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Chronique locale.
DISCOURS POLITIQUE
A L'ASSOCIATION CATHOLIQUE.
La question scolaire.
Promotions dans l'armée.
Notre Premier.
Joyeusetés parlementaires
Nominations judiciaires.
EXTRAIT
Bibliographie,
Ville d'Ypres.
I
Cooime il a agi dans l'intérêt de la bonne
cause, il se trouve des gens pour l'excuser et le
plaindre de sa mésaventure.
Pauvre bon jeune homme
Il nous revient de bonne source, dit la Chro
niqueque les instituteurs du Brabant se
réuniront prochainement en assemblée géné
rale et publique pour discuter la reforme sco
laire.
Les hommes politiques s'occupant de cette
question seront invites prendre part ce
débat, qui sera entièrement libre et contradic
toire.
Nous félicitons les promoteurs de ce mouve
ment il faut que la malencontreuse question
soulevée ou plutôt ressuscitee par M. Lorand
soit promptement tranchée, ne serait-ce que
pour mettre tin au trouble et l'inquiétude
qu'elle a fort inutilement semés dans le libé
ralisme.
Au meeting de protestation contre le système
scolaire De Uarlez-Lorand, tous les orateurs
l'ont condamné et flétri avec la dernière
énergie.
Anseele, lui-môme, a réclamé l'intervention
de l'Etat, dans l'organisation de l'enseigne
ment.
En vain, le président de la réunion a invité
les partisans du système Lorand-De flarlez
montera la tribune: personne ne s'est présenté.
Jamais proposition n'a été plus impopulaire.
Des promotions dans l'armée paraîtront au
Moniteur du 26 de ce mois.
Dans le nombre figureront le nom du colonel
d'artillerie de Tilly, commandant l'Ecole mili
taire, qui serait nommé général, et le lieute
nant-colonel d'artillerie Hellebaut, directeur
du matériel de (artillerie au ministère de la
guerre, qui serait nommé colonel.
Dans I infanterie, le lieutenant-colonel Han-
nefstingels, commandant l'école des pupilles de
l'armée, deviendrait colonel en remplacement
du colonel Pollet, commandant le 12* de ligne,
qui serait pensionné.
Comme les événements se chargent de donner,
coup sur coup, des démentis aux promesses,
aux vantardises et aux jactances de nos maîtres
Ainsi M. Surmont, pour ne parler que de lui
en ce moment, qui, aux jours d'antan, avant
qu'il fût bourgmestre par la grâce d'Henrietje
et des votes que l'on sait, promettait solennelle
ment de maintenir toutes les écoles, M: Sur
mont, disons-nous, a résolu, avec les plus fana
tiques de son parti, de supprimer tout l'ensei
gnement officiel La ville hors de l'école les
nonnettes, les petits-frères et les abbés seuls
dedans... Voilà son desideratum, son credo,
son idéal
Et lorsqu'un grand nombre de pères de fa
mille et tous les amis de cet enseignement qui a
fait, dans le passé, l'honneur et la gloire de la
cité, se lèvent émus pour se plaindre et protes
ter, et demandent dix minutes d'audience pour
lui remettre, par l'intermédiaire d'une déléga
tion, une adresse en faveur du maintien des
écoles menacées, voici encore que ce même M.
Surmont qui, au moment de son installation et
depuis, s'est fait appeler tour de tiras et son
de trompe le Père de la Citérefuse de recevoir
ses enfants et se dérobe honteusement un mo
ment d'entretien avec eux
Quel homme de parole et quel père
Au sujet du sens donner au texte de l'art.
53 de la Constitution, Mons Colaert, combattant
l'interprétation exacte de M. Janson pour dé
fendre celle, tout absurde, de M. Beernaert, a
dit Je présenterai deux propositions que je
ne voterai pas moi-même la première favorable
au cens comme dans l'ancien art. 47 la
t seconde favorable au suffrage universel.
Ce qu'on a ri la Chambre, on se le figure.
On eut moins ri, peut-être, si on avait su que
Mons Colaert est coutumier de ces sortes d'in
conséquences que non seulement il ne vote pas
ce qu'il propose mais que, souvent encore, il
vote tout bas le contraire dô ce qu'il a proposé
tout haut. Ainsi, par exemple, pour ce qui re
garde notre Collège et nos écoles.
Un arrière petit-fils de Ponce-Filate que ce
Monsieur-là
Le Moniteur a apporté cette semaine, au monde
judiciaire stupéfait, la nouvelle renversante
que M. Dehaene était nommé Juge d'instruction
au Tribunal civil de Courtrai.
Ce Monsieur a été nommé Juge, près du
même Tribunal, il y a un an et demi au plus,
ayant peine l'âge légal voulu. C'était déjà d'un
favoritisme raide. Mais le voici chargé d'in
struire, et dans un arrondissement où la crimi
nalité, déjà forte, grandit encore tous les jours
C'est vraiment scandaleux
Ne dirait-on pas qu'il a, lui aussi, présidé un
des bureaux de la fameuse élection du lr Fé
vrier 1891
Mais tout s'explique. M. Dehaene (ou de
Haene) va épouser Mlle Sune nièce M. le
représentant Tack, le légendaire sauveur du
trésor belge lors de la guerre de 1870.
Allons M. Le Jeune un air de flûte sur cette
nomination-là
Surmoiit de Voliberghe
(Du JOURNAL D'YPRES).
Sentant que l'opinion se tourne contre eux
(les libéraux) il§ HOIIS CalODinlCIlt.
Nous allons, disent-ils, révoquer tous les fonc
tionnaires de l'Hôtel de Ville, renvoyer tous les
ouvriers, tous les employés de l'Administration.
Nous voulons, si nous arrivons au pouvoir,
supprimer le Collège Communal, l'Ecole Moyen
ne et toutes les autres~écoles primaires et ren
voyer tous les professeurs, les instituteurs.
Est-ce assez absurde
Quelle opinion se font-ils donc de leurs admi
nistrés ces hommes qui, pour réussir l'élection
prochaine, inventent de pareilles sottises
Les Yprols ne sont-ils que
des sots?
L'employé n'est pas un esclave. C'est un
homme libre, c'est un citoyen dont nous vou
lons respecter la liberté et nous saurons les res
pecter.
Et quant au Collège et aux Ecoles officielles,
nous n'en ferons pas davantage.
11 n'est jamais entre dans
l'intention d'aucuns de nous
de priver un grand nombre
de concitoyens des moyens de
donner leurs enfants une
Instruction et une éducation
leur convenance.
Nous avons combattu pour l'indépendance du
père de famille catholique en cette grave ma
tière, nous entendons la respecter chez le père
de famille libéral.
Y porter atteinte c'est de l'oppression et nous
ne voulons pas être oppresseurs. Nous voulons
la liberté pour nous celle de nos adversaires
doit être également sacrée nos yeux.
Et sur ce terrainpermettez-
moi de cous te dire en toute fran
chise^ je résisterai aux etésir*.
excessifs que pourraient expri
mer des amis trop ardents.
Nous avons reçu un petit ouvrage revu et cor
rigé par M. A. Van de Lanoitte, médecin
Pecq, traitant des règles de l'hygiène et de la
médecine, avec une notice des soins et de l'édu
cation donner aux enfants de la classe ouvrière
et dédié aux écoles ménagères.
Cet opuscule, écrit en français, contient envi
ron 70 pages et est très instructif ponr tout le
monde.
Nous adressons notre honorable concitoyen
nos plus chaleureuses félicitations.
L'académie flamande a tenu hier après-midi
son assemblée générale annuelle el publique
Gand.
Dans l'auditoire, beaucoup de dames. M.
Claeys présidait.
Aprèsla lecture d'oeuvres littéraires flamandes,
faite par M. Hanssen et le docteur Devos, on pro
clame les résultats du dernier concours organisé
par l'Académie. Leslauréats sont MM. Devreese
de Gand, et Meert d'Ypres, auteurs d'une étude
sur le poète Jean Van Ruysbroeck, ainsi que
M. Pofle, d'Anvers, auteur d'un ouvrage sur les
communes flamandes.
Les lauréats viennent recevoir leurs prix, et
sont longuement acclamés.
M. Galle, professeur Utrecht, est nommé
membre correspondant, et M. Aubrie, juge
Gand, représentera l'Académie au prochain Con
grès néerlandais d'Arnhem.
THUYNDAG
PROCRAMME DES COURSES.
1° Championnat d'Ypres, réservé aux coureurs
yprois 1650 mètres. 6 prix 100 frs.
2° Course internationale pour vétérans 3500 mè
tres. 4 prix 100 frs.
3° Course internationale de vitesse 2000 mètres.
5 prix 200 frs.
4° Course nationale 2500 mètres.
5 prix 105 frs.
5° Grande course internationale de fond: 20000
mètres. 8 prix 500 frs.
6° Course de consolation 2500 mètres.
5 prix 100 frs.
7° Course d'honneur, réservée aux gagnants des
6 courses précédentes 1650 mètres.
3 prix 95 frs.
•H
P,\*
i
du
prononcé par monsieur
GRANDES COURSES VÉLOCIPÉDIQUES
le Dimanche 6 Août 1895, 3 heures de Vaprès-midi
la Plaine D'amour.
1200 francs de prix.
Les inscriptions doivent être prises chez le Se
crétaire Fol-Debreyne Ypres, avant le 3 Août.