Chronique locale. Legs et Hospices. Devoir grammatical du Collège épiscopal d'Ypres. Encore le legs Godtschalck PROGRAMME DE LA SERENADE A propos d'élection. M. Brunfaut ne peut admettre qu'on doive payer un service qui n'est pas fait. Après quelques observations entre différents membres, le Conseil admet que dans les cas ana logues celui prévu par M. Bruntaut, le Collège pourra faire exception. A propos d'une taxe de 20 francs sur les cer cueils métalliques, M. Colaert croit qu'on ne peut l'exiger quand l'autorité requiert que le cadavre soit enfermé dans un cercueil en zinc. Le Collège, la suite d'observations faites dans le temps par M. Vandaele concernant la disposition des corps dans les caveaux, a tait examiner la question par l'ingénieur qui a sou mis un plan de caveau. Le nouveau tarif-règlement est adopté l'unanimité. M. Begerem. Quand nommera-t-on un direc teur des pompes funèbres Le Conseil émet un avis favorable concernant une location d'immeubles du Bureau de Bien faisance. M. Poupart, membre de l'administration, s'abstient au vote. Sas, comme on devrait le supposer, avec la ligne es arbres du pavé vers Bnelen, d'un côté elle empiète vers 1 intérieur, de l'autre elle dépasse extérieurement d'environ un mètre. M. Brunfaut signale au Collège l'alignement imposé une nouvelle construction au Dout de la rue de Dixmude, alignement complètement différent de la maison Verhaeghe qui est voisine. On peut juger de l'effet de maisons tenantes et bâties selon deux alignements distincts. Le Conseil approuve la demande de subside l'Etat et la Province pour l'amélioration du pavé de la Potise vers Zillebeke. La séance est levée 6 h. 20. Depuis cinquante ans, aucun des catholiques marquants Yprois n'a donné Un centime aux Hospices ni Malou, ni De Haerne, ni Spille- bout, ni Sartel, ni Biebuyck, etc., etc., tous gens riches millions et, part le dernier, n'ayant aucune lignéo directe. La totalité de l'immense fortune dos Hospices civils d'Ypres, acquise depuis cinquante ans, provient quasi entièrement de ces pingres de libéraux. De cet argent tous les indigents peuvent profiter catholiques, protestants, gueux, socialistes, etc. Les catholiques, eux, donnent beaucoup aussi, il faut en convenir mais ils ne donnent qu'à ceux qui sont de leur parti, et ne donnent surtout qu'à condition que leurs obligés consen tent se laisser rendre bienheureux dans la vie future. Hors de là pas un maravédis pour eux qu'ils crèvent de faim ou qu'ils aillent travailler en France. Maintenant les Hospices sont trop riches. Je le crois bien, mong bong. On y va de la petite transaction. Les monacos des libres- penseurs, qu'on a honnis toute leur vie (jusqu'a près l'enterrement), serviront œuvres pies ériger des écoles de catholique bienfaisance. Les reliefs de l'immense fortune seront bou lottes par les petits amis. L'affreux libre- penseur, pendant qu'il brûle en enfer, rendra au moins quelque service. L'or n'a pas de cou leur. Hein Pendant ce temps, le pouvoir peut échapper la tutelle catholique et ce sera autant de gagné sur l'ennemi car qui sait ce qui peut arriver Le peuple n'aime pas toujours ceux qui veulent absolument faire son bonheur, même malgré lui. - Accord des participes. Les Delaet-, les de Malander, les Coremans, Iob Colaert et quelques centaines de mille autres ont illustré la chère cause catholique. Corrigé 100000 bons points. =18)1" Une correspondance envoyée d'Ypres au jour nal socialiste Het Volksrtchltirée part et ré pandue en ville, a mis en un bel émoi le Moniteur de l'Hôtel de Ville. Cette correspondance, côté de quelques exa gérations, contient des choses exactes et des ap préciations originales et dures au sujet de cette prodigieuse danse de millions de l'affaire Godt schalck. Le Journal d'Y près en veut au Volksbond MM. Vermeulen et Brunfaut. Est-ce leur faute si les agissements de M. le Bourgmestre Sur mont et de M. l'Echevin Colaert éveillent des réflexions désagréables parmi la classe ouvrière, parmi les socialistes qui l'on reproche toujours de manquer de respect envers la propriété privée Le Journal <J Y près fera voir ce que font les socialistes qui administrent S1 Denis et Boubaix. Si ceux-ci font mal et s'ils commettaient des tripatouillages blâmables, cela n'excuserait per sonne. fji nos renseignements sont exacts, ni S' Denis, ni Boubaix, aucun des adjoints au maire n'a plaidé contre les Hospices civils de sa ville. Nous verrons si les renseignements du Journal concordent avec les nôtres. ■wnvtioqf>- •- - VILLE DE POPERINGHE. Société son Président M. J. VAN MEBBIS, le Dimanche 15 Avril 1894, 11 heures du matin. 1. Allegro Militaire avec trompettes et 2. Le Domino Noir, ouverture. (Auber). 3. La Gondole Vénitienne, mazurka exécutée par 10 clarinettes l'unis son. (Bauderuc). 4. Les Mousquetaires au Couvent, fan taisie. (Varney). 5. Noces d'Or, valse. CFaust). A 4 heures de l'après-midi, Tir la Oit>le Chinoise. i i ne» i i Le mois d'Octobre, qui paraît devoir être dé cidément celui des élections, n'est pas aussi éloigné de nous qu'il le parait. Déduction faite des vacances, que l'on ne peut songer interrompre, c'est quatre mois qui nous restent pour achever l'accord commencé au congrès, et songer aux candidatures. 11 serait bon et utile de se rappeler l'apolo- fue du lièvre et de la tortue, et de se pénétrer e cette vérité que rien ne sert de courir, qu'il faut partir temps. Si pourtant on ne veut pas partir du tout, olura il est iuutlle de nous dé ranger. n Ces dernières lignes sont de Y Union de Charle- roiqui les adresse aux catholiques. Elles sont bonnes méditer par nos amis. Nous lisons dans la Réforme Dans l'arrondissement de M. Woeste. Une feuille cléricale alostoise, Het Land van Aalst, publie une longue lettre de sympathie et de regret adressée M. Beernaert, puis elle ajoute D'un grand nombre de villes, grandes et petites, les associations catholiques vous adres seront des témoignages de dévouement et de reconnaissance. Alost n'en fera vraisemblable ment rien mais n'allez pas croire qu'Alost soit contre vous et la représentation proportionnelle, cette réforme d'équité et d'apaisement. Dans notre arrondissement, sur trois gazettes catholiques militantes, il en est deux Klokke Roeland et Het Land van Aalstqui défendent de cœur et d'âme (uit hert en ziel) cette réforme... Cinq grands meetings ont été organisés dans notre arrondissement en faveur de la représenta tion proportionnelle on a fait appel la contra diction celle-ci ne s'est pas produite. Dans l'arrondissement d'Alost, on n'a pas osé convoquer les électeurs pour prendre leur avis la proposition d'organiser, dans les quatre chefs- lieux de canton, un scrutin, libre et secret, a été repoussée... La Flandre libérale nous apporte encore quel ques extraits du journal catholique Land van Aalstqui reproche M. Woeste d'avoir altéré la vérité en disant la Chambre que ses élec teurs ne voulaient pas de la représentation proportionnelle Vos électeurs, M. Woeste, où et quand ont-ils été convoqués Quel cercle, quelle société ca tholique a été consultée Ah nous vivons dans la Flandre éprise de liberté Où est la fierté des vieux bourgeois d'Alost Les élus du peuple if. le Président. Cette mesure n'est dictée par l'autorité que quand la famille veut conser ver le cadavre pendant un certain temps. if. Colaert. Et en temps d'épidémie. if. le Président. - On a recours aux désinfec tants et on enterre immédiatement. if. Colaert réclame que l'on respecte la tradi tion des inhumations faites par le soin de con fréries. if. le Président. - Le Collège n'y a pas songé jusqu'ici. Si des Conseillers emettent le vœu qu'un délai soit fixé, le Collège s'en occupera. if. Colaert fait ressortir que M. Poupart agit également comme on l'a toujours fait, c'est-à- dire, qu'au lieu de se retirer, il s'abstient. if. le Président. 11 a toujours été de coutu me que les membres du Conseil, faisant partie des Hospices ou de la Bienfaisance, s'abstiennent dans tous les votes où il s'agit de leur adminis tration. Ils peuvent cependant y prendre part, ce n'est que quand il s'agit des comptes et bud gets qu'ils doivent s'abstenir ou être sensés de se retirer. Propriétés communales procès-verbal de vente de terrains au BoulevardMalou. M. Gorrissen, Secrétaire communal, se retire, lie Conseil approuve la vente des quatre lots de terrains Boulevard Malou. if. Brun/ant croit que l'alignement vrai du Boulevard est, comme beaucoup de personnes continuent de le prétendre, l'alignement de la maison du Docteur Delie. if. le Président répond que M. Brunfaut fait erreur et s'il veut bien s'en rendre compte il pourra voir en examinant le plan que l'axe du Boulevard prolongé parallèlement la ligne de la façade de la maison Delie, aboutirait au mi lieu de la flaque d'eau qui est près de la prison. M. l'Ingénieur ramènera insensiblement les deux alignements l'un l'autre et la différence sera peu sensible. Ou, du reste, ménagé de la sorte, la plantation d'arbres qui est faite depuis plusieurs années et qui, elle aussi, ne coïncide M. le Président. La rue de Dixmude appar tient la grande voierie et les plans d'aligne ment sont dictés par l'administration des ponts et chaussées. La ville n'a rien y voir. if. Brunfaut admet que la ville n'ait pas dé cider, mais elle peut cependant se soucier de l'aspect des rues et ne pas laisser agir sans faire une observation. DONNÉE PAB LA Voccasion de sa fête patronale tamboursEve).

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Le Progrès (1841-1914) | 1894 | | pagina 2