Chronique locale. Majorité de deux ans. Exposition belge. l^VIS. victoire. île celui aussi qui lui avait donné <Ji>8 avertissements dont il n'a pas toujours été assez tenu compte mais nul en Belgique et en Euro pe même ne pourra manquer de reconnaître la grandeur et la noblesse de l'attitude de M. Frère- Orban, qui préfère renoucer tout ce qui lui était cher et abandonner ce Parlement où, sans doute, malgré ses quatre-vingts ans, il aurait pu jouer encore un rôle singulièrement utile, plutôt que de transiger avec les convictions de toute sa vie et de rien devoir ses ennemis politiques. La majorité énorme dont disposent les cléri caux dans les Chambres n'assure leur maintien au pouvoir que pour deux années tout au plus. En effet, l'ordre des séries sortantes de la Chambre et du Sénat est établi de telle façon que le plus grand nombre des représentants et séna teurs cléricaux qui viennent d'être élus n'ont obtenu qu'un mandat qui expire en 1896. Sur les 104 députés cléricaux, 72 sont dans ce cas. Ils appartiennent aux provinces d'Anvers, de Brabant, de laFlandreoccidentale, du Luxem bourg et de Namur. De même sur les 52 sénateurs cléricaux, 33 doivent se soumettre réélection en 1896. Ce sont les élus des provinces d'Anvers, de Brabant, de la Flandre occidentale, du Luxemboui'g et de Namur. Noua recevons le communiqué suivant En présence des renseignements divers don nés par la presse sur l'exposition belge, le Con seil d'Etat déclare que le comité exécutif de cette exposition, auquel a été concédé le Bâtiment électoral du 1er Août au 15 Octobre, s'est confor mé aux prescriptions de l'arrêté du 9 Mars 1894. Les salles du Bâtiment électoral seront remi ses leur destination partir du 26 courant. D'autre part, il résulte de pièces communi quées au Conseil d'Etat que les difficultés qui s'étaient produites entre le comité exécutif de l'exposition et les fournisseurs de la place sont levées et que ces derniers ont été désintéressés par M. Liévin Coppin, président du comité exé cutif. Dans son numéro de Lundi, le Genevois prenait très vivement partie non seulement le comité d'organisation de l'exposition belge, composé, disait-il, d'hommes d'une moralité douteuse le Conseil d'Etat, auquel il reprochait d'avoir accordé le Bâtiment électoral sans s'inquiéter de la solvabilité et de la moralité des entrepre neurs entin M. John Gignoux, vice-consul de Belgique Genève. Aux termes qu'il employait, il était facile de voir que c'était l'adversaire politique, plutôt qu'à l'agent consulaire, qu'il cherchait faire tort. Nous ne savons sur quoi l'organe socialiste se fonde pour incriminer la moralité et la solvabi lité des organisateurs de l'exposition belge. Ce qui est certain, c'est qu'ils étaient patronnés par des sommités du monde politique et industriel de leur pays, que nombre de commerçants bel ges, mieux placés que nous pour savoir quoi s'en tenir, leur avaient accordé leur confiance qu'enfin les renseignements obtenus sur le prési dent du comité exécutif, M. L. Coppin, consul du Chili en Belgique, étaient satisfaisants. Dans ces circonstances, M. Gignoux aurait manqué son devoir de vice-consul en ne s'inté- ressant pas une entreprise destinée dévelop per les bonnes relations commerciales entre deux pays amis et qui pouvait être utile notre commerce en le mettant en rapport avec de nou veaux fournisseurs. Son intervention et celle du Conseil d'Etat ont eu pour but et pour effet d'empêcher que l'exposition ne dégénérât en bazar et ne fit du tort nos commerçants, et de sauvegarder les intérêts des créanciers. A l'heure qu'il est, ces derniers sont entière ment désintéressés. Le Genevois exprimera-t-il quelque regret de ses injustes accusations Dans son numéro du 24 Octobre dernier, le Journal d'Ypres fait connaître ses lecteurs que les scrutins des 14 et 21 Octobre assurent pour toujours l'existence de la majorité et du minis tère catholiques. C'est aller un peu vite en besogne, d'autant plus que d'ici, deux ans, cette majorité énorme pourrait facilement se fondre. Mais il faut pardonner au Moniteur de l'Hôtel de Ville sa sotte vantardise elle n'est que l'effet du Champagne de la veille. Vous savez, quand Henrietje a bu, toute la.... rédaction est ivre. Découpé dans la Chroniqueparfois moins bien inspirée Chaque jour apparaissent aux vitrines des libraires des romans de tous les genres et de tous les formats. C'est une avalanche d'études psy chologiques d'un intérêt médiocre et d'une in croyable présomption. Il n'est plus rien de neuf dans le roman contemporain. Les sujets font défaut, les affabulations manquent de re lief tout ce que l'on écrit tient du procédé. N'est-il point temps de faire le procès tous ces fabricants de romans qui empoisonnent le monde de leurs productions malsaines et fati gantes Il faut mettre dans le même tas leB psychologues et les réalistes, pour en revenir au plus tôt aux superbes envolées des écrivains d'autrefois et aux compositions géniales des ad mirables artistes qui ont rénové l'art d'écrire et de penser. C'est cette condition seule que nous formerons des générations véritablement intelligentes et vigoureuses. C'est en exaltant le patriotisme, l'art, le dévoûment, la vraie ten dresse et les nobles sacrifices que nous pour rons lutter contre le scepticisme qui nous dévore et le je m'en...fichisme qui est la lèpre de la jeunesse moderne. On ne saurait mieux dire et la Chronique a dix fois raison. Les grands écrivains des XVIIe et XVIIIe siè cles, pour ne parler que des modernes, la jeu nesse contemporaine les ignore, et c'est peine si elle a quelque notion des maîtres stylistes du XIXe. Triste Société des Anciens Pompiers de la ville d'Ypres. Messieurs les actionnaires sont informés que les intérêts de leurs obligations sont payables chez Monsieur Desmarets, agent de change, rue au Beurre, partir du lr Novembre 1894. Société de Gardes Civiques D'YPRES. Boedt, Léon, 25 25 25 20 25 120 Deweerdt, Charles, 25 20 20 25 25 115 Ligy, Albert. 20 25 25 20 25 115 Vandevyver, Arth., 20 20 20 25 25 110 Vantholl, Henri, 20 25 25 20 20 110 A loccasion de la Toussaintle Progrès ne paraîtra pas Jeudi prochain. L'Industrie française (accidents) Siège social 29, rue des Pyramides, Paris. Succursale Belge 34, rue de la Bourse, Bruxelles. Cette Société a tenu son assemblée générale annuelle le 26 Juin dernier, ainsi qu'une assem blée extraordinaire pour modification aux sta tuts. Il résulte des comptes présentés l'assemblée, que les opérations de l'Industrie française, pren nent chaque année de nouveaux développe ments, qui permettent d'envisager l'avenir de cette compagnie sous un jour favorable. Voici les résultats de l'exercice 1893 Les contrats en cour au 31 Décembre 1893 étaient au nombre de 2410 décomposés comme suit 610 collectifs. 443 voitures. 833 individuels. 483 glaces. 41 diverses. 2410 Les différentes catégories d'assurance ont donné en primes, nettes d'annulation 108,580 fr. 45 c. Collectivés 53,908-30 Individuelles 20,029-30 Voitures 24,758-30 Glaces 9,521-05 Divers 363-50 108,580-45 Les sinistres se sont élevés 40,373-40 y com pris les frais médicaux Collectifs 17,104-25 Individuels 3,907-75 Voitures 11,137-70 Glaces 4,640-30 Frais médicaux Divers 3,517-40 66-00 40,373-40 La proportion des sinistres par rapport aux primes est la même que l'année dernière, elle n'atteint pas 40 Le3 frais généraux ont été de fr. 28,733-35. Le solde bénéficiaire de l'exercice était de fr. 18,811-37 mais le conseil d'administration a fait porter 15,000 fr. en amortissement du comp te frais, suivant en cela l'exemple donné par les compagnies similaires, l'Industrie française avait adopté l'amortissement de certains comp tes par dizièmes. Le conseil d'administration a estimé que ce mode d'écritures ne faisait pas ressortir une situation suffisamment exacte, et il a décidé de porter la charge de chaque exerci ce la totalité des dépenses annuelles. Entre au tres améliorations apportées par l'Industrie fran çaise dans certaines catégories d'assurances, il convient de signaler la modification de la forme et du texte de l'agenda des voyageurs. Cet opus cule qui renferme une police d'assurance contre les accidents de chemin de fer garantit un capi tal de 5000 fr. en cas de mort ou d'infirmité. L'assurance est valable pendant deux mois partir du jour de l'achat du livret qui est en vente dans les bibliothèques des gares françai ses, par suite d'un traité passé avec la maison Hachette, et dans les bureaux du journal le Malin La vente annuelle est de 30,000.envi ron. Le congrès annuel de la fédération des offi ciers et sous-officiers des sapeurs-pompiers de France et d'Algérie, réuni Lyon le 4 Août dernier a renouvelé le traité d'assurance contre les accidents de tous ses membres, au nombre de 5000 l'Industrie française. Cette assurance a pour objet les accidents et maladies survenus pendant les manœuvres et exercices. Tir du Jeudi 2o Octobre 1894. cible ordinaire. r -wmatfjmoatti'inriii

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Le Progrès (1841-1914) | 1894 | | pagina 2