Bibliothèques publique el populaire d'Ypres. Pour la Représentation proportionnelle vers Fumes. Il a succombé, paraît-il, la rupture d'un anévnsme. Cette mort a causé de sincères regrets en ville où M. Morrens, très connu et très apprécié comme agent d'affaires et expert en immeubles, comptait beaucoup d'amis. Nous présentons son honorable famille tous nos compliments de condoléance. Liste des Onvi*ages entrés pendant les mois de Mars et A vril 189i. Reebrecht Schrijvers. Yerduitscbing onzer meest gebruikte doopnamen. Sint-Truiden, Jos. Leenen, 1888, 1 vol. in-12°. Frans de Potter. Gent van den oudsten tijd tôt heden. (Geschiedenis der gemcenten der pro- vincio Oost-Vlaanderen. 50'deel). Gent, Annoot- Braeckman, 1893. 1 vol. in-8°. Rapports des commissions médicales pro vinciales sur leurs travaux pendant l'année 1892. Ërux. Weissenbruch, s. d. 1 vol. in-8°. Situation de l'enseignement moyen et de l'enseignement supérieur en Belgique. Rapport triennal. Brux. Goemaere, 1893. 2 vol. in-f°. Tandel, Em. Les communes luxembour geoises. Tome VII. Table onomastique. Arlon, Bruck, 1894. 1 vol. gr. in-8°. Ons Volksleven. Tijdschrift voor taal-, volks- en oudheidkunde. Brecht, Braeckmans, 1893.1 vol. in-8°. Limburgsch jaarboek. 1893-94. Bilsen, Simoens, s. d. 1 vol. in-8°. Nap. de Pauw. Middelnederlandsche ge- dichten en fragmenten. Gent, Siffer, 1893. 1 vol. in-8°. de Raadt en Stockmans. Geschiedenis der gemeente Schelle. Lier, Van In en Cie, s. d. 1 vol. in-8°. Grétry. Œuvres. XVIe livraison. Colinette la cour (partition pour orchestre et chant). Leipzig et Bruxelles, Breitkopf. s. d. 1 vol. in-l°. Emerson. Sept essais d'Emerson traduits par I. Will, avec une préface de Maurice Mae terlinck. Bruxelles, Lacomblez, 1894, 1 vol. in-12°. A. Delebecque et E. De Brandner. Bulletin usuel des lois et arrêtés concernant l'adminis tration générale. (De 1539 1894. Collection complète). Bruxelles, Bruylant-Christophe, 6 vol. m-8°. Henri Conscience. Volledige werken. Ant- werpen, Van Dieren, 1859. 67 vol. in-8°. L'Illustration Européenne. Années 1869 et suivantes. 20 vol. in-f°. Paul Féval. Œuvres. Edition revue et cor rigée comprenant L'homme de fer. Les couteaux d'or. La fille du juif-errant. L'oncle Louis. Jésuites. Le loup blanc. Le chevalier ténèbre. Le régiment des géants. La reine des épées. La fontaine aux per les. Château pauvre. Les étapes d'une conversion. L'homme de gaz. Le coup de grâce. Le chevalier de Kéramour. Corbeil le d'histoires. La belle étoile. La cavalière. Les parvenus. Les tanfarons du roi. Frère Tranquille.Corentin Quimper. Ro mans enfantins. Valentine de Rohan. Con tes de Bretagne. La première communion Le prince Coriolani. Le mendiant noir. En tout 29 vol. in-8°. (Communiqué). Le Meetings de Bruxelles. Lundi soir, la Cour d'Angleterre, grand mee ting en faveur de la représentation proportion nelle. La salle est bondée. du 26 Avril, celui-ci a pour but de faire counaî tre l'avis de la province. MM. Mommaert, Théodor, Heraelers, Lorand, Schenck, l'abbé Daems, siègent au bureau. C'est assez dire qu'on accordera la parole aux orateurs de tous les partis. Toutes les associations politiques de Bruxelles, sauf la Ligue libérale, sont représentées. Le président annonce que parmi les invités figurent MM. Broquet, député de Tournai, et Woeste, député d'Alost. Ils n'ont pas répondu. (Rires.) M. Bara s'est excusé. (Nouveaux rires.) M. Neujean a également décliné l'invitation. MM. Halbart., député de Liège, Houzeau, député de Mons, Emile Dupont, sénateur, de Liège, Albert Frédericq, De Backer (d'Alost,) l'abbé Pottier (applaudissements,) M. le président du Cercle des Electeurs ouvriers de Tamise, celui de la Vlaam- sche wacht (Anvers) empêchés d'assister la séance, se sont excusés par des lettres d'adhésion la représentation proportionnelle. (Applaudis sements.) MM. Bergé et Anspach-Puissant assistent la séance. L'injustice de ce système est impossible ré parer, car on tomberait immédiatement dans les tricheries électorales. Tout système de découpa ge assurerait d'avance le succès de tel ou tel parti, et voilà ce qu'il faut éviter tout prix. (Applaudissements.) M. A. De Smet (en flamand) qui a défendu, Dimanche Ypres, dans un meeting auquel assis taient MM. Surmont, bourgmestre clérical, et Vermeulen-De Coene, conseiller libéral, la repré sentation proportionnelle, vient, au nom de la population de cette cité, déclaré qu'à Ypres l'opinion publique réclame, comme d'ailleurs dans toute la Flandre, la représentation propor tionnelle. Après avoir rappelé comment le système ma joritaire fausse l'expression de la volonté natio nale et après avoir présenté brièvement et en excellents termes les principaux arguments en faveur de la représentation proportionnelle, l'orateur fait appel l'énergie de tous et engage les électeurs de partout ne voter que pour des partisans do la représentation proportionnelle. (Applaudissements.) M. Goblet d'Alviella (applaudissements) dit qu'il n'y a pas dans l'histoire de la Belgique, de puis l'union des partis qui vous a donné l'indé pendance, l'exemple d'un mouvement pareil celui-ci, où l'on voit les partis politiques de toute nuance réclamer tou3 ensemble une gran de réforme. C'est que cette réforme est le corol laire de toute l'œuvre de la constituante. Elle seule doit faire du suffrage universel, un instrument de progrès, et loin d'être rendue su perflue par le vote plural, elle doit le compléter, afin d'empêcher que l'accumulation des vote3 pluraux ne vienne noyer le3 bulletins de la masse. M. Graux a dit un jour qu'il était inadmissible qu'une masse de cent ou cent vingt mille hommes n'eût pas un seul représentant. Il n'y a pas d'ar gument plus fort en faveur de la représentation proportionnelle. Cette réforme n'est pas seulement réclamée dans l'intérêt des minorités. Elle seule peut as surer la représentation de la vraie majorité, car le système du découpage dont on nous menace aboutirait, ou pourrait aboutir, en cas de ballot tage, au gouvernement des minorités. (Applau dissements.) Il faudra, sans doute, un remaniement des cir conscriptions électorales, mais ce remaniement ne sera sans danger que grâce la représentation proportionnelle, qui assurera la représentation des minorités, quelle que soit la forme des ar rondissements électoraux. (Appl.) On dit que la représentation proportionnelle tuera la vie politique. Au contraire, elle créera uue vie politique digne et saine, sans violence, où chaque parti fera élire ses représentants les plus méritants. Continuez la réclamer avec énergie, avec en semble, et vous l'obtiendrez. (Applaudissements). M. l'abbé Daems, d'Alost (en flamand.) Je viens du pays d'Alost, la citadelle où campe le plus grand et le plus entêté des adversaires de la représentation proportionnelle. (Acclamations.) Le peuple flamaud e3t juste, il entend donner chacun ce qui lui revient La citadelle en ques tion est défendu par un général qui est Woes te (Itires) et un état-major, par tous honnêtes gens je le veux bien, mais intéressés au maintien du système actuel, si défectueux et si injuste. L'homme qui, d'après M. le ministre des fi nances, M. de iSmet de Naeyer, a la prétention d'être le pape laïc, donne le mot d'ordre aux quelques antiproportionnalistes qui s'obstinent encore dans leur égarement il est leur oraclo. (Rires.) Mais cela ne nous effraye ni ne nous ar rête. (Nouveaux rires.) La représentation proportionnelle, c'est l'équi té, c'est la justice. Cela suffit pour nous donner de l'ardeur et de l'énergie. (Longs applaudisse ments.) L'orateur proteste contre l'écrasement de la moitié moins un par la moitié plus un. Il rappelle que les agents de M. Woeste dans son arrondissement ont cherché présenter sous un jour faux l'opinion de cet arrondissement qui veut la réforme et qui saura aider la conquérir. (Appl.) L'orateur, après avoir rappelé tous les artifices accumulés Alost contre la proportion nelle par les hommes qu'inspire M. Woeste, fait appel au concours de tous ceux qui ont soif de justice. Toutes les révolutions, dit-il, n'ont été que la conséquence de la méconnaissance du droit et de la îustice. (Longs applaudissements.) C'est parce qu on méconnaît les droits des travailleurs que l'on assiste des grèves parfois sanglantes. Un parti, pas plus qu'un homme, ne peut dire l'Etat, c'est moi moi tout seul. n A chacun la part qui lui revient, tous leur place au soleil. (Applaudissements). Après avoir démontré que la représentation proportionnelle entretiendrait et renforcerait la vitalité politique sur tous les points du pays, qu'elle serait partout une garantie de bonne ges tion, après avoir montré que sous le régime ma joritaire, les destinées du pays sont la merci M. Anspach-Puissant, bien que député wal lon, affirme ses ardentes sympathies pour la re présentation proportionnelle. Personne ne peut dire ce que le nouveau régime électorale donne ra, et, par conséquent, tout le monde a intérêt ce que l'on assure chaque parti une représen tation équitable. L'exemple de ce qui se passe en Hollande prouve qu'un gouvernement peut se trouver, malgré un régime majoritaire, en présence de minorités qui ne s'entendent pas, et dans l'im possibilité de gouverner, éventualité qu'on oppo se si complaisamment ceux qui défendent la représentation proportionnelle. Demandez aux bougmestres quand leur admi nistration a été la plus forte ils vous répondront que c'était lorsqu'ils avaient dans le Conseil com munal des représentants de la minorité pour contrôler leurs actes. (Applaudissements.) M. Bergé (motion d'ordre) voudrait qu'on fît appel la contradiction. S'il ne s'en présentait pas dans une assemblée aussi nombreuse, c'est que l'idée de la représentation proportionnelle aurait déjà fait bien du chemin. M. Reinhard constate que les adversaires de la représentation proportionnelle sont partout introuvables. Quant leur chef, M. Woeste, il se cache dans les coins et recoins. (Rires.) C'est en vain qu'on fait appel ces messieurs. (Applau dissements.) M. Nechelput, qui se qualifie de proportion- naliste de la première époque, comme on dit en peinture (hilarité,) dit que le Parlement doit être la miniature du pays, et non sa caricature. Le régime majoritaire n'est que le despotisme avec un faux-nez. L'orateur fait le procès la loi électorale. M. Reixhard, président du Libérale Volksbond, préside. Il expose qu'après le meeting bruxellois M. Mommaert démontre l'impraticabilité et l'injustice du découpage des arrondissements, système qu'on essaie d'opposer la représenta tion proportionnelle. Il ne veut pour preuve que le découpage des districts électoraux pour le Sénat. d'uiio poignôo d'élootoura flottante, eana convic tion et sans conscience, qui le plus souvent se vendent au plus offrant, l'orateur, qui a été fré quemment interrompu par les applaudissements de l'assemblée, termine en rappelant cette paro le du Christ Cherchez avant tout la justice, car Injustice fait régner la paix et elle seule don ne aux peuples le bonheur. (Longues et enthou siastes acclamations.)

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Le Progrès (1841-1914) | 1894 | | pagina 2