Programme Trains de plaisir. INTERIEUR. La R. P. au Sénat. Les pratiques des Indous. du Concert donné par l'Harmonie des Anciens Pompiersau Jardin de la Citadelle, route de Menin, le DimancheJuin 1894, 5 heu res du soir. 1. Allegro militaire. 2. Grande marche triomphale. Mor 3. Dans les Bois, fantaisie. A. Violot. 4. Vierge de Raphaël, grande valse. G. Klein. 1. Marie, fantaisie sur l'opéra d'Au- ber. Hèrold. 3. Mercedès. (Morceau au choixcou 4. Galop imitatif. Damian. REDOUTE. A l'occasion de la Bénédiction de la Mer, la Société anonyme des Chemins de fer de la Flan dre Occidentale, organisera des trains de plaisir pour Ostende, le Dimanche lr Juillet 1894. Dans notre prochain numéro, nous donnerons l'horaire de ces trains ainsi que le prix des pla ces, retour compris. Programme du Concert donné Lille (Jardin Vauban), par la Société Philharmonique de Po- Seringhe, au profit de l'œuvre de L'Arbre de oël le Dimanche, 24 Juin, 8 heures du soir. Directeur M. E. Van Elslande. 1. Marche Nuptiale du songe d'une nuit d'Eté. (Mendelsohn). 2. Ouverture de Guillaume Tell. 3. a. Menuetto célèbre. (Rossini). (Franz De Mol). b. Solo de Flûte par M. Van Els lande. 4. Le Dernier Jour de la Terreur, Symphonie dramatique. (Litolff). 5. L'Immensité, grande valse. (L. Gregh). 6. Transcription brillante de l'opéra Le Cid (J. Massenet). La candidature de M. Woeste devant être combattue outrance Alost, où (ancien chef incontesté n'a plus grande chance d'être réélu, l'on se demande si l ex-ministre de la justice ne quémandera pas un siege Bruxelles. A tort les cléricaux s'imaginent qu'ils sont déjà les maîtres de la capitale et de l'arrondis sement, gràce»à teuts 7^,000 électeurs ruraux aussi toutes les ambitions sont-elles en éveil dans le camp clérical, où plus de cinquante candidats se disputeront, la Conservatrice, aux Indépendants et aux Associations ouvrières catholiques, les 18 sièges de la dépulation. M. Woeste sera-t—il dans le las Les articles de VUnionson journal, réclamant sur la liste une part pour les antiproportionnalistes, le donnent quelque peu supposer. S'il caressait pareil projet, la galerie s'en réjouirait fort, car on ne larderait pas le voir aux prises et celte fois sérieusement avec M. Beernaert, le grand Electeur no voulant aucun prix sur sa liste d'un homme aussi compromis, fini et gênant. Vaincu Alost, repoussé Bruxelles, M. WoeUe pourrait très bien ne pas faire partie de la prochaine législature. Les amateurs de vinaigre ne s'en consoleraient pas aisément. La sévérité outrée des agents de la Banque nationale et des comptables de l'Etat, qui refu saient tort et travers les pièces de cuivre quelque peu altérées, avait produit d'unanimes protestations, et chez les pauvres gens une légitimé émotion. Heureusement, des instructions ont été en voyées par le ministre et le gouverneur de la Banque nationale leurs trop zélés caissiers, et Ion ne refusera plus que les pièces intention nellement altérées, c'est-à-dire celles qui ont été trouées de part en part ou sur lesquelles on a inscrit des devises, légendes, réclames, etc. Toutes les autres doivent être acceptées. Les instructions officielles sont formelles cet égard. Sitôt que la Belgique sera débarrassée de ce grossier billon, de nouvelles pièces de nickel seront émises, assurant la circulation de la monnaie du pauvre. Le départ des gros et des petits sous français, si encombrants, provo quera une allégresse générale, et l'on s'étonne qu'on n'ait point songé nous en débarrasser plus tôt. On se rappelle que nous avons, il y a quelque temps, rapporté ce bruit d'après lequel la Représentation proportionnelle, repoussee par la Chambre dans les circonstances que l'on sait, serait remise en question devant le Sénat. Voici ce qui en est. MM. Dupont et Goblet proposent la loi électorale un amendement ayant pour but de supprimer le ballottage et dappliquer la R. P. dans les cas où il y aurait lieu d'y procéder. Voici au surplus le texte du projet Le chiffre des votes valables est divisé par le nombre des mandats qui étaient conférer. Autant de fois le quotient ainsi obtenu se ren contre dans le chiffre moyen des votes réunis par chaque liste, autant il revient de sièges cette liste. Si cette opération laisse un siège confé rer, il est attribué la liste qui a obtenu la moyenne la plus élevée. Les candidats qui ont réuni plus de la moitié des voix sont toujours regardés comme élus, et leurs mandats viennent en déduction des sièges attribués leur liste. Si une liste retient ainsi plus de sièges que ne lui en attribue la réparti tion basée sur le quotient électoral, il y a lieu de procéder, d'après les mêmes règles de calcul, pour les sièges restés disponibles, une nouvelle répartition entre les listes qui ont obtenu ce quotient. Les sièges attribués chaque liste reviennent ses candidats d'après le chiffre de voix qu'ils ont respectivement obtenues. La dernière livraison de VIllustration nous don ne de bien curieux documents, d'après le doc teur Heinrich Hensoldt, sur les fakirs, yoghis et rishis indous et leurs merveilleuses pratiques, tant de fois décrites par les explorateurs. L'ori ginalité de ces renseignements nouveaux consiste surtout dans les garanties scientifiques dont M. Hensoldt déclare s'être entouré. Sur le sol battu, en plein air, le Yoghi, le tor se nu, accroupi, est absorbé dans une intense mé ditation. Puis il se lève, étendant sa main droite, sur la paume de laquelle un spectateur pose une large calebasse vide qu'il remplit d'eau jusqu' au bord. Pas un fléchissement du bras, pas une tension des muscles. Le Yoghi soulève sa main gauche et la ramène sur son front, voilant ses yeux. Ceux des spec- Des officiers de la garde civique, savants stratégis- tes, côté desquels de Moltke n'était qu'un sédentaire, et qui savent peine rester une heure sur un cancan d'occasion sans avoir mal quelque part, mais dont l'ambition n'a d'égale que leur incommensurable bêtise, seront, eux aussi, chevaliers de l'ordre de Léopold. Et de six Puis il y a les décorés pour actes de courage et de dévouement. Les uns auront arrêté un cheval au petit trot, d'autres auront sauvé, en lui tendant une perche, un individu qui allait boire la dernière tasse, d'autres encore auront.au cours d'uu incendie, placé une échelle contre un mur et permis aux personnes qui n'étaient pas en danger de descendre tranquillement par la fenê tre bref, nous n'en finirions pas s'il fallait citer tous les motifs invoqués l'appui des demandes de décora tions. Car notez que tous ces sauveteurs qui ne consul tent que leur courage, comme dit le vieux cliché, s'em pressent, une fois leur action d'éclat accomplie, de mendier la récompense Ils écrivent au ministre de l'intérieur et invoquent le témoignage des personnes présentes au moment de l'accident. Comme vous le voyez, ils sont guidés par le désinté ressement le plus pur Que serait-ce si le désinté ressement ne les guidait pas Parlerons-nous des décorations étrangères qui s'achètent, depuis le grade de chevalier jusqu'au grand-cordon,cela dépend du prix qu'on veut y mettre? Et le scandale inoubliable qui éclata en France il y quelques années, propos du trafic des décorations, tout cela ne montre-t-il pas jusqu'à quel point les hom mes peuvent s'abaisser et se laisser corrompre Ne ressort-il pas clairement de tout ce que nous ve nons de rappeler que la décoration créée par les légis lateurs d'il y a 62 ans, dans le but de récompenser des services exceptionnels rendus au pays, a complète ment manqué son but et est devenue chose non-seule ment cocasse, mais nuisible et dangereuse Ne voyons-nous pas tous les jours, parmi les mem bres des conseils d'administration des sociétés anony mes instituées pour l'exploitation des gogos, des che valiers de trente-six ordres dont le vrai titre n'est en réalité que celui de chevalier d'industrie Et ce qui est vrai des ordres de chevalerie institués pour ce qu'on appelle les classes élevées, ne l'est-il pas pour les décorations civiques destinées aux fonctionnai res, gratte-papier et sauveteurs de plus basse extrac tion Pendant que les gouvernements affublent d'une dé coration tous ces individus qui généralement ont plus dévoré l'argent des contribuables qu'ils n'ont rendu de services la chose publique, il est un héros qu'on oublie ou plutôt qu'on ignore. Ce misérable, ce meurt-de-faim, qui expose sa vie chaque seconde de la journée et dont le rude labeur et le travail forcé en auront fait un vieillard avant qu'il ait atteint 50 ans, si, bieD «attendu, quelque effroyable catastrophe n'a fauché avant sa triste existence, ce pauvre, qui en épuisant ses forces enrichira des exploi teurs fainéants et débauchés, cet esclave, qui, lorsqu'il réclame une augmentation de l'aumône qui lui sert de salaire, est payé par du plomb, cet homme, oh com bien il est digne de porter ce nom, cet homme, ce frè re c'est le houilleur Voilà celui qui, si nous étions partisans des récom penses honorifiques, aurait le plus do droits porter sur sa loyale poitrine les insignes de chevalier car cet artisan de la richesse nationale, qui n'a pour abri ter sa pauvre famille qu'une misérable chaumière, et le plus souvent la bure pour tombeau, n'est-il pas, lui, réellement ennobli par l'inaltérable courage dont il fait preuve dans son épuisant et périlleux ftravail Et la noblesse d'un mioche né dans un palais et qui sera décoré en poussant son premier vagissement peut- elle, un seul instant, être comparée celle de ce vrai chevalier qui droit au plus beau des titres Chevalier du travail Nous nous arrêtons, quoique bien des choses soient encore dire. Pour nous, la conclusion qui se dégage de tout ce qui précédé est claire, simple et logique. L'institution des décorations, qui était inutile, est devenue par suite des abus auxquels elle a donné lieu et de la facilité avec laquelle s'obtiennent ces distinc tions, une véritable nuisance et un danger pour la moralité publique. Espérer la voir supprimer serait, actuellement, une chimère. Mais, qui sait lorsqu'un sang nouveau se sera infu sé dans l«s veines du peuple belge, grâce au seul remè de réellement efficace le vrai suffrage universel et non la caricature, qui, actuellemtnt, en porte ironiquement la nom, peut-être alors, le peuple, en véritable souve rain, abolira-t-il cette institution qui n'aurait jamais dâ exister, et peut-être alors pourrons-nous saluer l'ère nouvelle qui nous apportera, caressons-en l'es poir la liberté, l'égalité et la fraternité Dem s. (Gazette de Schaerbeek). première partie. ceau imposé au Concours d'Avesnes). Thomas. deuxième partie. 2. Gavotte. Lecture vue au Concours d'Avesnes). Grillet. ronné au Concours d'Avesnes). Wettge. troisième partie. Art. 191ôw. S'il y a plus do deux mandats conférer, dans le cas où le nombre des candidats qui ont obtenu la majorité absolue n'atteint pas celui des sièges, le bureau principal répartit les sièges d'après les règles suivantes •^502R>^'

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Le Progrès (1841-1914) | 1894 | | pagina 2