COURSES RÉFORME SCOLAIRE, AVIS. Un crime odieux. Revue de Belgique. LA RÉFORME SCOLAIRE politique; et, quoiqu'on dise l'organe catholique, ils ont soutenu avec honneur le renom de la ville d'Ypres. L'organe catholique aura beau dénigrer le concours d'Avesnes, le succès remporté par les Anciens Pompiers et leur brillant chef Monsieur Deliège,est un fait acquis. La réputation de cette vaillante phalange musicale est désormais faite et toutes les invectives du pieux Journal ne pré vaudront point contre elle. M. le lieutenant A. Deleuze, du 3m* lanciers, instructeur l'Ecole d'Equitation, est nommé capitaine en second de 20** classe. Nous lui adressons nos plus sincères félicita tions. 1 T DIMANCHE 3 JUIIV1894 2 1/2 heures de relevée. 1° A 2 1/2 heures, TRAVAIL D'ÉCOLE, re prise de 20 chevaux (pur sang). 700 francs pour hacks et hunters de trois ans et au-dessus réclamer pour 4000 francs. Entrée 25 francs. Poids, 3 ans, 75 kilos 4 ans et au-dessus, 80 kilos. Les chevaux non qualifiés hacks et hunters, seront également ad mis, aux mêmes poids, mais ils seront récla mer pour 3000 francs. Les chevaux mis récla mer pour moins de 4000 francs, s'ils sont hacks et hunters, ou de 3000 francs, s'ils ne le sont pas, recevront un kilo de décharge par 500 francs de diminution dans le prix de réclamation. Distance 1000 mètres environ. 3° Pbix de l'Ypeblée. Course interna tionale au trot monté, handicap par distance. Distance 3200 mètres. Distance 2500 mètres environ. Distance 4000 mètres. Entrée, 30 francs au fonds de course moitié forfait. 6° A 4 h. 45 m., SAUTS D'OBSTACLES et TRAVAIL DE VIGUEUR par tout le personnel de l'Ecole d'Equitation. Les engagements seront reçus jusqu'au 28 Mai 1894, 7 heures du soir, chez Monsieur le Secrétaire de la Société du Sport de Belgique, rue Royale, Bruxelles. La Commission du Sport Hippique de cette ville, a l'honneur d'informer le public, qu'elle recevra jusqu'au Dimanche 27 Mai, midi pré cis, chez son Secrétaire, M. J. Onraet-Parret, rue des Bouchers, 37, les soumissions cachetées Sour le buffet principal établir dans la Plaine 'Amour, le jour des Courses, fixées au 3 Juin prochain. L'enveloppe doit porter l'inscription Sou mission pour le buffet principal. On écrit de Poperinghe, le 24 Mai La commune de Reninghelst, qui compte 2,400 habitants et est située 5 kilomètres de Po peringhe, vient d'être le théâtre d'un crime odieux qui a révolutionné toute la contrée. Voici les faits Un nommé Kuockaert, habitant la commune, s'était marié avec une jeune fille de l'endroit, et de laquelle il eût un enfant. Depuis le jour de son mariage, Knockaert, s'adonnait la boisson et de fréquentes discus sions surgissaient dans le ménage, discussions qui dégénéraient la plupart du temps en rixe. Il y a une huitaine de jours, rentrant de nou veau ivre comme d'habitude, il s'en prit cette fois son petit enfant, un mioche peine âgé d'un an. La brute le saisit bras le corps et lui cassa bras et jambes. Voyant que le petit être survivait, le criminel lui fracassa le crâne. Toute cette scène horrible se passait sous les yeux de la mère éplorée qui n'osait appeler au secours, la brute l'ayant menacé de lui faire su bir le même sort. Le pauvre enfant ne survécut que quelques instants ses terribles blessures et on fit croire aux voisins qu'il était mort la suite d'une chute. L'enterrement eût lieu il y a quelques jours et personne ne se doutait du crime qui venait d'être commis. Hier le barbare, qui est peine âgé de 35 ans, rentra de nouveau ivre la maison et, selon son habitude, se querella avec sa femme. Il la maltraita ensuite d'une façon odieuse tel point que la pauvre femme dut fuir et se ré fugia chez les voisins. La brute l'ayant suivie, elle courut ausitôt au commissariat de police et là, dénonça son mari. Une instruction fut immédiatement ouverte qui fut suivie d'une descente de Parquet. Celui-ci, accompagné d'un médecin, se rendit au cimetière et ordonna l'exhumation du cada vre de l'enfant. Le médecin légiste en fit l'autopsie, qui démon tra que le petit martyr était mort la suite de blessures reçues au crâne. La police se transporta aussitôt la demeure du criminel et l'arrêta sur-le-champ. Il fut conduit au bureau où, après un premier interrogatoire, il fût écroué sous mandat d'arrêt. Dans la soirée, son mandat a été confirmé et le criminel a été dirigé sur la prison cellulaire d'Ypres. Il passera devant les prochaines assises de la Flandre Occidentale. Livraison du 15 Mai 1894. par M. Ch. VEKCAMER. Cette brochure de 80 pages, documentée, in structive et écrite dans un style ferme, est un réquisitoire énergique contre les atteintes subies depuis dix ans par l'enseignement officiel et une protestation alarmée contre les projets dont le cléricalisme le menace dans l'avenir. L'auteur se plaint avec amertume de l'indiffé rence avec laquelle la nation assiste la dilapi dation de son patrimoine intellectuel et s'étonne de l'attitude du parti soi-disant progressiste, dont les attaches équivoques et les naïvetés sco laires ont fourni au cléricalisme ses meilleurs arguments pour appauvrir l'enseignement offi ciel et doter les écoles congréganistes. Rien n'étant éloquent comme les chiffres, l'au teur nous donne un état statistique comparatif des écoles sous le régime de la loi de 1842 et sous le régime actuel. Il y avait alors 90,41 p. c. d'écoles communales contre 9,95 p. c. d'adop tées. Aujourd'hui il n'y a plus que 72 p. c. d'éco les communales et il y a 27 p. c. d'écoles adoptées en outre, le nombre de communes dépourvues d'écoles s'élève 226. Que deviendra l'enseignement si le cléricalisme reste le maître et si le Pactole de l'Etat continue couler dans l'abreuvoir des écoles confessionnelles. Dans les campagnes, l'enseignement congré- ganiste régnera seul, et dans les grandes villes, où, pour excuser leurs libéralités intéressées vis- à-vis d'eux-mêmes, les cléricaux ne demandent pas mieux que de subsidier quelques écoles de libres-penseurs, le flot de l'adoption montera tellement que la plus grande partie de la popu lation scolaire émigrera vers les écoles adoptées. Que les instituteurs y songent. Parlant du programme de l'école neutre, l'au teur n'hésite pas exprimer l'opinion que l'at mosphère de l'école doit être religieuse, n'en tendant pa8 par là, l'enseignement d'nno religion déterminée, mais l'enseignement d'une morale dans laquelle se rencontrent et se fon dent les grandes et nobles doctrines reconnues par toutes les religions particulières. Cet ensei gnement donné par l'instituteur ne ferait d'ail leurs aucun obstacle l'enseignement confession nel donné par le prêtre, protestant, juif ou ca tholique des heures déterminer. Il serait désirer que cette opinion fut, son avènement prochain, adoptée par le libéralisme. Bourrer le cerveau des enfants de quelques no tions scientifiques ne suffit pas il faut aussi leur former le cœur, leur inspirer le sentiment du respect et du devoir, et en faire d'honnêtes gens ayant l'idée d'un Dieu et d'une âme immor telle. On a souvent objecté cette thèse que l'édu cation doit rester l'attribut de la famille. Mais c'est une erreur. Il y a trop de parents qui n'ont aucune éducation eux-mêmes et qui, par consé quent, sont impuissants s'acquitter de cette tâche. L'enseignement base religieuse servirait, au surplus, inspirer confiance dans l'instituteur et lèverait les scrupules de bien des familles qui répugnent envoyer leurs enfants aux écoles y est trop négligée. C'est du reste, le système anglais. Ouvrez les Royal Reading Books, un souffle de foi religieuse les pénètre. Les Anglais, même les plus radicaux, quand il s'agit de l'enfance, ferment la porte la libre-pensée, l'athéisme et aux doctrines po sitives. Ils veulent que leurs enfants croient quelque chose, et ils ont raison. Un catéchisme de morale, la fois dogmati que et anecdotique, écrit dans un style simple, et s'adressant aux divers degrés de l'enseigne ment primaire et normaliste, mériterait de taire l'objet d'un concours entre les instituteurs in téressés la bonne marche des écoles. L'auteur, après avoir parlé de l'enseignement proprement dit, préconise certaines réformes ayant pour but de relever la situation des insti tuteurs et s'occupe des voies et moyens propres défrayer la dépense qui en résulterait. Nous nous bornons en recommander la lecture, très intéressante du reste, et nous sou haitons que la brochure de M. Vebcamer se ré pande abondamment parmi ceux qui ont l'en seignement cœur. Elle renferme beaucoup d'excellentes idées. roi y rvte r^i au bureau du journal le Progrès par Ch. Vercamer, du 2° Prix de d'Étang. Course réclamer. Hack8 et hunters pour gentlemen et officiers. Prix 600 francsdont 350 francs au l,r 150 francs au 2me 75 francs au 3m# 25 francs au 4me. 4° Pbix de Zillebeke. Course de haies, handicap, pour gentlemen et officiers. 500francs pour tous chevaux non de pur sang. Entrée, 20 francs. Le second recevra 100 francs sur les entrées. 5° Pbix de la Plaine. Course interna tionale au trot attelé, handicap par distance. Prix: 600 francsdont 350 francs au 1er 150 francs au 2m* 75 francs au 3me 25 francs au 4m*. Commissaires Bon Gaston de Vinck. Aug. Bbunfaut. J. Onbaet-Pabbet. nentrfis, précisément parce que la culture mnrale LA ancien préfet des études et professeur de rhétorique, ancien inspecteur Jenseignement primaire PRIX 0-75 C. L'abondance des matières nous oblige de remettre un prochain numéro plusieurs articles en réponse aux invectives du Journal d'Ypres, l'adresse de la Société des Anciens Pompiers. Le haineux Journal ne perdra rien pour attendre.

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Le Progrès (1841-1914) | 1894 | | pagina 2