Bière Champagne NOBLESSE ET BOURGEOISIE Mots de la fin. DEMANDEZ Y près. Nous apprenons que M. Brunzlow,chirurgien- dentiste de Courtrai, rue du Persil, 22, sera consulter tous les Samedis de 9 h. du matin 4 h. du soir, rue au Beurre, n° 11, chez M. Antony- Permeke, Ypres. Consultations gratuites Lundi, Mercredi et Vendredi de chaque semaine, dans la policli nique Courlrairue des Capucins, n° 9. hygiénique et rafraîchissante LIVRAISON PAR 25 BOUTEILLES. Brasserie VANDEVYVER, M. MEIEK, dentiste de Courtrai, a l'honneur d'infor mer l'honorable public et sa norabreuseclientèle que son cabinet dentaire est transféré chez MM veuveVAN Kemhel, Grand'Place, 5, Ypres, où il sera consulter tous les Same dis, comme d'habitude, de 9 heures du matin, 2 heures de relevée. On se charge au bureau du journal de l'impression des cartes de visites et de tous genres de travaux d'impression tant en lithographie qu'en typographie ROBERT de BEAU COURT de NOORTVELDE. Prix 5 francs. Ecrire l'auteur Mariakerke-Ostende. dirigé par la liste civile. Napoléon III fit représenter, pour être agréable au prince, un opéra de sa façon, Sainte-Claire, qui n'était pas, en somme, beaucoup plus mauvais que bien d'autres. Le Duc de Saxe-Cobourg était un personnage de complexion énorme il pesait 238 livres. En revan che, il avait un vif esprit, et il a laissé des mémoires pleins de piquant et d'intérêt. Peu de temps avant sa mort, ayant reçu chez lui un rédacteur de la Nouvelle Presse libre de Vienne, il fit notre confrère autri chien des confidences absolument curi euses que celui-ci vient de reproduire. Nous emprunterons son intéressante relation les passages qui suivent. Voici d'abord un portrait improvisé du vieil empe reur Guillaume, plein de finesse et de verve et d'une ressemblance qui n'a jamais été atteinte. Le duc se plaint son visiteur de l'esclavage véritable que la représentation impose un prince. Cet homme qui a aimé la gloire est, au fond, et sans pose, dédaigneux de la gloriole. Ecoutez-le. Il a des regrets amusants quo Jules Lemaître aurait pu mettre dans la bouche de ses Rois Je connais l'Égypte et le Canada bien mieux que Berlin. Il y a quantité de gens qui prennent plaisir figurer dans de grandes fêtes où leur unique valeur, c'est-à-dire celle qu'ils doivent leur naissance, est mise en pleine lumière. Pour moi, c'est insupportable. Rien que de dire mon valet de chambre les uniformes qu'il faut emporter Berlin, j'en suis déjà malade. Je ine représente par avance le nombre de fois que j'aurai me vêtir et me dévêtir. Tous les agréments que le simple mortel peut savourer largement, j'en suis privé. Dans une exposition, je voudrais m'arrêter quand cela me plaît et passer quand il n'y a rien d'intéressant pour moi. Je voudrais pouvoir m'asseoir ici ou là dans un café, comme vous, comme tout le monde, et regar der les passants. Je ne peux pas. J'ai beau voyager dans le plus strict incognito, je tombe toujours aux mains d'un personnage ou fonctionnaire quelconque qui m'entraîne travers toutes les sections et m'expli que tout fond. Si j'avais la fantaisie d'entrer dans un restaurant, on placerait immédiatement un cordon au tour de moi. Bref, partout et toujours je retombe sous le rouage officiel qui déchiquette et broie tout, le moin dre plaisir, la moindre liberté. Je vous exprime là mon sentiment personnel, et ce n'est pas pour faire parade d'une supériorité. Plus d'un grand souverain est tout fait insensible aux in convénients dont je me plains. Par exemple, notre empereur. Il a le sens de la représentation inné. La fonction impériale est un besoin en même temps qu'une joie de sa vie. C'est ainsi qu'il l'envisage. L'accom plissement de ses devoirs de souverain, même pure ment extérieurs, lui cause la plus vive satisfaction. Il ne connaît ni l'ennui ni la fatigue. Il considère une œuvre d'art absolument comme il écoute un rapport, d'une façon purement objective, sans émotion, en sou verain. Dans les bals de cour je ressens toujours une sorte d'embarras qui m'empêche de dire un seul mot raisonnable. Je n'y tiens plus d'impatience. Notre em pereur, lui, malgré son âge avancé, conserve la fraî cheur du jeune officier qui voit le bal pour la première fois. Il cause avec une vivacité qui l'amuse lui-même il n'évite pas les personnalités les plus vides. Visible- ment il lui est indifférent de s'adresser tel ou tel. Tous ceux qui ont titre ce que le souverain leur adresse la parole, il leur parle et il leur dit avec un tact inimitable juste ce qu'il faut leur dire. Il regarde, en effet, cette formalité comme un devoir, et l'accom plissement de son devoir est la joie de sa vie. Le portrait de Napoléon III, que le duc Ernest a pourtant connu et vu de près, est plus conventionnel amusant au demeurant et même avec un trait d'obser vation profonde que nous n'aurons qu'à souligner c L'empereur Napoléon III était un homme de très bon cœur et chevaleresque dans toute l'acception de ce mot. Ce fut, d'ailleurs, son malheur car c'est cette particularité qu'il faut attribuer l'empire absolu qui fut exercé sur lui par l'impératrice. Néanmoins, il fut tout prendre un être parfaitement abnorme au point de vue physique, intellectuel et moral. Le milieu du corps manquait totalement la partie supérieure, démesurément longue, s'appuyait sur deux courtes jambes. Dans un fauteuil, il était ce qu'on appelle un géant on était littéralement terrifié lorsqu'il se levait de son siège. Au point de vue intellectuel, doué des connaissances les plus variées, il montrait une igno rance complète au sujet des choses les plus simples et commettait des bêtises stupéfiantes. Au moral, il man quait totalement de respect pour le droit d'autrui. Aus sitôt que ce mot était prononcé, il interrompait par ces paroles Le droit, qu'est-ce que c'est Il ne con naissait que la raison d'Etat. Il faisait ce qui lui pa raissait juste sans nullement se soucier des intérêts qu'il lésait. L'impératrice fut pour lui une personne fatale le véritable mélange méridional de légèreté et de bigot- terie. S'il ne s'était pas laissé dominer par elle, que les cléricaux adulaient, il serait mort tranquillement sous son ciel-de-lit, aux Tuileries, parmi les abeilles brodées d'or, et son fiis lui aurait succède. L'impéra trice a poussé l'infortuné monarque la guerre. Il perdit la couronne et son fils a misérablement péri. Une fois lancé dans les aperçus originaux, le duc Ernest ne s'arrêtait pas. Nous avons lu tout l'heure ce qu'il voit dans les dessous de 1 histoire contemporai ne. Voici ce qu'il pensait, il y a dix ans, du régime républicain en France et de nos hommes politiques. Au fur et mes re que l'observation est mo'ios directe, les idées sont plus avantureuses Us l'ont maintenant là-bas, leur bien-aimée répu blique, que tous, tous sans exception, même les fana tiques républicains, détestent au fond du cœur, plus que n'importe quoi au monde. Qu'est-ce qui va arri ver Tant que Gambetta vivait, on voyait en lui le futur imperator. Quant a moi, je ne l'ai jamais cru. C'était un homme adroit, passionné, d'une éloquence dangereuse, puissant dans l'opposition, insignifiant comme homme de gouvernement. Il n'était pas du bois dont on fait les empereurs. On a prononcé aussi le nom du marquis de Galliffet. qui doit avoir un fort parti dans l'armée. Mais ce Galliffet, dont on sait par faitement qu'à l'entrée des Versaillais il a fait coller au mur tant et tant de communards, plus une demi-dou zaine qu'il a fusillés de sa main, il est impossible, mon avis. Chambord n'avait aucune chance avant sa mort, il était rayé de la liste des prétendants. Les Or léans sont ladres et on ne peut faire fond sur eux. Personne ne s'intéresse aux Napoléon de l'autre bran che Qui sera empereur Quelque garçon tailleur dont ni vous ni moi ne savons le nom «t <-«>;«»■ Bébé une amie de la maison Maman dit toujours que tu caches ton âge, ma dame Où donc tu le mets, dis Réflexions d'un esprit chagrin. On réclame toujours des droits pour la femme. La mienne ne fait que me tyranniser ma fille nous tyran nise tous les deux, et la cuisinière tyrannise tuute la fa mille. Je me demande, après cela, quels plus grands droits les femmes peuvent encore prétendre Ces bonnes amies. Ah ma chère, quels beaux cheveux dorés vous avez!... On jurerait qu'ils sont naturels N'est-ce pas Le faux est aujourd'hui si bien fait!... Jamais on ne croirait que vous portez un râte lier On cause des inconséquences de la justice. Muffendard après réflexion Je vous demande un peu de quoi se plaignent les plaideurs, dit-il. Voyons, est-ce qu'il n'y a pas autant de gens qui gagnent leurs procès que de gens qui les perdent. On causait calvitie devant Calino C'est étonnant, disait quelqu'un, il y a des gens qui sont chauves vingt-cinq ans. Ça n'a rien de curieux, riposte Calino. Moi qui vous parle, eh bien en venant au monde, je n'avais pas un seul cheveu sur la tête Un hiercheur de Liévin, actuellement en grève, écrit au mineur-député Lamendin afin de lui dire qu'il dési rerait que les médecins fussent, l'avenir, payé par la caisse de secours, et non la solde des Compagnies mi nières. Et le hiercheur termine sa lettre par cette salu tation naïve. Je suis avec respect, citoyen député, votre gréviste pour la vie. Authentique. Question d'harmonie Savez-vous pourquoi les deux notes si et ré ne peuvent jamais s'accorder harmoniquement C'est parce qu'il y a Y ut entre elles. Lu dans un journal II a été perdu en chemin de fer un chien qui a les oreilles coupées et la queue longue, depuis la gare du Midi jusqu'à Laeken. Définition du fusil Un instrument que font partir les braves et qui fait partir les poltrons. Tommy a une pomme que vient de lui donner maman en lui disant Partage avec ta sœur, en bon frère. Qu'est-ce que cela veut dire, maman, partager en bon frère Cela veut dire que tu dois lui donner le plus beau morceau. Tommy, après un instant de réflexion, tendant la pomme sa sœur Tiens, toi, partage en bonne sœur. LA Lecteubs Si vous souffrez de la tête, de l'estomac ou des intestins, ou bien, si vous êtes atteints d'un vice de sang, tels que dartres, boutons, glandes, plaies aux jambes, etc., pre nez pendant quelques jours de ces pilules Wal- théry qui sont si souveraines pour nettoyer l'estomac et purifier le sang, et vous retrouverez de suite appétit, forces et santé. de la PAR a PQ t HOUBLONS. Alost, 7 Octobre. Au marché de ce jour il a été vendu 110 sacs, bonne qualité fr. 80 ordinaire, fr. 75 médiocre Ir. 70 les 50 kil. Poperinghe, 6 Octobre. Les cultivateurs aisés ne vendent pas ils comptent sur une haus se prochaine. On ne travaille iciquepour l'ex portation vers l'Angleterre et l'Allemagne où nos houblons sont cotés de 125 130 fr. Ici, en culture, on pourrait les obtenir 90 Ir.

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Le Progrès (1841-1914) | 1893 | | pagina 3