Chronique locale.
C'est une question de
formule.
La R. P. Ypres.
une lois les médecins occupent des fonctions
durables.
Pour ce qui est du festival d'Eessen, l'hono
rable Conseiller approuve d'y faire assister la
musique communale. La commune d'Eessen a
souvent assisté aux festivals d'Ypres, il y a un
échange de bons procédés.
Quant Anvers, on n'a jamais vu d'Anversois
Ypres et on ne peut espérer les attirer en s'y
rendant. Au reste, qu'est-ce qu'un festival com
me celui d'Anvers Ce sont des musiques qui
vont jouer certains jours sur les kiosques dans
les jardins de l'exposition. Ces musiques passent
inaperçues et jamais personne ne saura Anvers
que la musique communale d'Ypres s'y est
rendue.
Il y aura un festival Oostvleteren où la ville
sera invitée. Oostvleteren vient ici, il faudra y
aller.
}iu admirer l'exposition) et dans les autres éco-
es tant libres que communales pour permettre
de visiter l'expo9ition et pour que cette visite
ait tout son fruit, il serait peut-être utile de
faire accompagner les jeunes gens par M. l'In
génieur qui les guiderait en leur donnant les
explications nécessaires.
Pour ce qui est de la proposition de conduire
Anvers des ouvriers, des élèves des écoles elle
peut être examinée et ne doit pas empêcher la
sortie de la musique.
Le subside de 1,800 francs est voté. M.
Brunfaut vote contre.
Le Conseil donne son avis favorable pour dos
ventes d'arbres et des locations d'immeubles des
Hospices.
Un subside de 1,000 francs e9t accordé au Sport
Hippique. (M. Brunfaut, membre de la Com
mission du Sport, s'abstient au vote.)
Le Conseil approuve ensuite la vente de ter
rains situés dans le prolongement de la rue des
Yeaux et de la rue d'Elverdiughe près du maga
sin fourrages.
Le Conseil approuve le compte de la Garde
civique pour 1893.
La séance est levée 6 h. 15.
C'est le cliché qui sert habituellement aux
partisans tièdes ou indécis d'une réforme pour
excuser leur lenteur ou leur inaction.
Combien de milliers de fois n'a-t-elle pas servi
l'occasion de la réforme électorale
A peu d'exceptions près, tout le monde est
partisan du principe juste de la représentation
réelle; mais, malheureusement, quiconque s'est
occupé d'examiner quelque peu le problème
a sa formule propre, qu'il prétend être la plus
pratique, la meilleure.
Quand une réforme est arrivée cette phase
de gestation, elle est bien près de naître triom
phante. Ce n'est plus qu'une question de temps.
La formule de M. le Sénateur Surmont est la
R. P. avec quorum pour la Chambre et la pro
vince, et la représentation des intérêts pour la
commune.
M. Struye a voté le projet Beernaert, avec la
conviction que ce projet serait amendé par la
Chambre selon sa formule lui.
M. Berten n'est pas hostile, selon le Journal
d: Ypres, la représentation des minorités.
M. Colaert a voté dans la section contre le
projet de M. Beernaert, déclarant qu'il ne pou
vait pas se rallier la formule présentée par le
gouvernement et se réservant d'examiner toutes
celles qui seraient présentées.
Ce n'est plus qu'une question de formule.
La réforme est mûre et le désir de voir arriver
une solution est dans tous les cœurs.
Nos législateurs s'en préoccupent.
Il suffira que toutes les gens de bonne volonté
se donnent la main, fassent un effort et ça y sera.
Mais que ce soit plutôt aujourd'hui que de
main. Et que d'ici longtemps on n'ait plus
nous parler de formule et de réforme électorale.
La réunion de Dimanche a été nombreuse et
intéressante.
M. Vermeulen a ouvert la séance en exposant
le but de la réunion et ce qui a été fait jusqu'ici.
Le but poursuivi e3t le complément de notre
législation électorale par la réforme si désirable
de la représentation proportionnelle.
Ce but doit être atteint par le concours de tous
ses partisans en dehors de tout esprit de parti,
dans l'intérêt national. Il se félicite de voir
parmi les assistants M. le Baron Surmont de
Voisberghe, bourgmestre et rapporteur de la loi
électorale au Sénat.
Il donne connaissance des statuts de l'associa
tion réformiste belge pour la R. P. composée
d'hommes de tous les parti».
Le but de cette association est d'assurer
dans les limites du possible, en dehors de tout
esprit de parti
Le meeting de Dimanche, 6 Mai, avec le con
cours de l'association réformiste, doit être tenu
dans le sens de ces statuts, sans autre préoccu
pation que le prompt triomphe de la réforme
qu'elle poursuit.
M. Bossaert, un proportionnante d'ancienne
date, demande quel systèmé, quelle formule, on
préconisera.
Un débat s'engage entre diverses personnes,
d'où il résulte que l'on se bornera demander la
R. P. purement et simplement, et laisser aux
législateurs le soin de débattre et de rechercher
la meilleure formule réunissant la majorité.
M. le baron Surmont démontre que, dès l'ori
gine du mouvement proportionnaliste, il s'y est
intéressé il en fait un court historique et ex
pose le résultat de ses études et méditations. La
R. P. des logiciens, dit-il, est irréalisable ou tout
au moins exposerait des dangers sérieux dans
le cas où les partis s'émietteraient au point de
mettre en question la stabilité gouvernementale.
Un certain quorum, déterminer, est indispen
sable.
Pour la commune, il préconise la représenta
tion des intérêts combiné avec la représentation
des minorités sérieuses son système de repré
sentation des intérêts est tripartite capital,
intelligence, travail. Cet exposé fait impression
sur l'assistance.
On décide de supporter les frais de la propa
gande et du meeting par des souscriptions volon
taires.
M. le Bourgmestre accorde la Salle de specta
cle pour le meeting; mais, raison de sa situation
au Sénat,il croit ne pas pouvoir accepter de faire
partie de la commission.
Celle-ci se compose de
E. Bayen, H. Bossaert, A. Brunfaut, H. De-
creus, A. Laheyne, Ch. Leleup, J. Onraet, Th.
Maleveys, P. Vermeulen, E. Veulemans.
On décide d'adjoindre le cas échéant un nom
bre égal de partisans catholiques.
A La Flaodre Occidentale.
Monsieur Vandenpeereboom, ministre des
chemins de fer, postes et télégraphes, nous a fait
plaisir nous l'en remercions.
Le guide officiel des voyageurs nous apprend qu'à
partir du lr Mai un train direct sur Bruxelles
donne, Courtrai, correspondance au train de
la Flandre partant d'Ypres 8 h. du matin.
Anciennement il n'y avait pas de départ d'Ypres
pour Bruxelles, via Courtrai, entre 5.13 et 9.41.
Aujourd'hui, en partant 8 h. nous arrivons
Bruxelles 11.05 ce qui est très confortable.
Le soir, le dernier départ train direct de
Bruxelles a lieu 7.50. Malheureusement, arri
vé Courtrai 9.35, ce train ne donne pas cor
respondance sur Ypres.
M. Vanden Bogaerde, Directeur de la Société
La Flandre Occidentale un Yprois qui a
déjà tant fait pour sa ville natale et qui nous
témoignons notre profonde gratitude, ne pour
rait-il retarder d'une heure le train partant de
Courtrai 8.35 ou donner correspondance au
train de 9.35, afin de permettre ses compatrio
tes de rejoindre leurs pénates vers 11 heures
Nous avons la conviction intime que M. Van
den Bogaerde étudiera la question avec la plus
grande bienveillance et fera droit notre de
mande.
Monsieur Nestor Delvaux, maréchal des logis,
professeur de maréchalerie l'Ecole d'Equita-
tion Ypres, est nommé membre d'honneur
correspondant de l'Académie Parisienne des
inventeurs fondée en 1889 pour son inven
tion ferrure glace. Nos sincèreifélicitations.
if. Vermeulen croit qu'il y a une nuance entre
la position de médecin d'une administration et
le fait de plaider contre elle.
if. Coïaert n'admet pas la manière de voir de
M. Vermeulen.
if. Brun/aut. Le médecin rend service aux
pauvres.
if. le Président. Cela ne change pas ses con
ditions.
if. Colaert ne désire pas rouvrir la discussion
et croit que ceux qui ont entamé la campagno
contre lui ne pourront s'en flatter.
if. le Président fait part au Conseil du projet
de faire participer la musique communale aux
festivals d'Eessen et d'Anvers et le corps des
Pompiers au congrès d'Anvers. Il faudra pour
cela que la caisse communale intervienne pour
1800 francs.
if. Brunfaut se déclare partisan des concours
de manœuvre de pompes mais il ne croit pas
u'il soit nécessaire d'y envoyer tout le corps de
ompiers. On exerce une ou deux brigades pour
la manœuvre, que doivent y faire les autres
S'ils ne travaillent pas, ils s'occupent peu de ce
qui s'y passe. Il s'agit d'un congrès Anvers et
d'ordinaire on n'a vu que des officiers prendre
part au congrès.
if. Brunfaut propose de consacrer une somme
de huit cents francs pour participer aux festi
vals dans les environs et de répartir les 1000 fr.
restants entre de bons ouvriers, des élèves qui
se distinguent l'école industrielle (dont on a
if. Colaert comprend que M. Brunfaut vou
drait envoyer la musique communale Oostvle
teren et même Stuyvekenskerke. Ce n'est pas
pour briller dans de grands festivals qu'elle va
Anvers, c'est pour fournir aux musiciens, qui
font beaucoup de progrès sous l'habile direction
de M. "Wittebroodt, de voir l'exposition. Précisé
ment C3 sont des ouvriers ou des élèves de l'école
industrielle. Quant la dépense l'excursion de
Dunkerque a coûté autant.
if. Brunfaut. Pas tout-à-fait.
M. le Président, répondant pour ce qui regarde
les pompiers, dit que le corps ou une partie du
corps se rendrait un concours de pompes si
on a dit congrès c'est mal libellé. Il fait valoir
l'utilité que présentent ces concours s'instruire
voir travailler les autres.
if. Colaert remercie M. Brunfaut de l'éloge
fait l'école industrielle et fait connaître les
progrès réalisés grâce la direction de M. Tem-
merman.
M. Vermeulen joint ses éloges ceux de M.
Brunfaut.
Le pouvoir la majorité réelle du pays.
x Le contrôle aux minorités.
x La représentation exacte de tous les groupes
x sérieux du corps électoral.
---1-i-r.nooopaaoQarni