Pourquoi Leur liste. Les frères en Jésus-Christ. Orphelinat de garçons. Répétition-Concert. Société Philharmonique RÉPÉ TITION-CONCER T Après cela, acceptez les 100 francs, si cela vous convient ce serait le moyen de punir ceux qui croient pouvoir spéculer sur votre conscien ce, et votez pour les libéraux qui ne veulent paB imposer la nourriture du pauvre. Vous gagnerez ainsi la somme de tr. 100-00 et vous ne devrez pas supporter un supplément de dépense de 160-00 Bénéfice net fr. 260-00 La presse dévote ne nous a pas encore dit pourquoi ses amis, qui se posent en seuls et uni ques protecteurs de l'agriculture, n'ont sur leur liste que de gros propriétaires (Jean Huss ex cepté) dont les intérêts sont en tous points op posés ceux d«a e.nltivateurs et des ouvriers Tandis que le fermier cherche obtenir ses terres bas prix, le propriétaire tâche d'en tirer les plus grosses rentes possibles Chacun sait cela Est-ce pour bien marquer leur manière d'en visager la protection agricole, en protégeant les propriétaires d'abord, que nos cléricaux ont si soigneusement écarté de leur liste tout ce qui représente un degré quelconque la classe des travailleurs. Pas un fermier pas un industriel pas un commerçant sur la liste catholique rien que des nobilions ou de grands propriétaires pour lesquels le pain cher aura l'avantage d'assurer un accroissement d'aisance et de richesse, en même temp3 qu'il jettera la misère et la priva tion dans les ménages d'ouvriers ou de petits bourgeois. La liste cléricale, éclose en sacristie, est ce qo'flllfl doCTait êtra l Une nlla-podrida de fanati ques et de gros propriétaires réunis comme plaisir pour ne rien connaître des aflaires du peuple Il y a là de tout des baron, notaire, avocat, imbéc..., etc. Mais où sont donc les représentants en titre des ouvriers sur cette liste-là Où sont les industriels Où sont les cultivateurs La doctrine chrétienne est l'évangile de l'amour fraternel, ainsi raisonnent les gens bien pensants, mais ils se trompent. Nous allons le prouver. Voici textuellement ce qu'un organe catholi que de Stad Ninoveécrit l'adresse de l'abbé Daens d'Alost, qui a l'audace de combattre le pape laïc, M. Woeste M. Daens is de knecht van eene gescheurde, van eene zieke, van eene ongeneesbare hersen- pan hij is de penneknecht van den afgod der tweedracht. Jk heb uw kieshaar gekampt met den fijnen kam, Mijnheer ik heb er naar uwe goesting, te veel hazen gevangen en daarom alleen zoek gij u te wreken door processen en belee- digingen. Le Stad Ninove continue Den 20° Mei 1894 heb ik geschreven dat gij geen voorbeeldige priester zijt, omdat gij uw n priesterkleed vershjt en bevuilt op het orkest n van danskotten en op de theaters van uitsluite- 7> lijk politieke meetingen, waar gij arm aan 7i arm met geuzen en vrijdenkers den val be- 7> werkt der katholieke partijin de plaats van 7> uw kleed te verslijten op den predikstoel en in den biechtstoel. 7» Maar zôô ben ik, continue le rédacteur du Stad Ninove ik noem altijd kat eene kat, en 7i pastoor Daens... nen volksfopper. Voulez-vous faire la connaissance, toujours d'après le Stad Ninovedu public qui assiste aux meetings de l'abbé Daens Vier en twintig rookers, twaalf blauwkens, een half dozijn groeningen, een vloeker... en verders wat schuim. Et que fait là M. l'abbé Daens In die verpeste danszalen, Mijnheer, gaat gij, priesterdes Heeren, het volk misleiden en verleiden daar zwaait gij de tweedrachts- 77 fakkel met welbehagen daar zaait gij, onder 77 uwe broeders, het zaad van haat en nijd 77 daar prikkelt gij de laagste driften aan van 77 den noodlijdende daar hitst gij den arme op 77 tegen den rijke daar leert gij den rijke ver- 77 vloeken daar verkankert gij de wonde van 77 den zieke. Le Stad Ninove termine son article en félici tant l'abbé Daens avec tout le respect et toute la considération dont il est encore digne. Et dire que cette polémique s'engage entre frères en Jésus-Christ, qui tous obéissent un seul et infaillible Pape et qui veulent affermir le monde sur cette fraternelle doctrine. Comme nous l'avons toujours dit, la religion joue un rôle subordonné, du moment que les in térêts matériels de deux classes se heurtent en ce bas monde. Ces événements le prouvent surabondam ment. Ce que M. l'abbé Daens veut sur le terrain des réformes, il le veut résolument. Et quoiqu'il soit prêtre et irréprochable dans ses actions, sa croyance dans les réformes suffit pour le honnir et le vilipender de la façon la plus ignoble. Cela se pratiquerait partout où les ouvriers chrétiens formeraient un parti. Et si ou cajole les ouvriers d'Ypres et de l'ar rondissement, c'est parce qu'ils se courbent sous le joug des riches et qu'ils trahissent leur classe. C'est ce que l'abbé Daens ne veut pas com prendre et voilà pourquoi on en fait un bouc émissaire. Serait-ce une indiscrétion de demander au Journal d'Ypres, ce qui s'est passé, l'établisse ment, il y a quelques nuits. L'abondance des matières nous oblige de re mettre un prochain numéro, la publication du manifeste des candidats libéraux adressé aux électeurs de l'arrondissement d'Ypres. Société des Anciens Pompiers DE LA VILLE D'YPRES. Jeudi, S7 Septembre 1894, 8 heures, DE POPERINGHE. DU VENDREDI 28 SEPTEMBRE 1894. 1. Marche Militaire. Latann 2. Les Amours du Diable, grande fan taisie. Grisar 3. Die Wachtparade kommt, character- stùk. von Eilenberg). 4. La Muette de Portici, ouverture. Auber 5. Babillarde morceau de concert. Eilenberg 6. Bellorita, grande valse espagnole. Recoux Mots de la lin. m Les chasseurs que ne préoccupe pas unique ment le maniement du fusil, qui veulent la fois être élégants et l'aise, ne regretteront pas une visite de reconnaissance au Dôme des Halles 2, rue du Marché aux Poulets, Bruxelles. Une série complète de costumes de chasse en toile voile pour la chasse en plaine, en molleton de Lunéville pour la chasse au marais, en velours anglais côtes pour la chasse courre où en forêt, leur donnera l'embarras d'un choix qui sera toujours avantageux au double point de vue du confortable et du bon marché. Pour éviter toute équivoque Mr et Hme M. Meier, dentistes, Courtrai, prient leurs nom breux clients et l'honorable public de se mettre en garde contre certaine personne qui se présente domicile pour le nettoy age des dents, la pose ou l'arrangement des pièces dentaires et qui se fait passer pour i\l. Meier de Courtrai. iMr et Mme Meier tiennent faire remar quer qu'ils n'ont ni parent, ni frère, ni employé représentant leur maison, que par principe ils ne se rendent pas domi cile mais qu'ils sont consulter leur demeure, rue de Mouscron, 2, Courtrai. M. Meier a l'honneur d'informer l'hono rable public qu'à la demande de sa nom breuse clientèle, il sera consulter trois jours de la semaine, les Lundi, Jeudi et Samedi, de 9 4 1/2 heures de relevée, chez M",e Veuve Van Keminel, Grand'- Place, n° 5. Le dentiste Emanuel HUIS- MAN est consulter tous les Mercredis, de9 5 heures, chez M. Charles Nuytten, bottier, la Pantoufle dorée) rue au Beur- re, n" 12, Yp res. i PROGRAMME. Commeat Victorine, non seulement vous recevez un militaire dans votre cuisine, mais encore vous lui faites boire mon vin et avaler un bouillon Dame j'ai cru que cela ferait plaisir Monsieur, quand il reviendrait de la Chambre J'ai lu dans le journal qu'il avait dit Il ne faut jamais lésiner en matière de sacrifices pour l'armée et la défense nationale. Chez un oculiste. Guibollard entre et dit Je désire me faire soigner un œil, Monsieur, un œil qui me fait bien souffrir. Voyons ça, demande le praticien. Bibi s'assied alors et se déchausse. Que faites-vous donc là s'écrie l'oculiste. Je vais vous montrer mon œil de perdrix. Ah mais, c'est que ces yeux-là, je ne les soigne pas encore. vient d'entrer dans sa quatre-vingtième année. S'apercevant, hier, dans un salon, que deux jeunes blancs-becs le regardaient narquoisement, l'octogénaire s'approcha d'eux Vous avez tort de me railler, mes petits Messieurs, leur dit-il. Vous ne savez pas comme c'est difficile faire, un vieillard

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Le Progrès (1841-1914) | 1894 | | pagina 3