Bière Champagne LES MEMENTOS, NOBLESSE ET BOURGEOISIE JE. Lambin-Mathée, Conseil communal d'Ypres. AGENDAS ET ALMANACHS M. de Stuers. J'ai dit cela pour répondre l'ho norable M. Struye, qui disait que je ne suis pas domi cilié Ypres. M. Colaert. Les Yprois ne m'ont jamais fait un grief de ne pas être né dans leur ville. Ils m'ont envoyé comme catholique au conseil communal, après cinquante années d'une administration libérale homogène. C'est un Poperin- ghoisqui a eu l'honneur de faire brèche, en 1887, dans la citadelle du libéralisme ou, comme l'appelait M. Heyvaert, l'île libérale qui doit devenir continent. J'ai souvent prédit que l'excès des dépenses scolaires entraînerait la suppression de certains établissements d'in struction publique. Combien de fois, étant seul dans l'op position, n'ai-je pas dit mes adversaires du conseil ORDRE DU JOUR 1. Communications. 2. Voirie acquisition d'un immeuble rue des Riches Claires. 3. Propriétés communales location du droit de pêche l'étang de Dickebusch. 4. Propriétés communales location ou vente d'une parcelle de terrain le long de la chaussée de Locre. 5. Eglise S1 Pierre Budget 1894. Le Cœur d'Yvette. Pas une Boirée sans les délicieuses valses de Jules Klein Nuage de Dentelle, Parfum Capiteux, Vierge de RaphaëlLèvres de Feu, Patte de Velours, Neige et Volcan, Dernier Sourire, M11* Prin temps, Pazza d'Amore, Madone de Rubens, Au Pays Bleu, Cerises Pompadour France Adorée, Marche Un Rêve sous Louis XV, Royal-Caprice, Gavottes. La gracieuse mazurka Radis Roses les polkas si brillantes et si originales; Cœur d'Artichaut. Peau de Satin, Coup de Canif Sont toujours les délices des bals de Paris. Citons aussi Fraises au Champagnearrangée pour Violon et Piano. Chaque œuvre franco.: fr. 2-50 en timbres- poste 4 mains, 3 fr.) adressés Colombier, Editeur. 6, rue Vivienne, Paris (E. Gallet, Suce), ou Jules Klein, Genève. Bruxel les de Aynssa et Cie, 44, rue de la Montagne. Le dentiste Emanuel HUIS- MAX est consulter tous les Mercredis, de 9 3 heures, chez M. Charles IYuyttex, bottier, la Pantoufle dorée) rue au Beurre, n° 12, Ypres. DEMANDEZ LA hygiénique et rafraîchissante LIVRAISON PAR 25 BOUTEILLES. Brasserie VAiYDEVYVER, YPRES. ROBERT de BEAUCOURT de NOORTVELDE. Prix 3 francs. pour 1894, sont en vente la librairie RUE AU BEURRE, 20, YPRES. D'ailleurs, savez-vous pour quels motifs nos adver saires se sont opposés la suppression du collège com munal C'est d'abord, parce que le collège était très ancien il date de Marie-Thérèse ensuite, et surtout, a-t-on dit, parce qu'il a rendu des services au pays en formant des hommes qui se sont illustrés dans les carrières libérales. Mais, Messieurs, l'âge près, on pourrait en dire autant du collège Saint Vincent de Paul, qui se signale aussi par les succès remportés par ses élèves dans les examens, et dont un grand nombre se distinguent dans toutes les carrières, ici et ailleurs. (Très bien! droite). On a prétendu aussi mais cet argument n'a guère été développé par mes adversaires au conseil commu nal d'Ypres que la population scolaire se recrutait aussi bien dans les communes voisines qu'au siège mê me de l'établissement. C'est l'argument qui fut mis en avant par le minis tère libéral pour exiger, par la loi de 1881, que les ré solutions des conseils communaux supprimant des établissements d'instruction moyenne fussent, l'ave nir, soumises l'approbation royale. Cet argument aurait eu une grande valeur si l'éta blissement avait compté un grand nombre d'élèves, comme celui de Nivelles, par exemple, et personne n'eût songé le supprimer. Dans tous les cas, le gou- vernemeut n'eût pu raisonnablement en autoriser la suppression. Mais tel n'était pas le cas pour le collège communal d'Ypres. Il ne comptait en moyenne, que 30 élèves, dont la moitié appartenait des communes autres que la ville d'Ypres. Il est vrai que le collège pouvait rendre des services aux habitanfs de ces communes. Mais il existe, deux lieues d'Ypres, Poperinghe, un collège patronné, un des meilleurs établissements d'instruction moyenne du pays et dont je suis fier d'être sorti. Les habitants des communes voisines d'Ypres pouvaient, sans inconvé nient, envoyer leurs enfants au collège de Poperinghe, qui est subsidié par les pouvoirs publics et inspecté par l'Etat. Son programme est celui des collèges commu naux et, de plus, l'enseignement religieux s'y donne, ce qui ne se faisait pas au collège communal d'Ypres. I.a -nôoocaito de maintenir le collège communal d'Ypres n'est donc pas établie, puisque l'enseignement moyen est assuré dans la ville et dans l'arrondisse ment d'Ypres. On ne peut donc blâmer M. le ministre de l'instruction publique d'avoir respecté la décision de l'administration communale d'Y'pres. L'honorable M. de Stuers a bien voulu rappeler que je ne suis pas Yprois, que je suis né Poperinghe. Je ne comprends pas bien cet argument ou ce grief. Qu'est-ce que le lieu de ma naissance peut avoir de commun avec la suppression du collège communal d'Y'pres Est-ce que j'affaiblirais l'argumentation de l'honorable membre si, mon tour, je lui rappelais que son père est originaire de Ruremonde M. Colaert. En tout cas, il y a dix-sept ans que vous n'y habitez plus en réalité j'y suis arrivé au mo ment même où vous quittiez Ypres sans esprit de re tour. M. de Stuers. Qu'en savez-vous? J'y possède encore une maison toute meublée pour laquelle je paie des contributions. Hilarité droite). L'honorable M. de Sluers me disait encore hier Vous êtes deux étrangers sur trois membres du collège échevi- nal Je pourrais répondre que, avant mon entrée au conseil communal d'Ypres, il y avait aussi deux étrangers au collège échevinal, et le conseil comptait autant d'étran gers qu'il y en a actuellement. Mais ce ne sont pas là des arguments et j'aurais tort de m'occuper plus longtemps de ces détails. La question est de savoir si l'honorable ministre de l'intérieur et de l'in struction publique devait maintenir ou casser la décision du conseil communal. Il faut le reconnaître, cette décision est irréprochable. Je conçois, que l'on se soit opposé, comme je l'ai fait au conseil communal d'Ypres, la sup pression mais une fois la décision prise, il n'y avait pas lieu de l'annuler. communal Prenez garde, vous allez trop loin Vous consacrez le tiers du budget l'enseignement public. C'est beaucoup trop pour une ville de l'importance d'Ypres, qui ne compte que 16,000 17,000 habitants. Votre budget scolaire est relativement un des plus élevés, sinon le plus élevé, du pays J'ai prêché dans le désert et, quand j'ai proposé des économies, on n'en a pas voulu. Aussi, quand nous som mes arrivés l'administration, une des premières mesures que j'ai préconisées, c'était la suppression du pensionnat attaché au collège communal. Là encore je n'ai pas été suivi par mes adversaires, et je le leur ai reproché dans la fameuse discussion donl l'honorable M. de Stuers vient de parler. Je leur ai dit Si vous m'aviez écouté, nous au rions supprimé, sous l'administration libérale, le pension nat, où il n'y avait que 8 élèves en moyenne. Nous aurions ensemble réalisé d'autres économies en matière scolaire, et nos finances auraient permis de maintenir le collège car, quoi qu'on en ail dit, Messieurs, c'est pour pouvoir exécuter des travaux publics urgents, indispensables, que la majorité de mes amis a supprimé le collège communal. Ce qui était arrivé était fatal, et j'ai pu affirmer, sans être contredit par mes adversaires, que, s'ils étaient restés la tête de l'administration communale, ils auraient dû faire ce qu'ils reprochent la majorité actuelle d'avoir fait. Quand la suppression du collège communal a été pro posée, nos honorables adversaires se sont hâtés de propo ser enfin certaines économies. Je me suis joint eux mais j'ai dû reconnaître moi-mê ne que la plupart de ces économies n'étaient pas réalisables. Il fallait sacrifier des écoles et diminuer les traitements des professeurs du col lège communal Je me suis opposé des mesures de ce genre. J'ai dit Non, vous ne trouverez pas des profes seurs capables si vous ne leur donnez pas les traitements dont ils jouissent actuellement. Les professeurs actuels sont docteurs en philosophie et lettres, ou docteurs en sciences physiques et mathématiques. Nous avons déjà du mal les recruter. Si vous voulez les garder, il faut main tenir leurs traitements La majorifé a approuvé ma manière de voir. Il fallait donc ou supprimer le collège pour pouvoir réaliser les grands travaux projetés et que la minorité avait votés avec la majorité, ou maintenir le collège en respectant les trai tements des professeurs. Dans le dernier cas, je le recon nais, il était impossible de donner suite aux travaux vo tés, moins d'établir des impôts, donl personne ne voulût. Engagé par mes promesses électorales et par mes dé clarations antérieures, j'ai voté le maintien du collège. Mais, de là dire que j'ai infligé une humiliation mes honorables amis, il y a loin. Non, cela n'est pas vrai, et je défie l'honorable M. de Stuers de Trouver, dans tout ce que j'ai dit dans la discussion du conseil communal, un mot qui soit une désapprobation ou un désaveu du vote émis par mes honorables collègues. Je puis borner là mes explications la Chambre. Je suis convaincu que l'honorable M. de Stuers n'y répondra pas et qu'il ne relèvera pas, charge de l'administration actuelle, le moindre grief sérieux. Mais il y a un point sur lequel je suis complètement d'accord avec l'honorable membre je veux parler de la demande qu'il a adressée l'honorable ministre de l'inté rieur et de l'instruction publique, de vouloir bien repla cer le plus tôt possible les professeurs dont les emplois ont été supprimés. L'administration communale d'Ypres, comme la députation, s'est empressée de recommander les professeurs la bienveillance de M. le ministre de l'instruction publique. J'insiste encore une fois pour que l'honorable ministre veuille le plus tôt possible leur donner des emplois conve nables dans des athénées ou dans d'autres établissements. Il y a cela, Messieurs, un double intérêt. Il y a d'abord l'intérêt de ces professeurs, qui ne demandent pas mieux que de rester dans l'enseignement. D'ailleurs, l'honorable ministre, en nous donnant satisfaction, ne fera que se conformer des précédents. Pour les instituteurs traite ment d'attente, l'honorable ministre de l'instruction pu blique en a déjà, lorsqu'il a pu, casé plusieurs dans l'en seignement moyen et je dois même le remercier de l'avoir fait récemment pour l'école moyenne d'Ypres. Qu'il fasse la même chose pour ces professeurs, qui eux, n'ont pas démérité en leur rendant ce service, il épargnera en même temps - et c'est là le second intérêt dont je parle l'administration d'Ypres, dont j'ai l'honneur d'être ici l'organe, de devoir payer l'avenir des traitements d'at tente. (Très bien droite.) (La suite au prochain numéro). Séance du 46 Décembre 4893, 5 heures. Le Coeur cC Yvette, la nouvelle et ravissante valse de Jules Kleinest, décidément, le grand succès du jour. De même que Fraises au Champagne et Les Framboises, aussi jolies comme valses chan tées que pour piano. Le Coeur <T Yvette fait fureur pour piano seulpour chant en Edition simpli fiée 4 mains arrangée pour Violon et piano ou pour Flûte et piano. M. MEIER, dentiste de Courtrai, a l'honneur d'infor mer l'honorable public et sa nombreuseclientèle que son cabinet dentaire est transféré chez M™" veuveVAN Kemmel, Grand'Place, 5, Ypres, où il sera consulter tous les Same dis, comme d'habitude, de 9 heures du malin, 2 heures d# relevée. de la PAR Écrire l'auteur Mariakerke-Ostende.

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Le Progrès (1841-1914) | 1893 | | pagina 3