FETE GYMNASTIQUE
fatSiMii,
Nécrologie.
Les Infatigables.
Théâtre d'Ypres.
Fourchambault,
INTÉRIEUR.
Nos finances.
En conséquence
Comité
MM.
sont nommés membres du
BoBsaert Hector.
Brunfaut Auguste.
Dalmote Arthur.
Harteel Auguste.
Laheyne Alfred.
Leleup Charles.
Maleveys Théophile.
Onraet Jules.
Poupart Oscar.
Vermeulen Polydore.
Verschaeve Émile.
Veulemans Eugène.
Mercredi dernier, 3 heures, a eu lieu l'en
terrement civil de M. Edouard BOLSIUS, direc
teur de la prison cellulaire, né Anvers le 15
Février 1833, enlevé l'aflection de sa famille
et de ses nombreux amis, le 30 Décembre der
nier.
La foule qui accompagnait le défunt jusqu'à
sa dernière demeure, montrait, par son recueil
lement, en quelle grande estime elle tenait cet
homme de cœur, ce brave et digne père de fa
mille. M. Bolsius ne comptait que des amis la
manière paternelle avec laquelle il remplissait
ses fonctions de directeur de la prison, avait
trouvé de l'écho et lui avait valu la sympathie
de tous.
Sa mort a fait couler bien des larmes
Que sa famille éplorée reçoive nos condoléan
ces les plus sincères.
Au cimetière, M. Aug. Brunfaut, conseiller
communal, parlant au nom des amis d'ÉDOUARD
BOLSIUS, s'exprima en ces termes
Messieurs,
Je parcourais dernièrement les œuvres si
remarquables, et malheureusement trop peu
connues, du poète Karl Grùn, de Verviers, un
des amis et coreligionnaires de l'homme que
nous accompagnons aujourd'hui sa dernière
demeure et j'y lisais ces deux vers qui me ren
dirent pensif et rêveur et dont le souvenir m'est
revenu vivace en apprenant la triste nouvelle du
terrible malheur qui frappe la famille Bolsius
On dirait que ces paroles sont d'Edouard
Bolsius lui-même, tant elles reflètent avec une
frappante vérité, la vie toute entière de notre
cher défunt, vie toute de devoir, d'abnégation
et de travail.
C'est que sous des dehors bien simples et
bien modestes, Edouard BOLSIUS cachait une
intelligence ferme et droite, un jugement sûr et
solide, un cœur généreux. Ce n'était point un de
ces esprits turbulents ou frivoles qui se grisent
de vains mots, de formules vides, et s'enthou-
siasmeut pour d'irréalisables utopies. C'était un
esprit positif, qui, travers les labeurs et les
difficultés de la vie, s'était lentement, mais sû
rement, après de longues méditations et de con
sciencieuses études, formé des convictions et
avait arrêté sa ligne de conduite.
Tel nous l'avons connu Ypres depuis 1887,
tel il avait été au début de sa carrière, Ruys-
selede d'abord, et plus tard Saint-Bernard,
Louvain, àNeufchâteau et Verviers.
a Partout il s'est montré large, tolérant, res
pectueux des droits, de la conscience et des
opinions de chacun, ne recherchant pas les dis
cussions, ne faisant pas de propagande, gardant
pour lui le fruit de ses études et de ses recher
ches, vivant loin du monde, ne se livrant qu'à
un petit cercle d'amis intimes qui seuls ont pu
apprécier la franchise et la loyauté de son carac
tère, la rectitude de son jugement et la fermeté
de ses convictions, en même temps que son iné
puisable charité.
Il parlait sobrement avec les grands, pru
demment avec ses égaux, sincèrement avec ses
amis, doucement avec les petits, tendrement
avec les pauvres.
Il aimait les bons, plaignait les faibles, fuyait
les méchants, mais ne haïssait personne.
Edouard BOLSIUS était libre -penseur. Il
appartenait cette grande école du Libre Exa
men qui, travers des vicissitudes diverses,
remplit un rôle si glorieux dans la société mo
derne et rassemble sous un même drapeau tant
d'hommes éminents, de citoyens illustres, de
démocrates ardents et d'humbles prolétaires,
désireux de sauvegarder la liberté de cons
cience toujours menacée par le flot sans cesse
montant de la réaction.
x Nous sommes heureux et fiers d'avoir pu le
compter parmi nos amis et nous déplorons sa
mort comme on peut regretter la perte d'un
E roche, ou mieux encore, la perte d'un ami des
ons comme des mauvais jours,
x Edouard BOLSIUS disparaît trop tôt,
hélas trop tôt pour sa famille éplorée la
quelle il prodiguait les trésors d'une affection
sans bornes trop tôt pour nous, ses amis, qui
prisions si fort ses précieuses qualités.
x Mais sa mort même est pour nous un ensei-
fnement. En payant son tribut la nature, cet
omme modeste et bon est resté fidèle ses con
victions philosophiques. Il a quitté ce monde,
l'esprit tranquille, sans regrets et sans remords,
confiant dans la Justice immuable. Il trouvera,
nous en avons le consolant espoir, dans un mon
de meilleur, lajuste récompense d'une longue
existence honorablement parcourue, vouée toute
entière au culte du Vrai, du Beau, du Juste.
x Nous honorerons sa mémoire en suivant
son exemple et nous parlerons souvent de seë
vertus.
Adieu, cher et regretté BOLSIUS au nom
de tous tes amis, adieu x
■tcai»
La jeune et vaillante Société de Gymnastique
et d'Armes u Les Infatigables donnera demain
Dimanche 7 Janvier, une brillante Fête suivie
de Bal.
Cette Fête aura lieu au Café de la Bourse et
sera digne de ses devancières.
Nous publions ci-après le programme
Ville d'Yprcs.
l M. ©EWAELlj,
MM. F. BARTIER A. DELMOTTE.
trompettes. Michel Bléger.
2° Entrée et Marches par les Membres Effec
tifs.
3° Mouvements d'Ensemble libre de la XIV*
Fête Fédérale de Toulouse (suite).
4° Le Baiser, romance chantée par
XXV* Fête Fédérale d'Amsterdam.
6° Mireille, romance chantée par
M. A. Delmotte.
3 ;-fc..éT\ r>Ar.
J -LJi r
X...
Comme nous l'avons annoncé danB notre der
nier numéro, c'est Mardi, 16 Janvier 1894, que
M™* ROSA BELL, l'artiste renommée du Thé
âtre du Gymnase de Paris, donnera la Salle de
Spectacle de notre ville, une représentation ex
traordinaire des
comédie en cinq actes, de M. Emile Augier.
MM. Armand Dutertre du Théâtre de l'Odéon
et Julien Deschamps du Théâtre du Vaudeville
de Paris prêteront leur concours cette jolie
pièce.
Nous avons déjà eu le plaisir d'assister aux
représentations données sur notre scène par Mm*
Rosa Bell et nous engageons les amateurs yprois
se rendre en foule celle du Mardi, 16 Janvier,
nous leur prédisons d'avance qu'ils y passeront
une agréable soirée.
Le spectacle commencera 8 heures précises.
■ooGi^OM»
Denier des Ecoles laïques
Gwj'étv Je Gai des Civiques
D'YPRES.
Tir du Jeudi 5 Janvier 1894.
BoedtLion
25
25
25
25
25
125
Masscheleyn, Alph.
25
20
25
25
25
120
Vandevyer, Arthur,
25
25
25
25
20
120
Ligy, Albert,
25
25
25
25
20
120
Butaye, Arthur,
25
25
25
15
25
115
Legon, Emile,
25
20
25
25
20
115
Justice, Jean,
25
20
25
15
25
110
Gaimant, Arthur,
20
25
20
25
20
110
Décoration civique.
Par arrêté royal du 27 Décembre 1893, la mé
daille de Ie classe est décernée M. Dambre,
échevin de la commune de Vlamertinghe, en ré
compense des services qu'il a rendus dans le
cours d'une carrière de plus de vingt-cinq
années.
Dans sa réponse au président de la Chambre
des députés, le Roi, nous l'avons dit hier,
a esquisse un tableau de la situation économi
que et financière du pays.
La situation économique est des plus envia
bles, la situation financière, des plus satisfai
santes tel est le thème sur lequel le souverain
a brodé. Parlant de nos finances, il a dit, en se
tournant vers M. Beernaert Dans les pays
démocratiques surtout, c est une chose impor
tante qu'une bonne gestion des finances, et je
me réjouis de voir les budgets eD excédents.
De notre dette, pas un mot.
t Quand je mourrai, je m'en irai tranquille,
Sans protester contre le sort cruel.
ORGANISÉE
PAR LA SOCIÉTÉ DE GYMNASTIQUE D'ARMES
avec le hxenve'xtlant concourt
1° Fleur d'Alsace, ouverture pour
M. Fl. Bartier.
5° Mouvements a la Barre de fer de la
7° Ballet des Matelots.
D'YPRES.
Liste précédente, fr. 69,596-36
Le Whist club, après une soirée bien passée,
n'oublie pas les pauvres. 1-70
Collecte au concert des Anciens Pompiers,
du 26 Novembre 1893, 37-50
Boîte du Café de la Lune, 38-50
Boîte, salle des répétitions (Anciens Pom
piers), 23-25
Collecte au banquet de S" Barbe (Anciens
Pompiers), 13-51
Collecte un souper de lapin entre lapins
courageux, 3-50
Collecte la fête de Noël du Willems-
Fonds, 15-45
Collecte la fêle des Anciens Pompiers du
31 Décembre 1893, 49-09
Total fr. 69,778-86
Dépenses jusqu'à ce jour fr. 65,503-59
Reste en caisse fr. 4,275-27
CIBLE ORDINAIRE.
-tc 9 isczr-