NOBLESSE ET BOURGEOISIE Aux cabaretiers Nouvelles diverses. Chemin de fer. utile de présenter quelques observations, pou vant servir poser quelques points de repère. Ce que je n'admets pas, c'est la façon insi dieuse dont ce projet est amené. On inscrit Tordre du jour Mesures financières pour la question des eaux, pour masquer la question réelle. Malgré toute l'estime que j'ai toujours eue pour M. le Bourgmestre, je tiens lui dire que je n'aime pas ce manque de franchise. Après quelques observations il est convenu de remettre la discussion quinzaine. La séance est levée 6 h. 40. Société de Gardes Civiques D'Y PRES. Boedt, Léon, 10 6 6 9 7 38 7 4 5 5 4 25 10 6 5 2 1 24 8 1 1 4 9 23 1 1 6 7 7 22 1 8 7 2 4 22 Ligy, Albert, Vantholl, Henri, de Calonne, Yermeulen, Butaye, Maintenant que les cléricaux n'ont plus be soin des voix des cabaretiers, ils les traitent de belle façon. On lit dans la Patriede Bruges Aujourd hui, que l'on prépare le code élec toral qui nous régira dans laveuir, on com mence se demander quels seront les citoyens que la loi privera, soit en raison de leurs anté cédents sociaux, soit en raison de la profession ou du métier qu ils exercent, de Iexercice du droit électoral. Tout naturellement et, en première ligne, on songe aux cabaretiers, car on l'espère bien, maintenant qu on en a foccasion, les vendeurs d'alcool ne seront admis dans le corps électo ral que moyennant certaines conditions rigou reusement établies. Nous le savons, tous les cabaretiers ne sont pas nécessairement des marchands d ebriéte et par là même une sorte de fléau social, mais il faut en convenir, il y a parmi eux une foule de trafiquants sans vergogne ei qu'il importe d'é carter du corps électoral. Celui-ci comptera déjà assez de verrues pour qu on se dispense d en accroître le nombre en y laissant les 30,000 cabaretiers actuellement électeurs. Il y a dans cette armee une foule d'individus atteints de cas de réforme, d indignes, pour parler net, et le moment est venu d'agir en conséquence. Ces insultes toute une classe de commer çants sont une véritable indignité. Que l'on ex clue les indignes, les tenanciers de cabarets borgnes, mais comme indignes et non comme cabaretiers. Et comment se fait-il que tant d'indignes auraient été maintenus dans le corps censitaire C'est cependant chez ces cabaretiers là que les cléricaux faisaient naguère les élec tions coups de pièces de cent sous. Il est vrai de dire que l election finie, le Jour nal ne se gênait pas pour les traiter de venin Plus ça change, plus c'est la même chose ■naaaQoaaa»»» Cette année, les perdreaux seront encore plus nombreux que Tannée dernière -, les pouillards volent déjà et sont en état de se sauver devant les faucheurs; lesrecoquetages, assez nombreux, seront seuls exposés pour la récolte des foins et des herbes. Le faisan a bien réussi, très bien réussi même en forêt les faisandeaux sout déjà gros comme des perdrix. Le gibier poil est également très abondant, les lapins surtout. - Un peintre en bâtiments', M. Louis Saint-Jean, âgé de trente-six ans, s'était marié, Mardi Paris, avec M11" Augustme D..., fruitière. Vers deux heures du matin, les invités de la noce reconduisirent les nouveaux mariés, quand M. Saint-Jean, retenu par un besoin pressant, se trouva une cinquantaine de mètres en arrière. Il pressait le pas pour rejoindre son épouse, quand deux filles de mauvaise vie lui barrèrent le chemin, lui faisant des propositions que le peintre accueillit en protestant. Le jour de mon mariage... elle est forte, celle-là. Et le nouveau marié se mit rire bruyam ment. Ses ricanements eurent le don de déplaire aux filles. Elles insultèrent le peintre, puis appelè rent l'aide trois souteneurs qui rôdaient dans les parages. Ces ignobles personnages tombèrent bras raccourcis sur M. Saint-Jean et l'assommèrent moitié. Aux cris du marié, ses camarades de la noce accoururent et une bagarre s'en suivit, qui amena l'intervention des gardiens de la paix. A la vue de ces derniers, les souteneurs pri rent la fuite et les agents arrêtèrent alors... M. Saint-Jean qu'ils conduisirent au poste. Après avoir été interrogé par le brigadier, il tut mis en liberté et put rejoindre sa femme. Certain boulanger, parfaitement son aise, prenait le beurre dont il usait un paysan des environs. Un jour, il lui sembla que les boules de beur re qui devaient peser trois livres chacune, n'avaient pas le poids convenu il se mit donc les peser et chaque livraison il constata plus ou moins de déficit. Notre homme perdit patience et porta plainte contre son vendeur. Le juge les fit comparaître son tribunal. Avez-vous des balances demanda-t-il au paysan. Oui, monsieur le juge. Et de poids Je n'en ai pas. Comment alors pouvez-vous peser votre beurre C'est simple, répondit le paysan. Depuis que le boulanger m'achète du beurre, je prends mon pain chez lui la miche est de trois livres, c'est mon pain qui me sert de poids pour peser mon beurre. Si le poids n'y est pas, c'est sa faute et non la mienne. Inutile de dire que le paysan fut acquitté. Mais dès lors le boulanger fit si bon poids son pain que notre homme fut obligé d'avoir recours un autre moyen pour ne pas trop perdre sur son beurre. DE LA L'Héraldique, Titres de Noblesse, Liste des nobles, Particule nobiliaire, Histoire du clergé, Corporations, Epitaphes, Tombeaux, Recherches généalogiques et sphragistiques, la Médecine, l'Origine des noms patronymiques et ses sur noms, manière d'établir les Filiations, Etat- civil ancien et moderne, Etymologie, Patois, Idiome, Paléographie, Villes d'eaux d'Été et d'Hiver, etc. Prix 5 francs. Écrire l'auteur Mariakerke-Ostende. Heures de départ partir du P Juin d'Y près pour Poperinghe, 6-55 8-52 9-03 9-43 11-50 0— YPRES-FURNES. FURNES-YPRES. M. de Stuers. La perspective de voir suppri mer le Collège, où j'ai reçu mon instruction et mon éducation, ne me permet pas de garder mon calme et m'anime. Cet établissement a rendu de grands services et il en est sorti de brillants sujets. M. le Président.Je suis heureux d'apprendre de la bouche de M. de Steurs lui-même qu'il est animé. Je m'explique ainsi qu'il emploie le mot insidieuxque dans le calme il n'aurait certes pas employé. M. de Steurs (interrompant vivement). Oui, M. le Bourgmestre, je suis animé et je suis fier de l'être. M. le Président. Je ne crois pas que jamais j'aie pu adresser un mot désagréable qui que ce soit. Je me suis déjà plaint que parfois il y avait des personnes qui n'avaient pas les mêmes égards pour moi je le rappelle M. de Steurs et je répète que dans le calme il n'aurait pas employé le terme insidieux. Il n'y a rien d'anor mal dans la manière dont nous agissons. Il s'agit Tordre du jour d'annoncer des mesures finan cières pour l'amélioration des eaux nous les faisons connaître la séance, que voulez-vous de plus M. de Steurs.C'est égal, je n'admets pas cette façon d'agir. if. Brunfaut ne s'étonne pas de la proposition de suppression du Collège, mais il en est alfecté. Quand il prédisait que la suppression du pension nat était un acheminement vers la suppression complète de l'établissement, M. Colaert protes tait et aujourd'hui il y souscrit. M. Colaert proteste et dénie M. Brunfaut le droit de préjuger son opinion. Rien ne peut faire supposer ni ce qu'il a tait, ni ce qu'il fera. M. Brunfaut. Le projet est présenté au nom du Collège, sans restriction dès lors, puis que M. Colaert en fait partie, rien ne dénote qu'il ait été en désaccord avec ses collègues. M. Colaert explique que, quand il s'agit de dé cisions du Collège, on ne fait pas connaître les divergences d'opinion qui ont pu exister. Les trois ne font qu'un. Encore une fois il dénie M. Brunfaut le droit de préjuger ses opinions. M. Brunfaut. Soit. Je ne préjuge rien de ce qui a été dit en séance du Collège. Mais, quand avant les élections, les libéraux disaient si vous votez pour les catholiques, vous verrez l'enseignement public renversé. Eh bien alors, dans vos journaux, dans vos réunions, vous pro testiez en disant que vous ne toucheriez rien. Comment ces promesses se réalisent-elles Nous en sommes témoins. M. le Président se défend d'avoir jamais tenu pareil langage dans aucune assemblée. Il désire voir produire les paroles qu'on lui impute. M. Brunfaut ne saurait les produire pour le moment, il s'en charge pour plus tard. Tir du Lundi 19 Juin 1895. La chasse en 1893. Le soir de ses noces! Une histoire de Normands, bien amusante. PAR ROBERT de BEAU COURT de N00RTVELDE, COMPRENANT EN OUTRE 2-43 3-43 6-25 8-38 9-41. Poperinglie-Hazebrouck, 6-55 8-52 11-50 3-43 6-25. ilouthem, 5-13 8-00 10-59 5-03 7-35. Comines,5-I3 7-44 8-00 -9-41 9-46 10-59 2-29 2-35 5-03 7-35 8-40. Comines-Arraentières, 5-13 7-44 10-59 2-35 5-03 8-40. Roulers, 5-58 7-46 -10-23—12-03 2-44 3-53 6-23. Langemarck-Ostende, 6-56 9-45 11-57 3-39 6-03. Courlrai, 5-13 8-00 9-41 10-59 2-29 5-03 7-35. Courlrai-Bruxelles, 5-13 9-4110-59 2-295-03. Courtrai-Gand. 5-13 8-00 10-59 2-29 5-03— 7-35. De Poperinghe vers Hazebrouck, 7-13 10-0912-08 4-01 - 6-41. Horaire des Trains du T au 30 Juin 1893. TRAM. 4-40 7-22 9-46 1-00 3-40 6-30. 10-36 (le Samedi seulement). 5-44— 7-26 9-50 1-05 3-45 6-22.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1893 | | pagina 4