15 Juin 1895 JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. Chemin de fer. Conseil communal d'Ypres. 55e ANNÉE. Ll. PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE. VUES ACQDIBIT EONDO. o YPRES-FURNES. FURNES-YPRES. La séance est ouverte 5 h. 10. Sont présents MM. Surmont de Volsberghe, Président Colaert et Berghman, Echevins Chev. de Stuers, Brunfaut, Gravet, Vermeulerj, Poupart, Van Eeckhout, Breyne, Struye, Iweins, Boone, Begerem et Biobuyck, Conseillers Gorrissen, Secrétaire. Monsieur le Bourgmestre revient occuper son siège et continue le compte de la bibliothèque. Le Conseil approuve ce compte l'unani mité. fête cependant était organisée en dehors de tout esprit de parti et le seul désir était de réunir en ville le plus d'étrangers possible, ce qui est une source de bénéfices pour les commerçants, hôte liers, etc. Ce qui est regrettable surtout, c'est l'articulet publié par le journal la Chronique correspondance d'Ypres où l'on annonce que le festival est remis et que les sociétés qui ont adhéré sont avisées du retrait, il y aurait lieu d'envoyer un démenti la Chronique. Un autre point sur lequel M. Iweins veut at tirer l'attention du Collège, c'est sur la surveil lance qu'il sera nécessaire d'exercer autour du kiosque, quand un concert des fanfares ou de la musique communale sera annoncé. On a tenté deux reprises de faire écrouler le kiosque. La fanfare a échappé, grâce la pluie, au mois de Septembre dernier lors de son dernier concert, il a été constaté après que des supports avaient été retirés et, que si les cent musiciens étaient montés au kiosque on aurait eu presque certai nement les plus grands malheurs déplorer. Le kiosque est entouré d'une balustrade et les mu siciens ne pouvaient se sauver, en cas d'accident, comme cela s'est fait, lors de l'accident du kios que établi la Plaine d'Amour pour les courses. Une seconde tentative, qui a échoué heureuse ment aussi, a été faite au dernier concert. M. le Président s'est rendu au bureau de la Chroniquepour demander une rectification. Souvent il paraît dans ce journal des articulets, émanant d un correspondant Yprois, où l'on trouve des choses absolument erronées telle était dernièrement une note sur l'état sanitaire de la ville d'Ypres. Une rectification a été adressée la Chronique qui probablement l'a déjà publiée. Un journal flamand a repris et traduit l'entrefilet de la Chronique et le com mente sa façon il n'est pas nécessaire de lui signifier une rectification ce journal voit un festival politique, organisé en vue des élections. Il veut peut-être ou en donner l'idée ses amis pour l'avenir ou rappeler ce qui se serait passé. Le festival n'avait rien de politique et l'admi nistration n'a eu en vue que le bien-être de toute la population yproise. Deux tentatives, qui auraient pu avoir les conséquences les plus désastreuses, ont été fai tes au kiosque de la Grand'PI ace toutes les mesures sont prises et on agira avec la plus grande sévérité. Pour ce qui regarde l'accident au kiosque de la Plaine, il n'y a eu aucune malveillance, com me on tente de l'insinuer. Il était construit par les ouvriers de la ville, sous la responsabilité de l'entrepreneur. Une enquête a été faite et per sonne n'a été trouvé fautif. Des mesures sévères sont prises également l'abattoir. L'autorité veille ce qu'aucune viande suspecte ne soit livrée la consomma tion. Comme exemple en 1891 treize bêtes ont été enfouies, quarante-trois l'ont été en 1892 et jusqu'à ce jour il y en a eu 18 en 1893. Ces bêtes étaient pour la plupart atteintes d'affections tu berculeuses. Cette maladie progresse dans le bétail et il serait hautement désirable qu'elle puisse être enrayée. La société du tramway vicinal a déposé ses comptes pour l'exercice qui expire au 30 Juin la ville touchera fr. 124-00. La question du tramway Ypres-Armentières semble résolue. La commune de Wytschaete, qui devait intervenir pour une part de 1,960 fr., a consenti s'engager pour 1,505 fr. Ce n'est pas sans peine que le Conseil communal de cette localité s'est décidé voter sa part d'interven tion. Il reste encore, pour parfaire la somme totale, trouver 5,530 fr. Le Collège propose que la ville prenne cette somme pour sa part. Le sacri fice sera amplement compensé et la construc tion de cette ligne doit amener, notamment vers le marché au beurre, beaucoup de monde de toute la région qu'elle est appelée desservir. Il est actuellement reconnu qu'un seul paysan de Neuve-Eglise amène son beurre Ypres. Plus tard tous ces fermiers aimeront bien mieux transporter leur beurre Ypres que de le con duire Armentières. Une pétition, couverte de nombreuses signa tures de personnes de différentes catégories, a été adressée au Collège et émet le vœu de la construction directe de la ligne Armentières, par Ploegsteert. Elle considère ce tracé comme seul avantageux pour les Y prois. \0 48. Jeudi, LE PROGRES ABONNEMENT PAR AN: Pour l'arrondissement administratif et judiciaire d'Ypres, fr. 6-00. Idem. Pour le restant du pays7-00. tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue au Beurre, 20. INSERTIONS Annonces: la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames: la ligne, fr. 0-25 Insertions Judiciaires la ligne, un fraDC. Les annonces sont reçues Pour l'arrondissement d'Ypres aux bureaux du PnocaEs Pour I-estant de la Belgique et de l'Etranger I'Agence Rossel, 44, rue de la Madeleine, et 2, rue de l'Enseignement, Bruxelles. Heures de départ partir du 1r Juin d'Ypres pour Poperinghe, 6-55 8-52 9-03 9-43 11-50 2-43 3-43 6-25 8-38 9-41. Poperinghe-Hazebrouck, 6-55 8-52 11-50 3-43 6-25. Houthem, 5-13 8-00 10-59 5-03 7-35. Comines, 5-13 7-44 8-00 -9-41 9-46 10-59 2-29 2-35 5-03 7-35 8-40. Comines-Armentières, 5-13 7-44 10-59 2-35 5-03 8-40. Roulers, 5-58 7-46 -10-23—12-03 2-44 3-53 6-23. Langemarck-Ostende, 6-56 9-45 11-57 3-39 6-03. Courtrai, 5-13 8-00 9-41 10-59 2-29 5-03 7-35. Courtrai-Bruxelles, 5-13 9-4110-59 2-295-03. Courtrai-Gand. 5-13 8-00 10-59 2-29 5-03— 7-35. De Poperinghe vers Hazebrouck, 7-13 10-09 12-08 4-01 6-41. Horaire des Trains du V au 30 Juin 1893. TRAM. 4-40 7-22 9-46 1-00 3-40 6-30. 10-36 (le Samedi seulement). 4.45 7-26 9-50 1-05 3-45 6-22. Séance publique du 10 Juin 1893. M. Iweins demande la parole pour interpeller le Collège. Au moment d aborder, un messager vient appeler M. le Président, qui remet mo mentanément la présidence M. Colaert et prie M. Iweins de remettre son interpellation. M. Colaert entame le n° 2 de l'ordre du jour et fait connaître au Conseil la teneur du rapport de la Commission de la bibliothèque publique et de la bibliothèque populaire sur la situation de C63 deux établissements nombre de volu mes, ouvrages donnés en lecture, etc. Un nouveau catalogue sera dressé, l'ancien est in complet. M. IweinsPrésident de la Grando Fanfare ca tholique et de la Commission du festival, voit avec regret qu'on travaille contre la réussite du festival projeté pour la Thuinday. On tache de détourner les musiques de venir Ypres. La M. le Président lit l'article de la Chronique il admet qu'on tache d'insister auprès des So ciétés, pour les empêcher de se rendre l'invi tation mais il n'est pas permis de lancer des mensonges et d'avancer que les sociétés qui ont accepté sont informées de la suppression. M. Begerem avait eu l'intention d'interpeller le Collège sur les mêmes faits. M. Brunfaut ne connaissait rien des attentats signalés. Si ces faits aussi scandaleux sont exacts, ils ne peuvent être commis que par le dernier polisson et le coupable ne peut être assez sévèrement puni. M. le Président croit que personne n'a eu de mauvaises intentions, mais if doute de la solidité réelle du kiosque de la Plaine. M. Boone. Sont-ce les ouvriers de la ville qui construisent ce kiosque M. le Président. Oui, mais pour le compte de la société, pas comme ouvriers de la ville. M. de Stuers annonce une visite prochaine de la société d'archéologie et demande M. le Pré sident de mettre l'ingénieur la disposition de ces Messieurs. Il y aura un train spécial, etc. etc. M. le Président mettra volontiers l'ingénieur la disposition de la société. Le train etc. ne le regarde pas. M. le Président rappelle qu'à la dernière séan ce deux membres du Conseil ont attiré l'atten tion du Collège sur la qualité du poisson qui se vend la minque. Ils prétendaient que de la marchandise tarée était livrée la consomma tion. Il s'agirait de savoir si le poisson mis en cause avait passé par le marché car beaucoup de marchands se rendent Ostende pour se fournir, amènent la marchandise en ville et la débitent aux particuliers, sans qu'elle passe par le marché. On ne peut empêcher ces transac tions. La liberté du commerce ne peut être en travée. La plus stricte surveillance sera exercée au marché. Quelques membres croient qu'il serait désirable que la vente du poisson soit surveillée, n'im porte d'où il vienne. M. le Président ne connaît aucun règlement, qui autorise d'empêcher la vente domicile.

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Le Progrès (1841-1914) | 1893 | | pagina 1