COURSES S Un fléau. Correspondance. Le Clairon chromatique. caisse communale doit être bien malade!!! Seraient-ce là les 1800 fr. pour l'excursion de l'Harmonie de la ville l'exposition d'Anvers Et que fera-t-on plus tard Des dettes Nous en sommes rongés depuis le l*r Février 1891. On lit dans tous les journaux Les chenilles. La larve bombyx proces sionnaire, que les cultivateurs appellent vulgai rement u chenille vient de faire son apparition en France, dans une partie du département de l'Aisne et dans la région d'Avesnes, Cartignies, Beaurepaire, Prisches, etc., dévastant complète ment tous les pâturages. Ces insectes s'avancent compacts, en ligne déployée, et quand ils sont passés, le terrain reste nu comme s'il avait été léché par les flammes. Les dégâts déjà causés tant dans l'Aisne que dans l'arrondissement d'Avesnes sont importants. Les cultivateurs vont tenter divers essais avec le sulfure de carbone et l'acide phénique mais, en attendant, ils creusent perpendiculaire ment la marche du fléau des rigoles assez pro fondes pour que l'insecte, en y tombant, ne puisse plus continuer sa route. C'est bien, mais, en attendant, les dégâts se chiffrent par des millions. Et ce navrant propos, deux questions. Jusqu'à quand attendra-t-on de faire exécuter sérieusement les dispositions légales sur l'éche- nillage Jusqu'à quand, encore, permettra-t-on quel ques goinfres, sous couleur de tenderie aux oi seaux de passage, de dépeupler nos bois et nos campagnes de tons ces précieux volatiles qui en font le charme par leur ramage, et en assurent la santé, la prospérité par leur ardeur faire la chasse aux insectes nuisibles Ces ravages de la tenderie sont vraiment odieux. Imagine-t-on des gens sensés qui s'en vont prendre par centaines, par milliers, des allouet- tes, des pinsons, des fauvettes, des rossignols, des chardonnerets, des linots, des lavandières, des mésanges, etc., etc., pour s'en faire un régal de gourmands (1) Et quand ces individus reviennent, sans re mords et joyeux, de leur sinistre chasse, por tant, en nombreuses brochettes, les pauvres victimes de leur féroce appétit, imagine-t-on que, partout, la police les laisse passer tran quilles, tout comme s'il n'y avait ni loi, ni rè glements protégeant les pauvres et si utiles insectivores Nous n'hésitons pas le dire il y a là un vrai scandale et il importe, dans l'intérêt matériel même des campagnes, qu'on y mette une promp te fin Quelques bons procès-verbaux accompagnés de confiscation suffiront. Une petite polémique s'est engagée au sujet de l'attitude de l'Administration lors du retour de nos vieux Pompiers du concours d'Avesnes. A ce propos, le Journal hasarde de dire que jamais l'ancienne Administration n'a fait hon neur un adversaire politique. Ils ont peu de mémoire ces XXI. Cela ne doit étonner, au surplus, de gens qui, dès le lendemain de l'avènement de leurs amis l'Hôtel de Ville, affectaient d'avoir oublié les fraudes et les gredineries l'aide desquelles ils y étaient arrivés. Mais je me demande, moi, votre abonné, s'il y a bien heu de se plaindre de ce que nos maîtres n'aient point envoyé l'Harmonie communale au devant de nos musiciens triomphants pour les conduire l'Hôtel de Ville Il m'est franchement avis que non. (N. de la R.) La démonstration dont s'agit ne pouvait rien ajouter la gloire du triomphe obtenu, et je iense que notre vaillante phalange musicale ne evait, elle-même, absolument pas tenir rece voir les félicitations de ces élus de la fraude et de la corruption. Le cortège et les acclamations de la foule lui ont été une autre récompense et d'un bien autre prix Recevez, etc. phant, certains coquillages, etc. A ces i primitifs que l'on trouvait tout faits, Nous lisons dans La Fédération artistique, moni teur général des arts du 27 Mai 1894, l'article suivant Anciennement les sonneries militaires se fai saient au moyen des produits naturels renfer mant une colonne d'pir et susceptibles de vibrer Sar le souffle de la bouche, tels sont les cornes e bœuf et d'autres animaux, les dents d'élé- appareils succédè rent des imitations que les progrès industriels permettaient de confectionner en métal, en bois, voire même en terre cuite mais tous ces em bryons de la famille des instruments en cuivre modernes offraient jusqu'à une époque relative ment récente, de bien maigres ressources musi cales. Celles-ci se réduisaient aux notes de l'accord parfait. Il est vraiment curieux que la précision de l'outillage moderne, auquel on doit les innom brables perfectionnements apportés nos instru ments de cuivre et dont l'initiative date presque d'un siècle, n'ait pas depuis longtemps modifié une routine séculaire et qu'on se soit contenté de maintenir les divers signaux militaires et autres dans toute leur naïveté. Il n'y avait pas lieu cependant de les respecter par une sorte de déférence archéologique, comme ce serait le cas dans l'exhibition de quelque monument de l'art, datant des beaux siècles de la Grèce, où figure rait l'anachronisme d'une flûte Bœhm ou d'une harpe double mouvement d'Erard. Ici nous comprenons que ce serait en plein dénaturer le but poursuivi. Il n'y a pas de raison pour qu'à mesure que les armes se perfectionnent et s'emploient, les accessoires de l'armée ne suivent le même mou vement progressif. Nos ancêtres pouvaient se contenter des naïvetés qui leur étaient imposées, faute de mieux. De nos jours, on doit les rejeter en vertu des besoins au milieu desquels nous vivons et qui ne cessent de croître. Autrefois les soldats-clairons étaient des prê tres. Ils donnaient, sur leur instrument primitif, le signal qui, entre'autres, fit écrouler les murs de Jéricho. Il nous semble que rien ne s'oppose nous permettre de croire que si leurs instru ments avaient été chromatiques ils n'eussent eu le même succès. Donc, dans l'occurrence, le mieux ne contrarie pas le bien. 11 paraît que l'armée belge ne tardera pas substituer au clairon primitif le clairon chroma tique qui, sans nuire en rien la destination du premier, amènera le grand avantage de détruire sa monotonie, de varier, pour ainsi dire l'infi ni, ses signaux, de permettre de se mêler plus artistiquementaux effets des musiques militaires, et surtout d'aider la vulgarisation du bon goût en matière musicale. L'insupportable bruit des clairons sera remplacé par des phrases sonores plus en rapport avec le développement de l'art dans son état actuel. Ils pourront charmer l'o reille par des quatuors instrumentaux, l'instar des sociétés chorales. Cette heureuse transformation est due (1) l'adjonction au clairon simple d'un piston uni que, le deuxième des trois pistons dont sont munis tous les instruments en cuivre. Sait-on que l'idée première de ce changement vient d'un artiste distingué, feu M. Otto, d'Y- pres,qui fut d'abord premier cor-solo au Théâtre royal d'Anvers, ensuite chef de musique de l'armée, puis directeur de l'école des trompettes au cours d'équitation d'Ypres et enfin chef de musique du corps des sapeurs pompiers de cette ville Ce même M. Otto fut honoré d'une récom pense royale pour la composition d'une Cantate avec orchestre exécutée l'occasion de la visite du roi dans cette ville. M. Otto voulait appliquer ce système d'un piston unique son instrument de prédilection, le cor, afin de le débarrasser de tout son attirail pondéreux de cuivre, sans nuire ses ressources omnitoniques. Du cor au clairon il n'y a qu'un pas donc la réforme n'est pas neuve, mais là où il y a une nouveauté c'est dans i'idée de rendre le piston mobile, c'est-à-dire, que le petit corps de re change qui porte le piston peut volonté s'adap ter ou s'enlever de l'instrument. Le soldat clairon peut le mettre en poche. Nous sommes chaud partisan de l'innovation et nous en félicitons vivement les inventeurs et promoteurs dont malheureusement le principal n'est plus de ce monde. Charles Meerens. DIMANCHE 3 JUIN1894 2 1/2 heures de relevée. 1° A 2 1/2 heures, TRAVAIL D'ÉCOLE, re prise do 20 chevaux (pur sang). Entrée 25 francs. Poids, 3 ans, 75 kilos 4 ans et au-dessus, 80 kilos. Les chevaux non qualifiés hacks et hunters, seront également ad mis, aux mêmes poids, mais ils seront récla mer pour 3000 francs. Les chevaux mis récla mer pour moins de 4000 francs, s'ils sont hacks et hunters, ou de 3000 francs, s'ils ne le sont pas, recevront un kilo de décharge par 500 francs de diminution dans le prix de réclamation. Distance 1000 mètres environ. Distance 3200 mètres. Distance 2500 mètres environ. Distance 4000 mètres. Entrée, 30 francs au fonds de course moitié forfait. 6° A 4 h. 45 m., SAUTS D'OBSTACLES et TRAVAIL DE VIGUEUR par tout le personnel de l'Ecole d'Equitation. Les engagements seront reçus jusqu'au 28 Mai 1894, 7 heures du soir, chez Monsieur le Secrétaire de la Société du Sport de Belgique, rue Royale, Bruxelles. Société de Gardes Civiques D'YPRES. Vantholl, Henri, 9 1 6 9 8 33 Boedt, Léon, 4 3 10 9 6 32 Vermeulen, Henri, 1 7 10 7 4 29 Legon, Emile, 3 6 8 6 1 24 Deweerdt, Charles, 5 8 7 4 0 24 a ■iodi» t Monsieur l'Editeur, (1) Nous comprenons encore mieux les sauvages man geant leurs prisonniers de guerre. Il y a au moins gri gnoter un nègre, et puis c'est l'ennemi. «AU X/VJUUi UC VA UUU1UO UlJlUiaUAj 1UO VAUX (1) Si nous en sommes bien informé car la description donnée par les journaux est assez diffuse D'une part un instrument complètement chromatique exige trois pistons et d'autre part un jeu de trois pistons ne peut pas se mettre en poche. du 2° Prix de l'Étang. Course réclamer. Hacks et hunters pour gentlemen et officiers. 700 francs pour hacks et hunters de trois ans et au-dessus réclamer pour 4000 francs. 3a Prix de l'Yperlée. Course interna tionale au trot monté, handicap par distance. Prix 600 francsdont 350 francs au l*r 150 francs au 2m« 75 francs au 3m* 25 francs au 4m#. 4° Prix de Zillebeke. Course de haies, handicap, pour gentlemen et officiers. 500francs pour tous chevaux non de pur sang. Entrée, 20 francs. Le second recevra 100 francs sur les entrées. 5° Prix de la Plaine. Course interna tionale au trot attelé, handicap par distance. Prix: 600 francsdont 350 francs au 1er 150 francs au 2me 75 francs au 3me 25 francs au 4me. Commissaires Bon Gaston de Vinck. Aug. Brunfaut. J. Onraet-Parret. Tir du Lundi 28 Mai 1894.

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Le Progrès (1841-1914) | 1894 | | pagina 2