CONCERT AVIS. SOCIÉTÉ LA CONCORDE Willems-Fonds. INTÉRIEUR. noraires et leur famille s'y étaient donnés rendez-vous. Nous dirons, en peu de mots, que le concert a admirablement réussi et que tous les artistes s'y sont particulièrement distingués. A plusieurs reprises, ils ont été rappelés, ce qui prouve la bonne exécution de tous les morceaux qui figu raient au programme. De pareilles fêtes font honneur la Commis sion et tous ceux qui contribuent leur réussite. Le bal a été très animé un orchestre choisi y exécutait les danses les plus nouvelles et mi nuit on s'est séparé fort regret. Société des Chœurs. o Mardi prochain, 14 Novembre, 8 heures, aura lieu en la salle du Café de la Bourserue Carton, le premier Covcert-Tabayie de la saison. a «tapi» Ville d'Y près. Ipimaneke 1% fSoY'embre, 8 heures du soir, at>e© ©<m©owt4v Madame SOETENS-FLAMENT, cantatrice Anvers, Messieurs FRANZ BOSSCHAERTS et DE KEMPER. jrtutiht jadtL jartit, Dimanche, 39 Novembre prochain, 6 heures du soir, la section Yproise du Willems-Fonds donnera un Concert-Conférence suivi de bal offert seulement aux membres et leur famille habitant sous le même toit. La conférence sera donnée par M. Feans RETSIN, homme de lettres, Bruges. Nous publierons le programme de cette char mante fête dans le numéro de Jeudi. Un livre de M. Frère-Orban. Un livre très intéressant sur la Revision et ses conséquences vient de paraître sans nom d'auteur. L Indépendance belge annonce qu'il est de M. Frère-Orban. L'auteur, dit-elle, examine la question de savoir si la politique libérale est finie et si la politique radicale va commencer. Il juge les devoirs des libéraux plus impérieux qu'ils ne l'ont jamais été. La libérte du commerce et de l'industrie, de même que la liberté du travail, exigent pour leur défense tous les efforts des li béraux. Le narti libéral doit prendre en main la cause de l'ouvrier et le defendre contre les mesures qui auraient pour résultat de faire peser sur lui un joug de dégradation et de misè re inouï, si les entreprises du socialisme et du collectivisme pouvaient triompher. Enumé- ration d'une série de réformes propres amé liorer la condition des classes laborieuses. Appel la jeunesse libérale pour ce qu'elle peut et ce qu'elle doit faire. Institution des syn dicats professionnels et leurs conditions. L Indépendance ajoute que si la brochure de M. Frère répliqué avec force, avec une ironie pleine de faits et de raisons aux condamnations prononcées contre le parti libéral, aux orai sons funebres méprisantes accordées sa mort, elle termine par une parole d'union. C'est par la liberté, dit-elle, pratiquée sans restriction, avec franchise, que laccord s'établirait aisé ment pour rechercher et préciser, dans une pensee commune d'abnégation et de dévoue ment, les mesures propres améliorer la con dition des classes laborieuses, et l'on réunirait ainsi, sous un môme drapeau, la grande famille libérale. M. Frère-Orban, comme M. Gladstone, est un de ces vieillards superbes, sur lesquels le temps n'a pas de prise. Le voilà arrivé lâge du repos, 81 ans il le méprise et le dédaigne. Alors que d'autres prennent leur retraite soixante ans et ne se passionnent ni pour l'art ni pour la politique, vieillis par l âge, les mala dies, ou en proie au scepticisme contemporain, lui se redresse, plus fort, plus convaincu, plus jeune que jamais. Et en attendant de prendre part aux luttes de la Chambre, il profite de sa villégiaturé pour écrire, pour réfuter les attaques lancées contre le libéralisme, rendre confiance aux libéraux et defier leurs adversaires. C'est Spa que M. Frère a écrit sa brochure, sous les ramures des grands arbres d une pim pante villa. On le croyait abattu par la maladie et se dés intéressant des luttes politiques. Il accumulait les arguments et les documents, en reprenant sa vie ancienne, d'une activité sans précédent. Et, rentre Bruxelles, il a mis en ordre ses bonnes feuilles, pour les livrer bientôt l'im pression. Il ne porte plus trace de son indisposition ancienne, et cest toujours svelte, droit et ferme qu'il fait chaque jour un bout de promenade au parc et au boulevard. Spectacle admirable d'une vieillesse pleine de verdeur et de force, qui contraste avec I é- puisement et les courbatures d'une jeunesse dé cadente sans convictions et sans énergie. Spectacle que nous saluons avec joie, des hommes comme M. Frère étant une gloire pour la Belgique, comme M. Gladstone est une gloi re pour l'Angleterre. «legi» Le comité de la Fédération libérale s'est réu ni Jeudi sous la présidence de M. Neujean. 11 a émis, l'unanimité, l avis qu'il y a lieu de rechercher, avec les délégués du comité de la Fédération progressiste, les moyens de reunir un congrès libéral. Dans sa brochure, M. Frere-Orban n'est pas tendre pour M. Beernaert. 11 lui décoché des traits mordants et le déshabillé de maltresse façon. Il blâme sévèrement l'attitude que notre pre mier a prise dans la question de la revision, attitude ondoyante, indécise, fuyante, pu silla- nime, unique cause du déplorable gâchis qui a régne et du pileux avortement qui en est résul té. A ceux qui attribuent M. Beernaert l'hon neur davoir fait la revision, il adresse cette ri poste Ouien ce sens qiiil a approuvé et soumis la sanction du Roi ce qu'il a dû subir et ce qu'il avait d'avance condamné. Et M. Frère le prouve Dans son manifeste du 10 Mars 1891, il (M. Beernaert) écrivait Le gouvernement n'est pas partisan du suffrage universel. Il croit que le pays n'y est pas suffisamment préparé et que l'on ne pourrait, sans imprudence, passer du nombre des électeurs actuels (135,000) l'élec toral de tous (1,200,000 1,500,000.) Le gouvernement voudrait que le nombre des électeurs fût ainsi porté (par l'occupation) 600,000 environ. Et il dote le pays du suffrage universel édulcoré par le vote plural Dans ce même manifeste, il exposait les principes essentiels, selon lui, pour la bonne constitution du Sénat corps électoral différent pour la Chambre et le Sénat Election de celui-ci par les conseils provin ciaux avec représentation des minorités... on ne voit pas bien comment ceci aurait pu fonctionner ou tout au moins élections deux degrés par un régime analogue celui qui est en vigueur en France Adjonction aux éligibles par le cens de personnes distinguées par leurs mérites ou l'oc cupation de hautes fonctions. Et il dote le pays du Sénat de hasard que 1 on connaît Attrape, Beernaert On lit dans la Gazette Complétons nos informations sur l'agence commerciale que l'administration des chemins de fer va créer Londres On se souvient que dans les projets du gouver nement, les Flandres doivent devenir le jardin potager de l'Angleterre, L'agence de Londres, tout en ayant pour mis sion de surveiller la concurrence faite aux ports belges par les ports français, néerlandais et allemands, aura aussi pour mission de faire con naître dans la grande ville nos produits maraî chers. A ce programme se rattache le projet de créer un service de navigation exclusivement affecté au transport des marchandises entre Ostende et l'Angleterre, au moyen de bateaux spécialement construits, les malles anciennes ayant été recon nues impropres ce service. Une vaste enquête est faite en ce moment, par l'administration des chemins de fer, dans le pays entier pour rechercher aussi exactement que possible sur quelles ressources la ligue nouvelle anglo-belge pourrait compter en dehors du trafic des produits maraîchers. Les premiers résultats de cette enquête, déjà connus, concordent avec les prévisions gouver nementales en ce sens qu'ils justifient la création d'un service des marchandises. Ajoutons que le projet d'établir un restaurant belge Londres n'est nullement abandonné. Alcazar Royal de Bruxelles. Le succès de Bruxelles-Port de Mer ne fait que croître et embellir. DU 1. ORCHESTRE L'Italienne Alger MONSIEUR DE KEMPER Chansonnette. 3. MONSIEUR FRANZ BOSSCHAERTS Le Vallon MONSIEUR ARTHUR GAIMANT a) Romance b) Sielanka 5. MADAME SOETENS-FLAMENT Cantabile de Samson et Dallla 6. ORCHESTRE: La petite coquette 7. MONSIEUR DE KEMPER Chansonnette. 1 ORCHESTRE Haydée X Auber. MADAME SOETENS-FLAMENT Pensée d'AutomneJ. Massenet. 3. MONSIEUR ARTHUR GAIMANT a) Romance Andalouse Pablo de Sarasate bî Danse TziganeTlzadar Nachez. A MONSIEUR FRANZ BOSSCHAERTS a) Pauvres fous Taglia/lco. b) Craignez de perdre un Jour A. Dossier. 5. ORCHESTRE: Leben und LlebenCari Faust. MADAME SOETENS-FLAMENT a) Prière Ch. Oounod. b) BonsoirBrassine. 7. MONSIEUR DE KEMPER Chansonnette. Rossini. Ch. Oounod. Vleuxtemps. Wieniawshi. C. Saint-Saèns. Ziko/r.

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Le Progrès (1841-1914) | 1893 | | pagina 2