o s Chemin de fer. Ils buvaient beaucoup et un d'entre eux était en possession d'une somme d'argent importante. Après force libations ils se retirèrent. Vers 9 heures, des coups de feu furent enten dus, mais l'on n'y prenait point garde, croyant qu'ils étaient le fait de quelque braconnier. Lundi soir, vers 7 heures, le cultivateur De- meulenaere, fit une promenade sur ses champs, pour inspecter la récolte, mais quelle ne fut pas sa surprise en remarquant au milieu d'un champ de betteraves, le cadavre d'un homme, affreuse ment mutilé. La figure était trouée d'une balle bien plus, sur le corps, le malheureux avait reçu cinq coups de couteau. Une lutte terrible avait dû avoir lieu, car la terre était fortement remuée sur une circonfé rence de plusieurs mètres. Un pied du cadavre était encore chaussée le jpantalon était retiré et les autres vêtements étaient moitié consumés par le feu. Une" partie de la figure était carbonisée. Ce meurtre a dû être perpétré avec un sang- froid et une férocité extraordinaires. A une distance de 12 14 mètres le cultiva teur Demeulenaere trouva une somme d'environ 800 fr. qu'il s'est empressé de remettre entre les mains de la police. Les soupçons se portèrent de suite sur un des compagnons avec lequel la victime avait passé une partie de la soirée. Celui-ci fut arrêté Becelaere, par M. Cram- bez. On se perd en conjectures sur les mobiles du crime. L'identité de la victime du meurtre de Roulers a été constaté. C'est un nommé Léonard Verhaeghe, né Bruges et demeurant en dernier lieu Movaux, près de Lille, où il travaillait. Verhaeghe avait fait des économies et était Eorteur d'un livret qui montait 1000 francs. epuis plusieurs jours il était en goguette avec un certain Médard Boutens, ouvrier agricole Roulers, et des soupçons graves planent sur ce dernier. Comme nous l'avons dit hier, Boutens a été arrêté Becelaere. La police a trouvé, dans une maison, où Bou tens a passé la nuit de Dimanche, un veston taché de sang, qui avait été lavé. Les souliers du meur trier, présentant également des traces de sang, ont aussi été retrouvés. Une nouvelle plante fourragère A GRAND RENDEMENT. LATHYRUS SILVESTRIS. Pour éviter toute équivoque Mr et Mme M. Meier, dentistes, Courtrai, prient leurs nom breux clients et l'honorable public de se mettre en garde contre certaine personne qui se présente domicile pour le nettoy age des dents, la pose ou l'arrangement des pièces dentaires et qui se fait passer pour M. Meier de Courtrai. Mr et Mme Meier tiennent faire remar quer qu'ils n'ont ni parent, ni frère, ni employé représentant leur maison, que par principe ils ne Se rendent pas domi cile mais qu'ils sont consulter leur demeure, rue de Mouscron, 2, Courtrai. M. Meier est consulter tous les Sa medis Ypres, comme d'habitude, de 9 2 heures, chez M"1" Veuve Van Kemmel, Grand'Place, n° 5. La campagne et la villégiature exigent qu'on s'habille légèrement. Le tropical, le pacha, la toile voile sont les tissus les plus agréables par ces chaleurs caniculaires. Avant donc de prendre ses quartiers d'été on fera bien de passer par le Dôme des Halles, 2, rue du Marché aux Poulets, Bruxelles. Les personnes de province qui n'ont pas l'occa sion de se rendre dans la capitale peuvent se procurer ces vêtements par l'intermédiaire d'un coupeur qui vient les trouver leur première de mande sans aucuns frais pour elles. Le dentisle Emanuel HUIS- MAIV est consulter tous les Mercredis, de9 5 heures, chez M. Charles Nuytten, bottier, la Pantoufle dorée) rue au Reur- re, n° 12, Yp res. M. MEIER, dentiste de Courtrai, a l'honneur d'infor mer l'honorable public et sa nombreuse clientèle que son cabinet dentaire est transféré chez Mme veuveVAN Kemmel, Grand'Place, 5, Ypres, où il sera consulter tous les Same dis, comme d'habitude, de 9 heures du matin, 2 heures de relevée. houblons. lies avis de la récolte sur pied restent mauvais. La plante est couverte de vermine, et ne semble promettre dans les meilleures circonstances qu'un très faible rendement. On compare cette année la mémorable année 1882. Cependant les spéculateurs, influencés par les avis favora bles de l'étranger et escomptant l'effet bienfai sant que produira la pluie abondante des der niers jours, poussent les prix la baisse. Ou cote Alost 1894, fr. 70. Les Alost 1893 ne sont plus cotés que pour mémoire fr. 75. Les affaires ont été fort actives. o—- Y PRES-FURN ES 5 h 6 m *3 w q. s i B JLS a ai g o rrï 'g g x. s -a SO w as rsa O x <uCÛ o G G c „r o te o g s «cc C3T3 G S cj o i—i 3 55 ce GO t a i S ©g 5^1 a lkl fa lu _j E—- fa M sis i ss fa gg s s «s «I 3 CAI O O A3 S co «g s" w 3 td. w ûlvSS S-O 41 Les désastres occasionnés par la sécheresse qui a sévi cette année avec une intensité effrayante dans toute la France, et le manque sans cesse croissant de fourrage, m'engagent faire connaître nos lecteurs une plante qui, de l'avis de ceux qui l'ont étudiée, qui la cultivent, qui la connaissent, est appelée rendre les plus grands services l'agriculture et révolutionner la culture four ragère. Je veux parler du Lathyrus Silvestris, appelé plus vul gairement gesse des forêts. Cette gesse des forêts, ce pois des bois, qui croit l'état sauvage au pied de nos monta gnes les plus arides, a été amélioré durant trente années par un des plus savants botanistes allemands. M. Wagner en a fait une plante fourragère de premier ordre, suscepti ble de produire dans les plus mauvais sols, de 280 300 quintaux de fourrage sec l'hectare et par an. Au point de vue nutritif, ce fourrage est de beaucoup supérieur celui de la luzerne et du trèfle, puisqu'il contient de 28 30 de matières protéiques, alors que nos meilleures luzernes n'en contiennent que 14 Tous les bestiaux, sans exception, mangent le fourrage du Lathyrus avidemment. Le Lathyrus vit 50 ans et plus, sans aucun engrais, et vient où aucune autre plante ne peut venir cette plante est la luzerne des terres pauvres et arides, des sables secs et brûlants elle pousse égale ment sous tous les climats, depuis les plus froids jusqu'aux plus chauds. Son système radiculaire est effrayant il est, quatre mois, de 50 centimètres de long quatre ans, de 3 mètres 50 ans, de 10 mètres. Ses racines sont ligneuses et descendent perpendiculairement jusqu'à ce qu'elles trouvent les rochers elles en suivent les inter stices. Nul végétal n'a une force aussi grande de résistan ce la sécheresse et au froid nulle plante n'a un déve loppement si prompt dans ses parties externes ou foliacées et dans son système radiculaire. Ses racines utilisent le chlore, la potasse, l'acide phosphorique des couches infé rieures qui, jusqu'à ce jour, n'avaient pu être utilisé pour l'alimentation des hommes ou des animaux. Pendant que les parties internés prennent l'azote du sel et l'emmagasinent, ses parties vertes absorbent le ni- trogène de l'atmosphère. La plante améliorée est aujourd'hui plus robuste, plus vigoureuse, voire plus rustique que la plante sauvage La plante sauvage n'émet que 8 10 tiges par an, de 60 centimètres un mètre, tandis que le Lathyrus amé lioré émet, tous les ans, de 200 300 liges par pied, qui atteindraient jusqu'à 2 mètres 20, si elles n'étaient cou pées 4 5 fois pour être fourragées. Un champ de Lathy rus en pleine production a l'aspect d'un amas de verdure, d'un fouillis inextricable où les rayons solaires ne peuvent pénétrer. En Allemagne ou en Autriche, les champs de Lathyrus servent de repaire au gibier de toute sorte, qui n'en sort que traqué par les faucheurs. Les faisans et au tres gallinacés raffolent des graines du Lathyrus, et font des dégâts considérables aux producteurs qui ne peuvent les en chasser. Le Lathyrus est, on le voit, la plante four ragère indispensable tout propriétaire c'est la plante, sans conteste, appelée au plus grand avenir. On ne saurait donc trop la conseiller la culture. Four tous autres renseignements, s'adresser M. L. Rouveirollis, viticulteur Saint-Hippolyte-du-Fort (Gard), membre du Comité d'études et d'expériences agricoles de l'arrondissement du Vigan. rroaaaatMaoQigM Heures de départ partir du 1r Juillet d'Ypres pour Poperinghe, 5-20 6-54 8-52 9-03 9-43 11-45 - 2-43 3-43 6-24 8-10 9-41. Poperinghe-Hazebrouck, 6-54 8-52 9-03 11-45 3-43 6-24 8-10. Houthem, 5-13— 8-00 10-59 5-02 7-38 Comines, 5-13 7-44 8-00 9-41 9-46 10-59 2-29 2-35 5-02 7-38 8-40. Coraines-Àrmentières, 5-13 7-44 10-59 2-29 - - 5-02 8-40. Roulers, 5-58 —6-45 7-46 10-20 12-03 2-38 3-47 6-23. Langemarck-Ostende, 6-569-45 11-57 3-39 6-03. Courtrai, 5-13 8-00 9-41 10-59 2-29 5-02 7-38. Courlrai-Bruxelles, 5-13 9-4110-592-295-02. Courtrai-Gand, 5-13 8-00 10-59 2-29 5-02— 7-38. De Poperinghe vers Hazebrouck, 7-11 9-19 12-03 4-01 6-38 8-27. Horaire des Trains partir du 1T Juillet 1893. tram. 4-40 7-22 9-46 1-00 3-40 6-30. 10-36 (le Samedi seulement). FURNES-YPRES. 4-45 7-26 9-50 1-05 3-45 6-22. -q o S bG ~- o -D w ta 3 - w O) c/3 s H.2 •^i|2 - 0 g o 1 O X w O 3 o t- ce o -G X 3 cZ3-0 G 2 c w gjï *3 is 5 2 s -o 2 «3 O) S <^5 00 - a> 2,§§ =3 S o "U a x: "C so a, ©a 2 O X S «g X-2» ço n o? S efl G «- o OO «D O G exg x >=3 1 G O c O bc 2 ja m eo ao •v* G* e5** s S X «O'» Al 3 03 H M m C hc o? zir G. eu t! 52 Û- 03 •S Sa-53 o o) o o. 5 -2"Acn an S K tfl Cfl S cC Q. s- G an C S 3 O S g- g.- ±:±i fco t/3 -O -O .2® eu an g c u. b 5.2 g W -G V ai ©H 45 S G. f-, GO 1 2 _j Sa g g cr fa O O H O A3 8 .18 W S Q H Q 55 A3 CL en m X Ci rr* 0Q -gcLS O .—H r- S-t x 3 opq! PH 6g bo Q= ce S S uj O o> Al X C/3 S 2 -Si 2 S S a H LU g H CL -«J Q 63 P Ph 33 CL S O cl w -•SA CO wt_.cz: TD G cfl .se 3 S-f Ss Sg "3 i s w 3 e= aj a W bc en - Js CO c/i cn ta O ^2 3 3 O S "O «1 - S A

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Le Progrès (1841-1914) | 1894 | | pagina 3