N° 30. Dimanche,
54e ANNEE.
15 Avril 1894
JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT
Chemin de fer.
A nos lecteurs.
Conseil communal d'Ypres.
6 FRANCS PAR AN.
PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE.
tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue au Beurre, 20.
Y PRES-FURNES
FURNES-YPRES.
Nous prions instamment nos lecteurs de bien
vouloir remettre au bureau du Progrèstous les
timbres oblitérés et toutes les feuilles et mor
ceaux d'étain qu'ils pourraient recueillir.
Ces objets sont destinés une œuvre philan
thropique.
La séance est ouverte 5 h. 10.
Sont présents MM. Surmont de Volsberghe,
Bourgmestre-Président Colaert et Berghman,
Echevins Brunfaut, Gravet, Vermeulen, Pou-
Ëart, Yan Eeckhout, Breyne, Boone, Begerem,
iebuyck, Conseillers Gorrissen, Secrétaire.
Sont absents MM. Struye et Iweins.
M. le Président était mal renseigné ce sujet
il pourrait le prouver.
Celui-ci devra en convenir.
Blaidé contre les Hospices de Bruxelles, car les
lospices et M. Demot, c'est tout un. 11 a simple
ment voulu soutenir qu'il n'est pas interdit un
échevin de plaider contre les Hospices.
Pour ce qui est de la délibération des Hospi
ces, elle est toute nouvelle et a uue portée toute
autre que la première.
Dans chacun des cas que je pourrais citer
l'abstention d'un Conseiller au moment du vote,
était compté comme s'il avait quitté la salle
pendant la discussion. 11 paraîtrait même puéril
qu'an cours d'une séance on exige qu'un mem
bre du Conseil quitte son siège un numéro de
l'ordre du jour pour le reprendre presqu'immé-
diatement au numéro suivant.
Le Conseil émet, d'urgence, un avis favora
ble pour une vente d'arbres et une vente de ter
rain par les Hospices civils.
Le Conseil approuve l'achat d'un immeuble
et la démolition de maisons pour l'alignement
de la rue des Riches Claires.
Eorter au tarit-règlement sur les inhumations.
e projet a été examiné en commission.
Quelques articles soulèvent des objections.
LE PROGRÈS
TIRES ACQUIR1T EONDO.
ABONNEMENT PAR AN: Pour l'arrondissement administratif et judiciaire d'Ypres, fr. 6-00.
Idem. Pour le restant du pays7-00.
INSERTIONS Annonces: la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames: la ligne, fr. 0-25
Insertions Judiciaires la ligne, un franc.
Les annonces sont reçues Pour l'arrondissement d'Ypres aux bureaux du Progrès Pour
le restant de la Belgique et de l'Etranger I'Agencr Rossel, 44, rue de la Madeleine,
et 2, rue de l'Enseignement, Bruxelles.
Heures de départ partir du \T Octobre
d'Ypres pour
Popermghe, 6-55 8-52 9-03 9-43 11-50 -
2-43 3-43 6-25 8-38 9-41.
Poperinghe-Hazebrouck, 6-55 8-52 11-50 3-45
6-25.
Ilouthem, 5-13 8-00 10-59 5-03 7-35.
Comines,5-13 7-44 8-00 -9-41 9-46 10-59
2-29 2-35 5-03 7-35 8-40.
Comines-Armentières, 5-13 7-44 10-59 2-35 - -
8-03 8-40.
Roulers, 5-58 7-46 -10-23—12-03 2-44 3-53
6-23.
Langemarck-Ostende, 6-569-45 11-57 3-39
6-03.
Courtrai, 5-13 8-00 9-41 10-59 2-29 5-03
7-35.
Courlrai-Bruxelles, 5-13 9-41 10-59 2-29 5-03.
Courtrai-Gand. 5-13 8-00 10-59 2-29 5-03—
7-35.
De Poperinghe vers Hazebrouck, 7-13 10-09 12-08
-4-01 6-41.
rv— -
Horaire des Trains partir du P Octobre 1893.
TRAM.
4-40 7-22 9-46 1-00 3-40 6-30.
10-36 (le Samedi seulement).
4.45 7-26 9-50 1-05 3-45 6-22.
Séance publique du 7 Avril 1894.
M. le Président dépose le procès-verbal de la
séance du 17 Mars.
M. Vermeulen demande lecture du passage
concernant l'affaire Godtschalck.
M. le Président satisfait au vœu exprimé par
M. Vermeulen. v
M. Vermeulen n'y trouve pas la question soule
vée par M. le Président au sujet du danger que
semblait courir une forte somme déposée dans
une banque. L'honorable Conseiller croit que
M. le Président n'a rien dit de semblable en
séance, il a fait valoir qu'il était prudent pour
une administration de ne pas laisser de trop
fortes sommes en dépôt.
M. Colaert se défend d'avoir pris part au dé
bat dans l'affaire Godtschalck s'il a parlé
des poursuites que la famille continuerait,
c'était en conversation particulière avec Mon
sieur Brunfaut.
M. Brunfaut. M. le Président a avancé que
M. Demot avait plaidé Bruxelles dans les mê
mes circonstances que M. Colaert Ypres. Il est
inexact que jamais M. Demot, depuis qu'il est
au Conseil communal, ait pris la parole dans une
affaire où était mêlée une administration rele
vant de la commune. J'en ai les preuves sur moi.
M. Colaert. C'est ainsi.
M. Surmont n'a. pas accusé M. Demot d'avoir
M. Brunfaut. En trust 1» »om de M. De-
mot a ete prononcé et cet incident ne figure pas
au procès-verbal.
M. le Président. Le procès-verbal ne peut
donner tous les détails il doit simplement re
later la physionomie. Si M. Brunfaut le désire,
le procès-verbal de la présente séance relatera
son observation et la réponse.
M. le Président donne lecture du procès-verbal
de la séance du 24 Mars.
M. Vermeulen prétend que la nouvelle délibé
ration des Hospices, pour autant qu'elle soit
nouvelle, a été prise et introduite la hate.
M. le Président combat le dire de M. Vermeu
len en lui objectant que le Conseil a été convo
qué en temps utile. Ce qui plus est, les sections
ont été réunies et M. Vermeulen comme ses
amis n'ont pas jugé utile d'y assister. 11 est
étrange que l'honorable Conseiller se figure que
dans ces conditions il y ait eu de la précipitation.
M. Vermeulen n'admet pas que la seconde dé
libération soit essentiellement différente de la
première. C'est un point accessoire qui est ajou
té. La commission des Hospices ne peut changer
ainsi en huit jourB le fond d'une délibération
sur une question longuement étudiée.
M. le Président. La Commission des Hospi
ces peut se raviser.
M. Colaert croit devoir expliquer sa conduite
dans la discussion de l'affaire Godtschalck. Elle
a été mal interprétée. Ce qu'il croit avoir dit
était sous forme de conversation et son absten
tion au vote équivaut son absence d'après l'u
sage suivi antérieurement au Conseil communal.
Personne ne le contredira parce qu'il existe de
nombreux précédents.
M. Brunfaut. C'est moi que vous laites
allusion, je vous en remercie, je pourrai m'ex-
pliquer.
M. Colaert. Pardon, le fait qui vous concer
ne est de 1884 et je ne remonte pas plus haut
qu'à l'époque de mon entrée au Conseil en
1887.
AT. Brunfaut avoue qu'il a pris part un vote
alors qu'il ne lui était pas permis de le faire.
Mais il a agi de bonne foi et le Président aurait
dû lui faire l'observation.
M. Breyne ajoute qu'on s'abstient aussi dans
les fabriques d'église et que cela est compté
comme si on n'assistait pas la séance.
M. le Président remet pour examen une ques
tion d'achat de terrain.
AT. le Président donne lecture d'une lettre de
remerciements adressée au Conseil par Madame
Gustave de Stuers.
AT. Brunfaut. La rue de Stuers sera-t-elle
nommée rue de Stuers ou rue Gustave de
Stuers
AT. le Président estime qu'on peut dire rue
Gustave de Stuers.
AT. Boone. Pourquoi pas baptiser toute la
rue au Beurre de rue de Stuers ou rue
Gustave de Stuers
M. Colaert. Les deux tronçons de la rue au
Beurre semblaient ne pas appartenir un même
ensemble et il n'y a pas d'inconvénient chan
ger de nom une partie de la rue. Il est désirable
que les anciens noms des rues se perdent le moins
possible.
AT. le Président lit une lettre de remerciements
adressée au Conseil par M. le Chevalier Ferdi
nand de Stuers.
AI. le Président a reçu l'expédition du juge
ment concernant des difficultés survenues entre
un particulier et la ville pour le payement des
frais funéraires.
AT. le Président motive les modifications a ap-
AT. Brunfaut trouve injuste de faire payer un
supplément de taxe de 10 francs quand le corps
est porté au cimetière par d'autres personnes
que les porteurs préposés au service des pompes
funèbres. Si ce sont eux c[ui le font, c'est un sur
croit de besogne, il doit être payé. Prenez le cas
d'un officier de Pompiers qui meurt ses hom
mes le portent au cimetière. Les employés des
pompes funèbres ont moins de travail qu'à une
inhumation d'un particulier et ils seraient payés
davantage. Cela ne parait pas logique.
AT. Colaert atteste qu'il faut avoir recours,
d'après un décret, au personnel désigné spécia
lement pour le service des inhumations. C'est
une simple tolérance que de permettre d'an
tres personnes de porter un cadavre au cimetiè
re et de se substituer au personnel officiel. Le
salaire du service incombant aux porteurs leur
revient.