Chronique locale. Policier anobli Fêtes Vélocipédiques LA REINE BABETTE. Nouvelles diverses. rhonisaen, le pleurnicheur, a eu un certain nom bre de successeurs. Les pieux auteurs de la guerre scolaire peu vent s'en honorer et s'en féliciter. Il vient de se passer pour la police bruxelloise un fait qui n'est certes pas commun un de ses officiers vient d'être anobli M. Teyaert, officier attaché la division cen trale, est un de nos plus jeunes et de nos plus intelligents officiers de police, dit le Soir. Tout récemment encore il avait mené si brillamment une enquête relative un vol très important, que le volé un personnage très haut placé ht demander M. Teyaert quelle récompense il voulait. Celui-ci émit le vœu de se voir rendre ses titres de noblesse. Les Teyaert de Borms originaires de Cour- trai furent longtemps, de père en fils, bourg mestres de cette ville. A la bataille des Eperons d'Or, ils étaient déjà chevaliers. Leurs titres ne datent donc pas d'hier. Mais en 1793 on fit une hécatombe de titres et celui des Teyaert périt avec tant d'autres. M. Teyaert réclamait son bien, on le lui a rendu. Ses titres lui ont été restitués par arrêté signé par le roi Léopold le mois dernier. Et désormais M. Teyaert sera: M. l'écuyer Teyaert de Borms Si ça peut faire son bonheur, nous n'y voyons aucun inconvénient. Le virus rabique de l'Yperlée la Tamise et retour. L'acrobate morveux, qui commet depuis quelques semaines du tourisme gâteux sur le Journal d'Ypres, blague bêtement le style de notre coquette maison des Anciens Pompiers. Le pauvre hère Que cette construction l'en nuie, lui et ses semblables, nous en sommes convaincus mais que ce ridicule Carcasson puisse avoir la conception du beau, cela est im possible. Il n'aime pas même la vérité, fut-elle toute nue, sortant de son puits ou de son belvé dère. En fait d'architecture, il en croit connaître une l'esthétique anglaise. Il en eBt l'esclave. Même allez voir dans son château de Mariakerke sur mer, les anglaises, parait-il, se trouvent dans son salon même. Au revoir, cher pneu Carabosse, au jardin public, quand vous voudrez Les trains Nos 103 et 105, quittant Bkcges pour Menin 3 h. 55 et 7 h. 17 soir, et les trains Nos 100 et 102 quittant Menin pour Bruges 9 h. 14 matin et 1 h. 44 soir, seront supprimés partir du 16 Septembre 1893. La course de douze heures sur piste que nous avons annoncée pour le 17 courant, est tout-à- fait décidée. Les prix annoncés ce jour sont de 2000 francs environ. Cette course se fera avec des entraîneurs et servira surtout démontrer l'utilité de ces auxiliaires au point de vue de l'endurance des coureurs elle sera le point de départ d'une nouvelle école et. si nous en croyons les rensei gnements obtenus, les grandes épreuves de l'avenir se feront toutes d'après la nouvelle théorie. Les prix des places seront de 2 francs, 1 franc et 25 centimesOn prédit, s'il fait beau, une affluence qui fera honneur aux organisateurs Ville <le Verviers. A 10 1/2 heures, réunion des Sociétés la gare de Verviers-Ouest. 2. Une médaille grand module la Société ayant le plus bel uniforme FEUILLETON. Une folle exploitée par les prêtres. Une reine franc-maçonne. Ed. DARGENT. Iwan LINON. (S.) E. de BEUKELAER. Hier matin, neuf heures, des vitriers avaient été mandés l'exposition. Ils tirèrent les places la courte paille et trois hommes montèrent au toit dans une de ces nacelles suspendues la corniche. A la hauteur de 15 18 mètres, l'un des crochets se brisa, la secousse rompit l'autre, et les trois hommes furent précipités dans le vide. Le nommé Théodore De Wieuw a été mor tellement blessé la tête un nommé Jean- François De Gruit a une fracture de la jambe et d'inquiétantes lésions internes, et le troisième, nommé Dominique Janssens, a également été blessé. Tous trois, après avoir reçu les premiers soins, ont été transportés au milieu d'une grande foule l'hôpital Sainte-Elisabeth. Un terrible accident vient d'arriver l'éta blissement de construction de MM. Gustave Levêque et C°, Coronmeuse-Herstal. Le nommé Horotte, Joseph, un brave ouvrier d'une conduite absolument rangée, travaillait cet établissement en qualité de chef-manœu vre des cours depuis dix-huit ans, il était au service de MM. Levêque et C°. Lundi, vers deux heures, Horotte était occupé avec neuf onvriers retourner une énorme pièce en fonte du poids de sept huit mille kilos. On devait procéder au nettoyage de cette pièce. Déjà le dessus et les deux côtés avaient été re mis neuf. Le plus malaisé restait faire. Il s'agissait maintenant de retourner entièrement la pièce pour nettoyer le dessous. Cette opération difficile se faisait la ma nœuvre du pont-roulant l'aide de la grue et avec de grosses chaînes dont leB anneaux ont au moins vingt millimètres d'épaisseur. Un épisode luciférien. »oochgoooo Société anonyme des Chemins de Fer de la Flandre Occidentale. JLTVTS. Le Cycliste Belge Illustré et le Vélodrome Gantois. DU 17 SEPTEMBRE 1893, sous le patronage de VAdministration communale et de la Ligue vélocipédique belge. A 11 heures, Grand Cortège, avec primes de nombre, d'uniforme et d'éloignement. 11 sera accordé 1. Un chèque de 50 francs la Société la plus nom breuse 3. Une médaille grand module la Société la plus éloignée. Les Clubs désirant participer ces concours, sont in stamment priés de se munir de leur fanion. Il sera décerné une médaille commémorative toute Société prenant part au cortège. A midi, réception au local des Amateurs Cyclistes. A 3 heures, Grande Course internationale sur roules. Distance parcourir 50 kilomètres. Itinéraire Verviers (place Verte) Dolhain, Gileppe, Jalhay, Surister, Tiége, Spa. Theux, Pepinster, Verviers (place Verte). 1' prix, valeur 100 francs et une médaille 2°" 75 3™' 50 A— 25 5°" 15 6"e 10 On n'en sera plus bientôt compterles scandales que les prêtres machinent ad majorera Dei gloriam et pour l'édi fication des fidèles. Après la possédée de Gif, ils ont ima giné l'exorcisme de Sophie Walder ils viennent de trouver un nouveau sujet une malheureuse hystéri que, Barbe ou Babette Bilger, dont le nom restera célèbre dans les annales catholico-démoniaques. La pauvre fille, assurent-ils, aurait vu Lucifer en personne et n'aurait été sauvée des griffes du diable que par les pratiques et la pieuse sollicitude de l'Eglise. Voici la fable grossière que les feuilles dévotes, la Re vue catholique de Coutances, la Croix de Reims, puis toutes les Croix et les Semaines religieuses de France, ont publiée récemment sous le saint patronage des évêques de Coutances, de Grenoble et de Nancy. Le 21 Février 1854, naissaient et étaient baptisées Rixheim, en Alsace, deux jumelles, filles des époux Bil- ger-Koenigseker. Ces enfants furent mises en nourrice et l une d'elles. Barbe, étant morte, on lui substitua la fille adultérine d'un comte de Calvé, seigneur suisse qui habi tait un château près de Zurich. Vers l'âge de quatre ans, la petite fut enlevée par le comte et emmenée dans son château, où elle est demeurée jusqu'en 1879. Chétive et contrefaite, elle n'en parut sans doute que plus apte remplir le rôle de pythonisse auquel on la des tinait, car, dès l'enfance, elle fut formée aux doctrines et aux pratiques du plus maçonnisme, initiée ses secrets les plus diaboliques. De très bonne heure, elle fut jugée digne d'être constituée reine, et la troisième personne ou Saint-Esprit d'une Trinité dont l'une des deux autres personnes 'le pèreétait son patron. Entre dix et onze ans, on lui fit faire un simulacre de première communion catholique, évidemment dans le double but de confirmer sa consécration au diable par ce sacrilège et de se procurer une sainte hostie outrager dans une orgie secrète d'impiété. A cette dernière fin, on enduisit sa langue et son palais elle ne sait de quel in grédient qui empêcha la sainte hostie de s'humecter et lui permit de la retirer intacte pour la profanation. A l'âge de dix-huit ans (en 1872), son éducation ma çonnique était assez complète pour que son initiateur pût la produire dans toutes les grandes reunions les plus se crètes des arrière-loges, où l'on n'admet que des adeptes très éprouvées, et en fort petit nombre. Le comte de Calvé possédait encore, aux environs de Lausanne, un château duquel on communique avec celui des Crêtes par un souterrain. C'est dans celui-ci que se sont tenus beau coup de conciliabules politiques de la plus haute impor tance. Babette Bilger y a rencontré la plupart des som- Un objet d'art est offert gracieusement par l'Adminis tration communale de Dolhbin au premier coureur arri vant au contrôle de celte ville. L'Administration communale de Spa offre gracieuse ment Une médaille en vermeil, au premier coureur arrivant au contrôle de cette ville Une médaille en argent, au deuxième coureur arrivant au contrôle de cette ville Une médaille en bronze, au troisième coureur arrivant au contrôle de cette ville. Le droit d'entrée est de fr. 2-50. Une médaille sera accordée tout coureur effectuant l'entièreté du parcours en moins de 3 heures. Indépendamment de ces prix individuels, il sera décer né des médailles aux trois Sociétés ayant obtenu les plus beaux résultats par équipes de quatre coureurs. Tous les prix sont payables en chèques. Pour les Amateurs CyclistesVerviers Le Secréctaire, Le Président, Vu et approuvé par le Président du Comité sportif de la Ligue vélocipédique belge. Grave accident l'exposition d'Anvers mités politico-maçonniques de l'époque, et vécu dans leur familiarité. Elle les rencontrait également Lyon, Paris, Berlin, Londres, en Amérique. Elle cite, entre autres, Thiers et Gambeita, pour la France le prince Fritz (Frédéric 11) et Bismarck, pour la Prusse Min- ghelti, pour l'Italie, etc. Toutes ces réunions se tenaient sous la présidence d'un démon des hiérarchies supérieures, mais qui n'était for mellement connu comme tel que par les trois personna ges, Babette comprise, de la trinité susmentionnée, et se couvrait, pour les autres, du masque d'un orateur venu de l'étranger comme délégué par la direction suprême de la maçonnerie, parlant d'ailleurs admirablement toutes les langues de ses auditeurs. Babette, en sa qualité de reine, était toujours placée son côté elle savait fort bien que c'était Satan (ou l'un de ses Anges) mais elle ne l'a vu manifestement comme tel qu'une seule fois; et ce fut cette manifestation même qui lui inspira la pensée de s'enfuir pour s'arracher une si affreuse domination. Elle a ainsi assisté tous les principaux conciliabules où le démon en personne, et sans intermédiaire, a organisé dans l'ensemble et les détails, et a conduit graduellement étape par étape, la persécution religieuse qui sévit, depuis la dernière guerre, avec une intensité variée et calculée, Rome et dans toute l'Italie, en Suisse, en France et en Allemagne. Elle a vu et entendu le démon en personne proposer ses intimes, ses dévoués suppôts, débattre et arrêter avec eux tout le programme de cette persécution

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1893 | | pagina 2