87. Dimanche,
55e ANNÉE.
29 Octobre 1895.
JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT.
AVIS.
Conseil communal d'Ypres.
6 FRANCS PAU AN.
PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE.
TIRES ACQDIRIT EUNDO.
KdËr* A l'occasion de la Toussaint, le Progrès
ne paraîtra pas Jeudi prochain.
o
La séance est ouverte 5 heures 10.
Sont présents MM. Surmont de Volsberghe,
Président Colaert et Berghman, Echevins
Brunfaut, Gravet, Yermeulen, Van Eeckhout,
Breyne, Struye, Iweins, Boone, Begerem, Bie-
buyck, Conseillers Gorrissen, Secrétaire.
MM. de Stuers et Poupart sont absents.
Cette vente a produit la somme de 5,420 fr.
M. Emile Decaesteker, vétérinaire Ypres,
s'en est fait l'acquéreur. Admis l'unanimité.
M. le Président regrette de ne pouvoir remet
tre la croix M. Poupart, vu son absence.
Il y a trois ou quatre mois, un fait grave s'est
Sassé. M. Iweins a interpellé le Collège au sujet
'un acte de mauvais gué commis au kiosque de
la Grand'Place. Au nom de l'honnêteté des
Yprois, il importe de faire connaître le résultat
de l'enquête et l'honorable membre demande
des explications MM. Iweins et Berghman.
(M. Berghman se redresse et rougit).
Il proteste de nouveau au nom de l'honnêteté
des Yprois.
positif que le kiosque a été dérangé. Il dit qu'il
y a eu une ordonnance de non-lieu le magis
trat instructeur n'a pu connaître personne et
l'honnêteté des Yprois n'a rien voir là dedans.
Ce qui reste debout, c'est que l'affaire a été
poursuivie.
Les journaux catholiques l'ont fait compren
dre. Notamment le Journal d' Ypres a mis le fait
du kiosque de la Grand'Place sur le dos des libé
raux.
(ici plusieurs colloques s'engagent et les paroles
de M. Begerem se perdent dans le bruit des
conversations).
Vous avez fait une enquête, mais votre infail
libilité peut avoir cette fois fait défaut.
L'incident est clos.
Procès-verbal. Vente. Fabrique d'église
S1 Jacques.
Adopté par 10 voix et 3 abstentions.
Avis favorable.
Ecole primaire pour garçons.
Traitement de M. Verduyn, fr. 3,000
Id. de MM. Rondelle et
Ducorney, 2,300, 4,600
Ecole primaire Mm8 Juncker.
Nous maintenons un professeur de dessin et
ne soyez pas si exigeant.
Ecole Mm D'Haeaeleire.
Pas d'observations.
Ecole gardienne.
Idem.
Ecole ménagère.
Idem.
Ecoles adoptées.
des budgets.
Adopté.
Le désir du Bourgmestre est que ces deux
établissements soient séparés.
LE PROGRÈS
ABONNEMENT PAR AN: Pour l'arrondissement administratif et judiciaire d'Ypres, fr. 6-00.
Idem. Pour le restant du pays7-00.
tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue au Beurre, 20.
INSERTIONS Annonces: la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames: la ligne, fr. 0-25
Insertions Judiciaires la ligrne, un franc.
Les annonces sont reçues Pour l'arrondissement d'Ypres aux bureaux du Procrês Pour
le restant de la Belgique et de l'Etranger I'Acence Rossel, 44, rue de la Madeleine,
et 2, rue de l'Enseignement, Bruxelles.
Séance publique du 21 Octobre 1893.
M. Poupart s'est l'ait excuser.
M. le Président dépose le procès-verbal de la
dernière séance.
Communications
M. le Président propose d'aviser favorable
ment la vente de terrain faite au Kalfvaart par
le ministère de M. le notaire Vandermeersch.
M. le Président remet, aux applaudissements
de l'assemblée, les décorations et diplômes aux
sœurs hospitalières Six et Gailliard ainsi qu'à
l'abbé Bouteman, octroyés par arrêté royal du 9
Octobre 1893, en récompense des services qu'ils
ont rendus l'occasion de maladies épidémiques.
M. Brunfaut demande la parole.
M. Iweins dit qu'il ne connaît plus rien de
cette affaire puisqu'il rient de rentrer de
voyage.
M. Berghman a pu constater qu'un certain dé
rangement a été fait au kiosque de la Grand'
Place.
M. Vermeulen. Quel est ce dérangement
M. Berghman observe un silence prudent.
M. Brunfaut. L'enquête judiciaire n'a rien
démontré.
M. Biebuyck et autres. Qui a dit cela
M. Brunfaut. Un avocat me l'a dit. J'ai fait
moi-même une enquête et je n'ai rien trouvé
d'anormal au kiosque de la Grand'Place. Tout
ce que j'ai pu constater c'est que la toile avait
été déchirée un certain endroit, probablement
par des enfants.
M. Colaert trouve étrange que M. Brunfaut
vienne protester au nom de l'honnêteté des
Yprois pour un fait dont la justice a été saisi.
M. Brunfaut n'a pas protester et il est un fait
M. Brunfaut. Deux mots. M. Colaert trouve
étrange que j'occupe le Conseil de ce point.
M. Colaert. M. Brunfaut a-t-il l'intention,
par hasard, de censurer les journaux
M. Brurfaut. J'ai le droit et le devoir com
me Conseiller communal de protester au nom de
l'opposition contre le dire de ces journaux.
M. Begerem. Et les journaux libéraux
M. le Président. M. Brunfaut, puis-je vous
donner un conseil
MBrunfaut. Je puis me tromper. Je ne
suis pas infaillible il n'y a que le Pape qui soit
infaillible.
M. le Président. L'enquête a produit quel
que chose. Il a été constaté qu'un dérangement
a été fait au kiosque de la Grand'Place.
Fondations. Comptes 1892-1893.
M. le Président demande d'introduire l'urgen
ce. L'urgence est déclarée.
Vente d'arbres.
M. le Président. Les arbres l'Esplanade
dépérissent. Je propose au Conseil de vendre
les deux rangées. Ces arbres ont une valeur de
2,500 francs. 11 serait utile de les abattre tous et
de faire une nouvelle plantation.
M. Brunfaut est d'avis de remplacer les arbres
qui sont morts.
Plusieurs membres prennent part la discus
sion et après un échange d'observations, il est
décidé de remettre cette question une pro
chaine séance.
Fabrique d'église A1 Nicolas compte 1892.
Ecoles primairesgardiennes et ménagère
budgets 1894.
M. le Président. - Cette question a été exami
née en commission, comme suit
Plusieurs membres font observer M. le Prési
dent que les questions de personnes doivent se
.traiter huis-clos.
M. Brunfaut voudrait voir rétablir le cours
d'anglais.
M. Colaert. Il s'agit d'une école primaire.
M. Brunfaut. Avant on donnait les cours
d'anglais et d'allemand. Les parents récla
ment.
M. Colaert. Vous avez supprimé ces cours.
M. Brunfaut. Nous avons supprimé bien des
choses pour les rétablir après.
M. Colaert. Votre observation n'a pas de
valeur. L'école ne peut pas faire ses frais et si
nous maintenons ces cours-là, nous devrons faire
de nouvelles dépenses.
M. Brunfaut. Puisque vous créez une nou
velle institutrice, n'y aurait-il pas moyen d'en
trouver une qui puisse enseigner l'anglais.
M. Colaert. La chose n'est pas possible. On
devrait nommer deux institutrices. Pour ces
cours-là les parents devront s'adresser des
professeurs particuliers.
M. le Président propose de voter sur l'ensemble
M. Brunfaut votera les budgets des écoles offi
cielles mais pas ceux des écoles adoptées.
M. Colaert. M. Brunfaut a tort et je dois
protester contre sa manière d'agir.
M. Brunfaut. Soit. Je m'abstiendrai.
M. le Président met aux voix l'ensemble des
budgets qui sont adoptés par 10 voix et 3 ab
stentions, celles de MM. Brunfaut, Vermeulen
et Van Eeckhout.
Ecole moyenne budget 1894.
M. le Président demande la remise une pro
chaine séance.
A cadèmie et Ecole industrielle
modifications au règlement organique.
M. Colaert propose plusieurs modifications
ces règlements. Il faudrait deux directeurs dif
férents.
M. Colaert donne lecture d'un long rapport
fait par M. l'ingénieur Temmerman qui est, du
reste, très compétent en la matière et conclut
son adoption.
il. Brunfaut exprime le désir de voir remettre
la discussion de ce rapport une prochaine
séance.
M. Colaert. La chose est urgente.
M. Brunfaut insiste pour que cet objet soit
mis l'ordre du jour d une prochaine séance ot
en demande le vote.
M. le Président met aux voix la proposition de
M. Brunfaut qui est rejetée par 10 voix contre 3.
M. Brunfaut demande s'il y aura une augmen
tation de dépenses par suite de ces modifica
tions.
M. Colaert répond que pour l'Académie il y
aura un surcroît de dépenses de 6 700 francs.
Quant l'Ecole industrielle, la différence sera