Les impôts.
État-civil cTYpres,
Marché (TYpres.
A nos lecteurs.
Abandon de la
représentation proportionnelle.
Ce n'est un secret pour personne que M. Struye
a été lâché au Volkshuis.
Le motif Nous vous le donnons en mille,
deux mille, trois milleAh mais non, il
nous a épaté, il pourrait bien vous renverser
M. Struye a été sacrifié pourson attache
ment trop grand au principe de la représenta
tion proportionnelle
Quant M. Surmont, on l'a muselé.
Certains électeurs nous ont demandé quelle
pouvait bien être l'appréciation du nouveau
candidat, Henriculus ridiculus mussur cette
question. Nous avons été au regret de devoir
répondre que nous croyons savoir qu'il pioche
cette question, mais qu'elle est d'une conception
trop élevée pour sa piètre intelligence. Nous lui
souhaitons cependant bonne chance dans ce tra
vail, ardu pour lui, parce que nous avons la con
viction que le jour où il aboutira, si, bien
entendu, son ami Surmont veut l'éclairer de ses
lumières il défendra cette réforme avec éner
gie, car nous savons depuis longtemps qu'il a du
POTT i aux dents.
La convocation électorale.
On commence distribuer les convocations
électorales. Nous croyons utile de prévenir les
électeurs qu'ils feront bien de conserver pré
cieusement ce papier, attendu qu'ils auront le
présenter le jour du scrutin au moment du vote.
Le Moniteur de Mercredi a publié un grand
nombre de promotions dans l'armée.
Voici celles qui concernent notre garnison
M. Dethier, capitaine en second de Ie classe,
adjudant-major de bataillon au 3e de ligne, est
nommé capitaine commandant.
M. de Calonne Beaufaict, capitaine en second
de Ie classe, instructeur l'Ecole d'Equitation,
est nommé capitaine commandant.
11 n'est pas possible de faire une élection sans
parler des impôts. Il est classique pour un candi
dat de prétendre que ses adversaires les ont aug
mentés et de promettre qu'il les diminuera. C'est
ce que les catholiques ont fait depuis 1884, tout
en se gardant bien de tenir leurs promesses.
Quelques chiffres puisés des sources officiel
les éclaireront cet égard les intéressés. Pen
dant la période de 1879 1885 (ministère libéral)
les droits d'accises atteignaient annuellement
33,400,000 fr. en moyenne. Pendant la période
correspondante de cinq ans de 1886 1890 (mi
nistère catholique), ces mêmes droits ont atteint
une moyenne annuelle de 40,900,000 fr. dans le
budget de 1892, le droit d'accise atteint fr.
41,300,000 C'est le cas de se demander Que
paierions-nous si les catholiques n'étaient pas
arrivés au cri de A bas les impôts Et c est
avec de pareils chiffres leur actif qu'ils osent
parler de leurs dégrèvements
Voyons-les, les dégrèvements.
En 1884, le peuple belge payait l'Etat en
impôts directs et indirects la somme de fr.
316,100,008. Après la gestion de M. Beernaert, le
plus grand financier des temps présents, passés
et futurs, le même peuple belgo accablé de dé
grèvements, payait 342,110,000 fr. Notez qu'il
faut encore ajouter ce chiffre colossal en
excédant de 26 millions sur le précédent les
bénéfices de la conversion et ceux réalisés par
les chemins de fer. La conversion notamment,
qui produit annuellement 7 millions, peut être
considérée comme un impôt de 12 et demi pour
cent sur la rente de sorte que M. Graux a pu
déclarer la Chambre en 1891 que déjà cette
époque les recettes étaient accrues de 48 millions
depuis 1884
Voilà des chiffres qui en disent bien plus que
des discours, qui sont plus concluants que bien
des réfutations les catholiques gouvernent
depuis 10 ans avec une énorme majorité en
arrivant, ils promettaient de réduire les charges
des contribuables depuis, chaque renouvel
lement partiel de la Chambre, leur grand cheval
de bataille, ça a été les impôts: ils juraient
qu'ils avaient dégrévé, ils s'engageaient dégré-
ver encore plus. Et cependant le total des
feuilles de contributions augmentait
C'est comme pour les fameux bonis
M. Beernaert, chaque occasion, fait étalage
de bénéfices fantastiques réalisés sur les budgets
en 1892, il se vantait d'avoir réalisé 60 millions
en huit ans. 11 aurait bien dû expliquer comment
il se faisait que malgré cette extraordinaire
prospérité, le trésor réclamait sans cesse de
nouveaux versements aux citoyens
Il y a d'ailleurs un argument décisif contre le
quel rien ne saurait prévaloir en 1884, quand
les libéraux ont quitté le pouvoir, la répartition
des impôts donnait 27 fr. par tête d'habitant
actuellement elle donne ,plu# de 30 fr., ce qui
porte l'augmentation plus de 3 fr. par tête en
dix ans.
Concluez
Postes.
Avis.
Un concours, pour l'obtention de l'emploi de
candidat-facteur, aura lieu le Dimanche, 7 Octo
bre.
Les jeunes gens, qui désirent concourir pour
cette place, devront se présenter au bureau des
postes, le 7 Octobre, 9 heures du matin.
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Pour éviter toute équivoque
Alr el AIme Al. Aleier,
dentistes, Courtrai, prient leurs nom
breux clients et l'honorable public de se
mettre en garde contre certaine personne
qui se présente domicile pour le nettoy
age des dents, la pose ou l'arrangement
des pièces dentaires et qui se fait passer
pour M. Meier de Courtrai.
iMr et Mme Meier tiennent faire remar
quer qu'ils n'ont ni parent, ni frère, ni
employé représentant leur maison, que
par principe ils ne se rendent pas domi
cile mais qu'ils sont consulter leur
demeure, rue de Mouscron, 2, Courtrai.
M. Meier a l'honneur d'informer l'hono
rable public qu'à la demande de sa nom
breuse clientèle, il sera consulter trois
jours de la semaine, les Lundi, Jeudi et
Samedi, de 9 4 l|2 heures de relevée,
chez MmB Veuve Van Kcminel, Grand'-
Place, n° 5.
Le dentiste Emaiiuel HLIS-
AIAN est consulter tous les
Alercredis, de9 3 heures, chez
M. Charles JYuytten, bottier,
la Pantoufle dorée) rue au Beur
re, n° 12, Ypres.
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rue d'Elverdinghe. Massez, Julien, 69 ans,
tisserand, veuf de Mulier, Fidéline, rue Longue
de Thourout. Glissoux, Eugène, 34 ans, cor
donnier, époux de Gheysen, Marie, Grand'-
Place. Schmidt, Lucie, 68 ans, ménagère,
épouse de Lesage, Jean, rue Longue de Thou
rout. Desain, Caroline, 58 ans, sans profes
sion, veuve de Tasseel, François, rue d Elver-
dinghe.Zyde, Rosalie, 69 ans, sans profession,
célibataire, rue Longue de Thourout. De-
puydt, Léonie, 35 ans, servante, célibataire,
rue Longue de Thourout.
Nous prions instamment no3 lecteurs de bien
vouloir remettre au bureau du Progrèstous les
timbres oblitérés et toutes le3 feuilles et mor
ceaux d etain qu'ils pourraient recueillir.
Ces objets sont destinés une œuvre philan
thropique.
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sé et broderie d'or, tapisserie et broderie sur
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73
500
13 00
44
500
17 50
80
Féveroles
300
17 00
80
Pommes de terre
3,000
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