In extremis.
Chronique locale.
AVIS IMPORTANT.
Réponse un défi du
Il était la maison.
88-89. Dimanche,
55e ANNÉ
o Novembre 1895.
JOURNAL D'YPRES ET DE L ARRONDISSEMENT.
6 FRANCS PAR AN.
PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE.
Le PROGRÈS sera en
voyé gratuitement jusqu'au,
premier Janvier prochain,
aux personnes qui s'abonne
ront, pour une année, dater
de cette époque.
C'est donc avoué La Rédaction du
Journal d'Ypres reconnaît enfin que,
dans son sein, se rencontre un diffamateur
doublé d'un lâche
Qu'on ne se hâte pas cependant de lui
faire quelque honneur de cet aveu ce
serait s'exposer être, une fois de plus,
dupe d'une habile comédie.
iNon, ce qui semble avoir arraché cette
hypocrite confession l'âme de nos maî
tres de par la fraude et la corruption, ce
n'est pas le sentiment de l'honnêteté bles
sée, mais la réprobation de tout le public
honnête et, plus encore peut-être, l'assi
gnation en dommages-intérêts notifiée,dès
le Samedi matin, l'imprimeur-éditeur de
cet effronté Journal qui, depuis trois ans
surtout, vit de scandales imaginaires et
de calomnies perfidement calculées
Ah on ne connaît pas l'auteur de
l'article ordurier, et le pleutre a mis
profit l'absence de l'éditeur Et l'on
ose dire cela, en face de toute une ville,
de tout un arrondissement, témoins, de
puis si longtemps, des débordements de
langage, des intempérances de plume,
des diffamations odieuses et systématiques
qui caractérisent le Journal et en ont
fait la plus méprisable des feuilles
Mensonge et effronterie On ne sait
que trop qui est le cuistre malerabouché
et grossier qui a perpétré celle-là après
bien d autres, et il y a cent parier contre
un, que diffamation et rétractation ont
été concertées, convenues l'avance entre
tous les personnages de cette bande qui,
après avoir vaincu ses adversaires politi
ques par les moyens les plus perfides, les
fourberies les plus indignes, a encore juré
de les écraser sous les plus audacieuses
calomnies
Ah on ignore l'auteur, et l'éditeur était
absent Mais il est donc toujours en
voyage ce Monsieur-là, et le Comité de
rédaction se promène constamment avec
lui P Absents, tous, quand on a diffamé
M. T. une première, une deuxième et une
troisième fois
Absents, aussi, chaque fois qu'on a dif
famé la Société des Anciens Pompiers
Absents de même quand on a diffamé le
parti libéral en bloc, en l'accusant men-
songèrement d'avoir mis le feu l'Acadé
mie et perpétré des tentatives criminelles
au kiosque de la Grand'^PIace Absents,
encore, quand on a faussement imputé,
l'honorable député d'Ostende, d'avoir
malhonnêtement spéculé sur les terrains
du champ de courses de la dite ville
Absents toujours, lorsque, dans tant
d'articles, on a gratuitement outragé
jusqu'à d'honnêtes femmes sans défense
Ah tourbe d imposteurs c'est vous
faire trop d'honneur que de vous répondre
quand il suffit de vous jeter la face ce
dégoût public devant lequel force vous a
été de plier genou, de faire des excuses et
de demander un pardon que personne
d'honnête ne saurait vous octroyer
Votre auteur inconnu est votre com
père, votre complice,et, si méprisable qu'il
soit, vous l'êtes, tout prendre, pour le
moins autant que lui
Journal.
Notre souvenir, pour être vague, n'était que
trop juste.
Le Zoïle du Journaldans le numéro du 22
Juillet 1891, propos de la construction la
quelle nous avons fait allusion, s'exprimait
comme Buit
Une maisonnette, imitation de style flamand,
yient de surgir rue de Menin. Nous ne dirons
rien de Varchitecture. Nous voulons seulement
signaler l'enseigne de cette maison, un caba
ret, naturellement, une enseigne qui se balance
sans gêne dans le vide au-dessus de la tête des
enseigne française d'un Café flamand con
struit en style flamand, ou peu près.
Puis, propos de cette construction, et pour
finir, la proposition de réclamer l'établisse
ment d'une prime annuelle pour la plus belle con
struction. n
Et voilà
Maintenant, étant donné que construction et
enseigne étaient dessinées de la même main,
nous demandons aux lecteurs du Journal et du
Progrèssi ce n'est pas là de la raillerie ou du
persiflage la mode de Carcassonne
Le menteur, comme on voit, est toujours du
même côté.
Quel bâton merdeux que l'organe du grrrrrand
parti clérical Combien bas faut-il être tombé
pour patronner le Journal d'Ypresle plus infect
torchon qui puisse se rencontrer. Après l'insulte,
l'outrage, après l'outrage, la calomnie tous les
moyens sont bons. Le confessional n'est-il pas
là pour absoudre toutes les cochonneries qu un
homme bien pensant puisse commettre Bien
souvent nous avons démontré,preuves en mains,
l'insigne mauvaise foi de l'organe catholique.
Aujourd'hui encore nous devons lui fourrer le
nez dans sa propre saleté.
Cette fois-ci nous visons le n° du 25 Octobre
du Torchon d'Ygres, ce n° que tout honnête hom
me, quelque parti qu'il appartienne, n'a lu
qu'avec un suprême dégoût.
Dans un article intitulé: Avis aux artisans
Yproisl'écfivassier du Journal annonce que les
400 chaises de la Salle des Anciens Pompiers et
les pupitres du Collège de l'Union viennent de
l'étranger, que cette commande a passé sous le
nez des artisans Yprois, mais que ceux-ci pour
ront, plus tard, faire le raccommodage lorsque
chaises et pupitres tomberont en pièces et seront
usés. Probableque l'ami qui a glissé cet ar
ticle dans la boîte de la rédaction n'aura pas eu
la loyauté de se faire connaître. Il paraît qu'il
n'y a pas de loyauté chez ces gens là leur pro
pre organe le dit.
Le lendemain de l'apparition du Torchon
d'Ypres, M. l'éditeur recevait lui-même il
était la maison la lettre que voici
Monsieur l'éditeur du Journal d'Ypres
Les soussignés, menuisiers YproiB, déclarent
avoir reçu la commande des bancs et pupitres
du Collège de l'Union et les avoir livré.
(Signé) Émile Dehollander.
Justin Rofiiaen.
Et le surlendemain Vendredi, avant midi,
M. l'éditeur recevait lui-même encore il était
encore la maison la 2* lettre que voici
Monsieur l'éditeur du Journal d'Ypres,
Nous avons l'honneur de vous annoncer que
c'est nous, soussignés, tous Yprois, qui avons eu
la commande et avons fait la livraison des 400
chaises de la salle des Anciens Pompiers.
Veuillez insérer cette rectification votre
article, Avis aux Artisans Yprois, du 25 de ce
mois, dans votre numéro de Samedi.
Recevez, Monsieur, nos salutations.
(Signé) Alphonse Demoor.
Henri Segers.
Valère Gilon.
Théophile Procureur.
LE PROGRÈS
TIRES acqcir1t ECNDO.
ABONNEMENT PAR AN: Pour l'arrondissement administratif et judiciaire d'Ypres, fr. 6-00.
Idem. Pour le restant du pays7-00.
tout ce qui couceme le journal doit être adressé l'éditeur, rue au Beurre, 20.
INSERTIONS Annonces: la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames: la ligne, fr. 0-25
Insertions Judiciaires la ligne, un franc.
Les annonces sont reçues Pour l'arrondissement d'Ypres aux bureaux du Progrès Pour
te "Citant de la Belgique et de l'Etranger 1'Agence Rossel, 44, rue de la Madeleine,
et i, rue de l'Enseignement, Bruxelles.
passants