On nous prie d'annoncer, qu'en dépit de la décision
prise par notre administration cléricale, les cours du
Collège communal seront réorganisés et reprendront au
premier Octobre avec le programme complet des Athé
nées royaux du pays.
Nous félicitons vivement nos amis de leur sage déter
mination et nous la transmettons avec bonheur aux
parents, qui peuvent désormais avoir tous leurs apaise
ments, quant aux études de leurs enfants.
Chronique locale.
53e ANNÉE
27 Juillet 1895
JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT.
Encore du Carcasson.
6 FRANCS PAR AN.
PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE.
La décision prise par le Conseil en sa séance
du 15 Juillet est-elle irrévocable De ce qu un
Conseil supprime un établissement communal
d'instruction moyenne, l'autorité supérieure
n'intervient-elle en aucune façon
Au cours de la discussion, M. de Stuers,
émettant un doute sur le droit absolu de la
ville, M. le Bourgmestre répondit que le gou
vernement n'avait rien voir dans cette ques
tion, que la ville avait le droit de supprimer,
comme bon lui semblait.
Entendons-nous. Si M. Surmont pense que
par cela seul que le Conseil émet un vote de
suppression, la suppression soit, ipso facto
chose définitivement arrêtée, M. Surmont se
trompe.
D'après l'art, i de la loi du 15 Juin 1881, les
resolutions des conseils communaux portant
suppression d'un établissement d'instruction
moyenne sont soumises l avis de la Depulation
permanente et l'approbation du Roi.
Cette disposition a été insérée dans la loi
pour combler une lacune de la loi de 1850 et
empêcher qu'à la suite de revirements électo
raux, des communes, méconnaissant leurs
obligations, ne supprimassent légèrement des
collèges et autres écoles dont futilité et les
services étaient incontestables.
Le gouvernement est donc investi du droit
de maintenir, malgré les communes, les éta
blissements communaux d'instruction moyenne
qu'il juge propos de maintenir.
L'opinion émise par M. Surmont est donc
erronée et le droit du Conseil n'est pas aussi
étendu qu'il le pense. Que le Bourgmestre
escompte le consentement du gouvernement,
comme si le gouvernement et lui ne faisaient
qu'un, c'est possible. En tous cas, cela l'auto-
rise-l-il déclarer que le gouvernement n'a
rien y voir
Nous n'attendons rien de la Dépulation per
manente qui ne saurait laisser inachevée I œu
vre du 1r Février, mais le Gouvernement
Le Journal d'Ypres, profitant d'une erreur
du Weekblad qui croit que le jeune B
élève de l'Académie d'Anvers, y étudie sans
subside de la ville, se livre ce sujet des
commentaires dont Best le principal point
de mire.
Le Journal a tort et s'emballe trop lestement.
Quant l'organe flamand, son erreur s'ex
plique parce qu'il ne connaît que le rapport de
M. Ceriez, concluant au refus de tout subside,
la suite duquel rapport, le Conseil avait exclu
le postulant de toute faveur.
La vérité est que le Conseil, mieux informé,
est revenu de sa décision et a accordé un sub
side, non de 200 fr., comme le dit le Journal
d'Ypresmais de 150 fr. L'élève Ble sait et
ne l'oublie pas dès lors, les insinuations de
la fouille en question sont déplacées.
Déplacé aussi le rapprochement qu'elle fait
entre L. etB., et le palmarès qu'elle rappelle
pour faire ce rapprochement ne permet pas la
comparaison laquelle elle se livre.
M. Lest premier en modelage, 3*
classe, tête d'après l'antique M. Best 4*
en excellencec'est-à-dire tous cours réunis
portant sur onze branches, il est premier en
figure d'après le modèle vivant, premier en his
toire et premier en dessin de squelette.
Tons deux méritent des éloges et nous esti
mons que les subsides sont portés bonne
adresse, en dépit de certains égoïstes qui
supportent mal que le soleil luise pour tout le
monde.
De quoi il appert que MM. L. et B. sont des
commençants qu'il y a lieu d encourager tous
deux au même titre, sans médire plus de lun
que de l'autre, et sans encenser outre mesure
ni l'un ni l'autre, l'avenir étant toujours incer
tain. car, comme le dit fort bien le Moniteur
de 1 Hôtel de Ville, c'est rendre un très mau
vais service aux jeunes gens que de les élever
beaucoup plus haut que de raison et le Mo
niteur ferait sagement de pratiquer lui-même
ce précepte, plus souvent qu'il ne le fait. Cela
lui donnerait un air plus serieux.
Dans un article du Journal d'Ypresintitulé
Reconnaissance, le triste avorton de la capricieuse
nature, le condamné de la Cour d'Appel de
\0 00. Jeudi,
LE PROGRÈS
vires acqcirit edndo.
ABONNEMENT PAR AN: Pour l'arrondissement administratif et judiciaire d'Ypres, fr. 6-00.
Idem. Pour le restant du pays7-00.
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ti£, rue de l'Enseignement, Bruxelles.
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