54e ANNÉE. 3 Mai 1894. JOURNAL D'YPRES ET DE L'ARRONDISSEMENT. A nos lecteurs. Association libérale d'Ypres. Revision des listes électorales. AVIS. Conseil communal d'Ypres. \o 35. jeu(H) 6 FRANCS PAR AN. PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE. Noua prions instamment nos lecteurs de bien vouloir remettre au bureau du Progrèstous les timbres oblitérés et toutes les feuilles et mor ceaux d'étain qu'ils pourraient recueillir. Ces objets sont destinés une oeuvre philan thropique. La nouvelle loi électorale publiée au Moniteur du 15 Avril prescrit aux administrations com munales d'arrêter provisoirement le 8 Mai et définitivement le 30 Juinles listes des électeurs en vue des prochaines élections législatives et provinciales. Le Comité de l'Association libérale prie in stamment tous les libéraux qui croient avoir droit au double ou au triple vote, de déposer sans retard les pièces justificatives au local du Sau mon. Le Comité fournira toutes les indications et fera sans frais pour les intéressés, toutes les re cherches et démarches nécessaires 1° Etre Belge de naissance ou par grande na turalisation avant le 1r Juillet 1894 2° Etre âgé au 1T Septembre 1894 de 35 ans ac complis pour la Chambre et de 30 ans pour le Sénat 3° Etre domicilié dans la même commune depuis un an la date du lr Octobre 1893. A. Etre âgé de 35 ans au lr Septembre 1894, et marié ou veuf avec descendants et avoir payé pour 1892, avant le lr Octobre 1892, au moins 5 francs de contribution personnelleau profit de l'Etat, et avoir été imposé de même pour 1893. Ou, B. Etre âgé de 35 ans et propriétaire au lr Octo bre 1893, depuis un an au moins, d'un ou plu sieurs immeubles ayant un revenu cadastral d'au moins 48 francs, imposé la contribution fon cière pour fr. 3-36, ou bien depuis deux ans d'une inscription au grand livre de la Dette publi que ou d'un carnet de rente belge la Caisse d'épar gne et de retraite, d'au moins 100 fr. de rente. Remplir ou avoir rempli au lr Octobre 1893 une des fondionspositions ou professions énumé- rées l'article 19 de la loi électorale. Ou, Etre porteur d'un diplôme d'enseignement supé rieurde gradué en lettres ou d'un certificat de fré quentation de Venseignement moyen du degré supé rieur. Ou, Les membres de Y Association libérale de la ville dTpres peuvent se procurer gratuitement au local du Saumon un exemplaire français ou fla mand du GUIDE DE L'ELECTEUR, résumé explicatif de la nouvelle loi électorale la portée de tous, suivi du texte de la Constitution révisée. Nous engageons vivement nos amis se munir sans retard de cette brochure qui expose d'une façon claire et sommaire les dispositions essen tielles de la loi, dispositions que tout le monde doit connaître. Nous sommes convaincus que la mesure prise par l'Association libérale, un moment où tous les citoyens sont appelés exercer le droit élec toral, sera unanimement approuvée. La séance est ouverte 5 heures 10. Sont présents MM. Surmont de Volsberghe, Bourgmestre-Président Colaert et Berghman, Echevins Brunfaut, Gravet, Vermeulen, Pou- part, Vau Eeckhout, Breyne, Struye, Iweins, Boone, Begerem, Biebuyck, Conseillers Gor- rissen, Secrétaire. d'y donner suite pour le moment; qu'on atten drait que d'autres demandes se produisent. Le Conseil admet l'urgence et approuve. Il n'y a eu qu'une réclamation, aussi il n'y avait qu'un propriétaire en question. M. le Président donne lecture de la réclama tion de l'opposant et réfute les observations qui y sont consignées. Il est très naturel, dit-il, qu'une personne qui voit sa propriété menacée s'en émeuve et ne la cède pas volontiers. Après avoir étudié les emplacements qui pour raient convenir l'établissement des bâtisses nécessaires l'amélioration de la distribution d'eau, on a trouvé que les terrains que la ville possède derrière la prison étaient tout désignés terrains rassis près d'un fossé pouvant servir de bassin de décantation. Le premier projet de bâtir près du Café des Boulevards sur un terrain de remblai (comme le dit M. Colaert) a été aban donné. La disposition des bâtiments sur le terrain situé au bout de la rue d'Elverdinghe nécessite l'acquisition d'un terrain attenant. Le proprié taire n'a fait sur les sollicitations du Collège aucune proposition déterminée il s'obtine dans des considérations vagues ou énonce des projets de rectifications, d'échange, qui ne peuvent s'ac corder avec les intérêts de la ville. D'autres ex propriations peuvent devenir nécessaires par suite de développements donner au projet ac tuel. Le Collège estime qu'il y a lieu d'obtenir que les travaux soient décrétés d'utilité publique pour pouvoir exproprier la demande d'achat même un prix très rémunérateur n'ayant pu aboutir. Le Conseil admet la proposition du Collège demandant que les travaux soient décrétés d'utilité publique. LE PROG vihes acqcir1t edndo. ABONNEMENT PAR AN: Pour l'arrondissement administratif et judiciaire d'Ypres, fr. 6-00. Idem. Pour le restant du pays7-00. tout ce qui concerne le journal doit être adressé l'éditeur, rue au Beurre, 20. INSERTIONS Annonces: la ligne ordinaire fr. 0-10 Réclames: la ligne, fr. 0-25 Insertions Judiciaires la ligne, un franc. Les annonces sont reçues Pour l'arrondissement d'Ypres aux bureaux du Progrès Pour le restant de la Belgique et de l'Etranger 1'Agence Rossel, 44, rue de la Madeleine, et ï^rue de^'Enseigneraent, Bruxelles. Pour être électeur général, il faut Pour avoir droit au double vote, il faut Pour avoir droit au triple vote, il faut Etre âgé de 35 ans au lr Septembre 1894, et réunir toutes les autres conditions des lettres A et B ci-dessus. Séance publique du 38 Avril 1894. M. le Président dépose le procès-verbal de la séance du 7 Avril. Si les Conseillers intéressés le désirent, il donnera lecture de la première par tie du procès-verbal. MM. Vermeulen et Brunfaut répondent affirma tivement. M. le Présidentaprès avoir lu la première partie du procès-verbal, affirme que les décisions prises dans la même séance sont fidèlement rela tées et, sauf opposition, il croit que le procès- verbal peut être approuvé dans son ensemble. M. Brunfaut fait observer que le passage du procès-verbal lui fait dire que M. Demot n'a jamais plaidé contre les Hospices depuis qu'il est au Conseil communal de Bruxelles il a dit depuis que M. Demot siège comme échevin au Conseil. M. le Président rectifie' dans ce sens. M. le Président a reçu une lettre de M. Demot où il dément d'avoir plaidé dans aucune affaire concernant les administrations charitables de Bruxelles et où il donne en même temps son ap préciation sur l'article 48 de la loi communale. Ces explications sont personnelles M. Demot et M. le Président croit inutile de lire le texte de la lettre qu'il n'a pas sous la main. M. Colaert tient ce qu'il en soit donné lec ture. M. Begerem demande que le transport des cor billards soit mis en adjudication publique com me par le passé, M. le Président répond que sous le régime en vigueur la chose n'est pas possible. M. Iweins réclame que la tenue du cocher du corbillard soit plus convenable. M. le Président promet que le Collège y veil lera. M. le Président annonce au Conseil qu'il y a une demande d'achat d'un terrain près de la gare. Le Collège a cru qu'il n'y avait pas lieu M. le Président propose au Conseil d'approuver d'urgence les devis et cahier de charges pour la construction d'un égoût et de trottoirs rue Basse. L'adjudication se fera en deux parts la ma çonnerie et le pavage. M. le Président fait part au Conseil du résul tat de l'enquête ouverte sur le projet de travaux pour l'amélioration du système de distribution des eaux. M. Brunfaut exprime le désir que le Collège entre en rapport avec l'opposant et entende ses explications en séance ou charge un de ses mem bres de s'aboucher avec lui pour obtenir une so lution l'amiable. M. le Président croit que le Collège a fait tout ce qui était possible dans ce sens et n'espère rien de nouvelles démarches. M. le Président communique la lettre de Mon sieur Demot. M. Colaert justifie sa conduite dans l'affaire Godtschalck et croit que l'interprétation de M. Demot est destinée venir en aide ceux qui ont voulu prétendre que sa manière d'agir avait été irrégulière. Combien de conseillers communaux remplissent des fonctions rétribuées par les ad ministrations charitables. M. Poupart est dans le cas. M. Cornette, Echevin, était médecin de la maison de santé. Ces Messieurs auraient-ils dû se démettre Personne ne pourrait le pré tendre. Si lui a plaidé dans un litige où les Hos pices étaient intéressées, le fait s'est présenté

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1894 | | pagina 1