER, dentiste de Courtrai, a l'honneur d'infor mer l'honorable public et sa nombreuseclientèle que son cabinet dentaire est transféré chez Mrac veuveVxN Kemmel, Grand'Place, 3, Ypres, où il sera consulter tous les Same dis, comme d'habitude, de 9 heures du matin, 2 heures d« relevée. Au printemps, il est nécessaire de se purifier le corps pour se préserver des maladies, c'est pourquoi nous conseillons aux lecteurs la Pi lule Walthéry antiglaireuse qui est si renommée pour purger le sang de toutes les impuretés et pour guérir la constipationles vertigesles déran gements d'estomacetc. Rien ne sert de courir, dit le proverbe il faut savoir partir temps. Aussu pour avoir un travail fini et soigné, il faut donner l'ouvrier le temps nécessaire, lorsqu'il s'agit de vêtements spécialement. C'est pourquoi les cou peurs du Dôme des Halles, 2, rue du Marché-aux-Pou- lets, se sont déjà mis en route avec les nouveautés du printemps les meilleures de bon goût et de solidité. Les personnes bien avisées en profiteront pour consulter ces riches cartes d'échantillons et faire leurs commandes dès mainienant. Les coupeurs du Dôme des Halles se rendent domicile sur simple avis par carte postale. du 5 au 12 Mai 1893. Naissances Sexe masculin, 6, idem, féminin, 6. Mariages Godderis, Emile, garçon de magasin, et Flamant, Céli ne, servante. Décès Devadder, Marie, 72 ans, dentellière, épouse de Comp- laer, Richard, rue du Verger. Messiaen, Edouard, 65 ans, cultivateur, époux de Oozeel, Barbe, Brielen extra rnuros. Sarasin, Marie, 37 ans. ménagère épouse de Leire, Aloïse, rue Marché au Bois. Messire Ernest Iweins d'Eeckhoutte, 16 ans, sans profession, rue de Me- nin. Delheye, Virginie, 84 ans, sans profession, veuve de Goudeseune. Henri, rue des Tuiles. Van Becelaere, Désiré, 76 ans, journalier, époux de Gillioen, Lucie, rue du Canon. Devos, François, 16 ans, sans profession, Brielen extra muros. Coudenys, Charles, 54 ans, jour nalier, veuf de Bonté, Marie, rue de Menin. Renet, Pierre, 45 ans, agent de police, époux de Veeze, Victorioe, rue de Menin. Vermeulen. Céline, 41 ans, sans profes sion, célibataire, rue de Dixmude. Enfants au-dessous de 7 ans Sexe masc. 4, Id. fém, 0. ÉTAT indiquant les quantités et le prix moyen des grains, fourrages et autres produits agricoles, vendus le 13 Mai 1893. NATURE des GRAINS ET DENRÉES quantités vendues kilogrammes prix moyen PAR cent kilogr. poids m®* de l'hecto litre. 7,100 18 50 80 Seigle 700 16 00 73 44 Pois 80 Féveroles 200 19 00 80 Pommes de terre 3,000 5 00 15,062 270 00 OEufs le quarteron. 1 68 rendue sans médecine, sans purges et sans frais .parla délicieuse farine de santé Du Barry de Londres, dite Quarante-six ans d'un invariable succès, en guérissant les con stipations, dyspepsies, mauvaises digestions, gastrites, gastralgies, glaires, vents, aigreurs, acidités, palpitations, petuites nausées, renvois, vomissements, même en grossesse diarrhée, dysenterie, coliques, toux, asthme, catarrhe, éloaffement, élourdissements, op pression, congestions, névrose, insomnies, mélancolie, faiblesse, épuisement, anémie, clilorose. tous désordres de la poitrine, gorge, haleine, voix, des bronches, foie, reins, intestins, cerveau et sang.' 100t000 eu es annuelles, y compris celles de Sa Majesté l'Empee reur Nicolas de Sa Sainteté feu le Pape Pic IX, de M»» la duchess- de Castlestuart. le duc de Pluskow, Mm« la marquise de Bréhan, lord Stuart de Decies, pair d'Angleterre, M. le docteur-professeur Benecke, M. le docteur A. Vermeulen, Anvers, etc etc. Cure N° 63,476 :M. le curé Comparet, de dix-huit ans de dys pepsie, de g strulgie, de souffrance de l'estomac, des nerfs, fai blesses et sueurs nocturnes. N» 99,625. Avignon, 18 Avril 1876. La Revalenla Du Barry m'a guérie, l'âge de 61 ans, d'épouvantables souffrances de vingt ans. J'avais des oppressions des plus terribles, ne plus pouvoir faire aucun mouvement, ni m'habiller, ni me déshabiller, avec des maux d'estomac jour et nuit et des insomnies horribles. Contre toutes ces angoisses, tous les remèdes avaient échoué: la Revalenta m'en a sauvé complètement. Borrkl. née Carbonnettv, rue dn Balai, 11 Cure N* 98,614 Depuis des années, je souffrais de manque d'appétit, mauvaise digestion, affections du coeur, des reins, de la vessie, irritation nerveuse et mélancolie tous ces maux ont disparu sous l'heureuse influence de votre divine Revalenla. i kon Pxvclkt, instituteur, Eynanças (Haute-Vienne). N* 49,812 Mm« Marie Joly, de cinquante ans de constipation indigestion, nervosité, insomnies, asthme, toux, flatus, spasmes et nausées.N" 46,270 M. Roberls, d'une consomption pulmonaire, avec toux, vomissements, constipation et surdité de 25 années. Nu49,522 N. Baldwin, de l'épuisement le plus complet, paralrsie de la vessie et des membres, par suite d'excès de jeunesse. M. Gauthier, Luzarches, d'une constipation opiniâtre, perte d'appétit, catarrhe, bronchite. La femme de M. le maire de Volvic. d'une irritation pulmonaire avec ciachementde sang et toux opiniâtre. Mon enfant se trouve t>ès bien de votre Revalenla - Docteur G. Proll, médecin, 8, rue Paradis, Niee. M. le Professeur Dédé, Paris, a observé pendant des années que la Revalenla donne une santé florissante aux bébés, et aux mères un lait riche et abondant. M. le Professeur Benecke a sauvé son enfant par la Revelenta après que toutes les ressources médicales avaient été épuisées le guérir de vomissements continuels. Egalement l'enfant de M. J.-G. Montauay, 44, rue Condorset. Paris et le bébé de M*" Elisa Mar tinet Alby, rue du Tunnel, Valence, et de milliers d'autres nouris- sons. Quatre fois nourissante comme la viande, sans échauffer, elle conomise encore 50 fois son prix en médecines. En boites, 1/4 kil., fr. 2-25; 1/2 kil., 4 fr. 1 kil., 7 fr.; 2 1/2 kil.16 fr.; 6 kil.. 36 fr.; 12 kil., 70 fr. Dépôt partout, chez les pharma ciens et épiciers Du Bazar et Cit. limited. Agent général pour la Belgique, M. Emile TIMMERMANS rue Rouppe, 2, Bruxel les. Dépôt YPRES, Stassin, successeur Libotte, pharmacien. Dehouek, pharmacien. A. Dalbaize et G*,

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1893 | | pagina 3