Décoration civique.
Société
des Anciens Pompiers
de la ville d'Ypres.
Conseil communal dYpres.
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INTERIEUR.
Un vaudeville.
Nominations cléricales.
Disons tout simplement que touB ces petits ac
teurs et artistes ont été accueillis chaque fois par
de vifs applaudissements.
Entin un petit garçon et une charmante petite
fille ont quêté au profit du Denier des Ecoles
laïques et cette quête a été fructueuse. Alors le
rideau étant levé, un magnifique arbre de Noël,
splendidement illuminé, s'offrit aux yeux de
cette multitude d'enfants en fête. C'étaient des
ho! et des ha! des cris de joie et des claque
ments des mains sans fin. Ce ne fut pas la scène
la moins attrayante de toute cette soirée si réus
sie, que le défilé de ces bienheureux marmots,
qui allaient chercher tour de rôle les jouets et
les bonbons que le tirage de la tombola leur
avait attribués et dont les parents partageaient
la joie.
En somme, nous avons assisté une petite
fête charmante, qui a procuré des instants bien
doux aux petits enfants et aussi leurs parents
Nous apprenons avec plaisir que M. Aug.
Deschacht, préfet des études du Collège commu
nal supprimé par l'intolérance de nos maîtres
directeur de l'Ecole moyenne de l'Etat, vient
d'obtenir la médaille civique de lr* classe pour
plus de 25 années de service.
Cette distinction venge quelque peu M. De
schacht des avanies et des contrariétés multiples
que lui font subir les hommes de la nuit du lr
Février 1891. Elle nous est d'autant plus agréa
ble que M. Deschacht n'a cessé d'envoyer an
nuellement au concours, des élèves qui ont fait
honneur notre vieux Collège et notre Ecole
moyenne.
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Demain Dimanche, 31 Décembre 1893, 7
heures du soir, en la Salle des Fêtes, rue du Sé
minaire, Concert suivi de Bal.
Pendant le concert une collecte sera faite au
profit du Denier des Ecoles laïques.
PROGRAMME.
1. Le Libéral, allégro.
2. Ouverture symphonique. Retsiem.
3. La Muette de Portici. Mullet.
4. Lèvre de feu, valse. J.Klein.
5. Carmen, fantaisie. O. Bizet.
6. Coup de canif, polka. J. Klein.
Projections la lumière oxyhydrique.
Il y aura séance publique du Conseil com
munal Mercredi3 Janvier
prochain, 4 heures.
Nous engageons nos amis politiques assis
ter nombreux cette séance dont nous donnons
ci-après l'ordre du jour.
ORDRE DU JOUR
1. Communications.
2. Propriétés communales locations.
3. Hospices cahiers des charges pour ventes
d'arbres.
4. Halles restauration des toitures.
5. Rapport annuel de 1892 dépôt.
6. Budget de la ville pour 1894.
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Société de Gardes Civiques
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OEDINAERE.
Boedt, Léon,
Masscheleyn, Alph.
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Legon, Emile,
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Vermeulen, Henri,
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Justice, Jean,
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Froidure, Eugène,
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Deweerdt, Charles,
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110
Comment va se dénouer le vaudeville que ces
bons cléricaux nous jouent dans les coulisses
Pas facile savoir.
D'un côté les ministériels affirment que pour
garder M. Beernaert, les droitiers avaleront
sans faire de grimaces la représentation pro-
fiortionnelle de l'autre, les catholiques hosti
es la R P. affirment que le ministre des
finances n'hésitera pas un seul instant sacri
fier cette reforme pour garder le pouvoir et se
montrer aimable et empressé envers la majorité.
Comment la commission de la crise et le chef
du cabinet vont-ils concilier ces deux choses
inconciliables
Les péripéties suprêmes du vaudeville cléri
cal nous rapprendront.
Elles promettent d'être aussi intéressantes
que les dénoûments tirés par les cheveux de
Valabrègue-Albin, et M. Beernaert sa droite,
titre de la comédie nouvelle, aura autant de
succès que la Duchesse de Montélimar au Gym
nase de Paris.
C'est Jeudi que le second acte du vaudeville
a commencé par la réunion de la fantastique
commission des droites laquelle les objurga
tions les plus variées et les plus folichonnes
sont adressées par les Beernaertistes et les
Helleputlistes. On samusera.
A bientôt le compte-rendu funambulesque
de cette pièce extraordinaire, qui finira par
une embrassade générale au grand ébahisse-
ment des naïfs qui s'imaginaient Onèsiphore
capable de sacrifier son portefeuille sur l'autel
de la R. P.
Jamais de la vie
Les élreones de M. Beernaert.
On sait que, depuis l'affaire Pourbaix, le Roi
ne prise que médiocrement son premier minis
tre. Il l'a toujours supporté il lui a même,
l'occasion, fait des risettes, parce qu'il en avait
besoin pour le succès de son œuvre au Congo
enfin, le Roi,qui a pu peser leur véritable va
leur tous les Mirabeau de la droite, est bien
obligé de convenir que c'est encore M. Beer
naert qui est le moins insuffisant.
Ma is il ne lui pardonnera pas d'avoir montré
tant de mollesse dans la discussion du service
personnel, après avoir reçu un solennel avertis
sement par le discours de Bruges, et de n'avoir
pas jeté son portefeuille dans la balance après
avoir dit que maintenir le remplacement,
c'est commettre une faute politique, une faute
sociale.
Quand il s'est agi du référendum, M. Beer
naert a montré la mêmefl indolence. Celte
attitude n'était pas pour flatter le souverain.
Mais le chef du cabinet se montre plus in
transigeant aujourd hui, parce qu il s'agit de sa
marotte lui la représentation proportion
nelle. Louvoyant déjà au prix de mille difficul
tés dans cette majorité cléricale irritable et
résistante, il parait prévoir, si la représentation
proportionnelle est rejetée, le naufrage de cette
majorité, qui serait le sien et même en ad
mettant que, par aventure, elle vînt s'accroî
tre, elle n'en serait que plus tumultueuse alors,
et il sombrerait tout de même dans la tempête.
11 y a donc en jeu une question toute per
sonnelle, qui n'a aucun rapport, bien entendu,
avec le service personnel.
Pour ses étrennes, M. Beernaert recevra du
Roi, nous dit-on, la leçon qu'il mérité.
Comme ce n'est pas une faute sociale ni poli
tique de repousser la représentation proportion
nelle, celui qui excelle dire ses ministres
des choses qu'ils n'aiment pas entendre, celui-
là est résolu exprimer sa surprise de voir un
homme d'Etat de la valeur de M. Auguste Beer
naert abandonner le pouvoir parce qu'il n'est
pas d'accord avec sa majorité sur une question
de pure forme électorale, alors'qu il avait garde
le pouvoir quoiqu'il eût la conviction que celte
même majorité lui faisait commettre une faute
politique, une faute sociale
Rien ne nous étonnerait que le Roi, dans un
de ses discours de réception au jour de l'An,
préludât aux graves déclarations que fera sur
notre situation militaire, peu rassurantele
général Brialmont lors de la discussion du bud
get de la guerre, la fin de Janvier prochain.
M. Beernaert redoute ce réquisitoire... Qu'il
soit ministre encore ou qu'il ne le soit plus, il
l'entendra tout de même. J. V. M.
Ça va bien
Neuf inspecteurs de l'enseignement primaire
viennent d'être nommés. Parmi les élus se
trouvent sept membres de l'enseignement libre
catholique et deux membres de l'enseignement
officiel, mais chargés de cours dans une école
normale agréée catholique.
Les nominations sont caractérisées par le
cléricalisme le plus intransigeant.
M. de Burlet, étant le grand maître de l'en
seignement, cela nétonnera personne.
Séance publique du 3 Janvier 1894,
4 heures.
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Tir du Jeudi 28 Décembre 1893.