A la Concorde
et chez les Yankees.
Serait-ce vrai
Société
des Anciens Pompiers
de la ville d'Ypres.
AVIS.
Un solo schelem.
Encore en Amérique.
C'est en vain que la voix de nos Evêques
s'est fait entendre C'est en vain que d'un bout
l'autre de la Belgique d'ardentes supplications
sont parvenues au pied du trône.
Les Rois n'ont donc pas d'entrailles pour
que ce long cri d'angoisse poussé par cinq mil
lions de voix chrétiennes n'ait pas été entendu
a Noua ne savons quelle étrange illusion nous
restait, qui nous faisait espérer encore. Il nous pa
raissait impossible que le fils de Louise-Marie,
la Bien-Aimée, fût ce point oublieux de sa
mère.
a Sire votre main n'a-t-elle pas tremblé
quand vous avez signé l'arrêt de mort de votre
peuple
a Sire il a plu Dieu de vous mettre au
sommet des grandeurs humaines. Mais parce
que vous êtes le plus élevé entre les hommes,
Vous êtes aussi le plus près de l'éternelle jus
tice.
a Sire Vous avez donc consenti vous faire
l'exécuteur des basses œuvres maçonniques.
Vous avez fait alliance avec vos implacables en
nemis, avec ceux qui dans tous les temps et dans
tous les pays ont préparé la chute des trônes.
a Sire C'est ainsi qu'une dynastie perd l'af
fection qu'un peuple lui avait vouée a
Qu'en pense le Journal d'Ypres
Veut-il encore d'autres extraits
11 ne nous sera pas difficile de les trouver.
Mardi soir, il y avait nombreuse réunion la
Concorde.
Beaucoup de membres et presque autant de
gentes Dames.
La Société ouvrait la série de ses fêtes intimes
par une conférence que venait donner Monsieur
E. Waxweiler, ingénieur, chef de bureau l'Ad
ministration communale de Gand.
Sujet Choses d'Amérique.
M. Waxweiler est allé visiter la grande Ex
position de Chicago et est demeuré, cette oc
casion, trois mois et demi dans le paya des
Yankees et du dollar qu'il a parcouru un peu
dans tous les sens.
Ce sont les impressions recueillies au cours de
ce voyage qu'il est venu obligeamment commu
niquer aux Sociétaires de la Coneorde.
M. Waxweiler est de la race de ceux qui sa
vent voyager utilement, et pour eux-mêmes et,
aussi, pour les autres. Esprit sagace et judici
eusement observateur, il a vu et retenu, non
seulement la forme des choses, leur côté exté
rieur, mais aussi leur fond, c'est-à-dire leur côté
moral, social et philosophique.
A larges traits, il a dépeint le caractère, les
qualités et aussi les défauts de ce peuple amé
ricain, jeune, âpre au travail, ardent aux entre
prises, grand brasseur ou boumeur d'affaires, rude
mais probe, et différent, par mille côtés, des
peuples du vieux monde européen. Autres
mœurs, autres habitudes, autres sentiments,
autre esthétique, autre civilisation.
Les hommes tous égaux entre eux, la fortu
ne près qui forme l'objectif de tous les efforts.
Le Self Help constituant la règle de chaque in
dividu, le principe de toute activité, évo
luant sous l'impérieux et irréductible désir d'at
teindre toujours plus haut, c'est-à-dire d'accroî-
tre chaque jour la fortune de la veille.
Les jeunes filles élevées dans les mêmes idées
que les garçons, instruites de la même manière,
respectées au milieu de la liberté dont elles
jouissent et sachant, au besoin, se faire respec
ter elles-mêmes. Bonnes ménagères une fois ma
riées, l'absence de domesticité aidant.
Les services publics et les choses qui y sont
affectées placés en partie sous la sauvegarde des
particuliers, respectueux de tout ce qui contri
bue au bien-être commun.
Le travail, grâce l'incessant perfectionne
ment des machines et des outils, poussé un
état de division, de spécialisation, qui, outre
l'énorme économie de temps et de main d'œuvre
qui en résulte, rend tous les produits, tous les
fabricats d'une merveilleuse perfection.
L'hygiène et le confort régnant dans les de
meures des humbles comme dans les habitations
des riches.
Toutes ces faces diverses du peuple américain,
toutes ces choses vues, M. Waxweiler les a fait
connaître et ressortir en un langage aisé, clair,
sobre et correct qui, autant que le tond même,
a valu son intéressante conférence le plus légi
time succès et les plus chauds applaudissements.
Celle-ci a été terminée par l'exhibition, en
projections lumineuses, de toute une longue sé
rie de photographies rapportées du voyage si
bien raconté.
Ce gracieux concours de la Société de l'Ensei
gnement par l'aspect a été, lui aussi, un des at
traits de cette soirée qui laissera le meilleur
souvenir chez tous ceux qui y ont assisté.
Le bruit circule en ville que l'agent de police
Lams aurait été nommé directeur du Nazareth,
en remplacement de M. Barbry appelé la direc
tion de la maison de santé.
Nous avons peine croire pareille nomina
tion
Nous savons que Lams est l'ami et l'enfant
chéri de MM. Surmont et Cie. Nous savons qu'il
a rendu de grands services nos maîtres et qu'il
en rend journellement encore
Il a droit la reconnaissance du parti clérical,
nous ne le contestons pas. Mais est-ce bien un
agent do police, un ancien gendarme, qui doit
remplacer M. Barbry
D'habitude ces gens ne sont pas tendres et les
braves pensionnaires du Nazareth ont cependant
droit une vieillesse tranquille et heureuse
-T ïa»>aajaoaa99i
Dimanche, 11 courant, 7 heures du soir,
Concert, suivi de Redoute, au local, rue du
Séminaire.
PROGRAMME
7 h. lre PARTIE.
1. Grande Marche triomphale, par Millot.
2. Sapho, opéra de Gounod.
3. Concerto pour clarinettes. Wettge.
4. Macbeth, fantaisie. Buot.
5. Sémiramis, ouverture. Rossini.
6. L'Estudiantina, valse. E. Waldteufel.
9 h. 2me PARTIE.
UN MARI EN GRINDE VITESSE,
opérette en un acte,
par L. Péricau, Villemer et Delormel.
1. Adrienne, jeune veuve Mlle L. Creus.
2. CorseletMM. Ch. Deweerdt.
3. BenoîtEm. Deweerdt.
4. Loffissié, pédicure Em. Bartier.
10 h. 3*« PARTIE.
Lundi, 19 courant, 8 1/2 heures précises du
soir, assemblée générale des membres de la
Société.
1. Comptes et budgets.
2. Renouvellement des membres de la Com
mission
Membre d'honneur M. H. Bossaert, sortant
rééligible.
Membre protecteur M. Em. Verschaeve, id.
honoraire M. H. Hoylbrouck, id.
musicien M. M. Tasseel, id.
ancien pompier: M. Ed. Degroote, id.
Dimanche, 25 courant, 10 1/2 heures du
matin, sortie de la musique.
De midi une heure, Concert-promenade au
local.
M. Huismans, professeur au Collège de
l'Union, a joué, Mercredi soir, au Café de la Lune,
un boIo schelem, avec onze cœurs, l'as et le sept
de pique.
Société de Gardes Civiques
D'YPRES.
Boedt, Léon,
Froidure, Robert,
de Calonne,
Legon,
Vermeulen,
25 15 15 25 20
00 20 25 20 25
20 15 15 20 15
20 25 20 5 15
20 15 5 20 15
100
90
85
85
75
On ne saurait plus dire Stable comme une
maison Les édifices peuvent se promener la
volonté des ingénieurs pour améliorer New-
York City la Park Avenue on vient encore de
faire un véritable tour de force mécanique.
Presque au point de rencontre des trois lignes
de chemin de fer la New-York Central, la New-
York and New-Haveu et de la New-York and
Harlem, se trouvait la station de Mott-Haven
avec une gare importante surmontée d'une tour
carrée occupant le milieu de la façade du bâti
ment et d'une hauteur de 24 mètres. Le poids de
la tour est de 500 tonnes et le reste du bâti
ment de 1,220 tonnes.
La construction en briques a 57 mètres de long
sur 11 mètres de large. On désirait transporter
en bloc l'édifice environ 20 mètres de son em
placement pour faire place nette pour les voies
nouvelles. Ce n'était pas précisément facile la
moindre dénivellation pendant le cheminement
de la construction aurait amené des fissures et
l'écroulement de la tour.
On glissa sous le bâtiment des madriers puis
sants de 350 millimètres de section, de mamère
constituer un plancher résistant. Puis avec 14
vérins vis, distribués symétriquement, on sou
leva horizontalement ce fardeau gigantesque, et,
avec précaution, on le remorqua jusqu'à son nou
vel emplacement, le long d'un chemin de glisse
ment préparé l'avance, et formé de fortes soli
ves enduites de savon. Vingt hommes et une se
maine ont suffi pour déménager l'édifice. Il est
aujourd'hui en place, solide, san3 craquelure sé
rieuse, et, si on ne se hâtait de le dire aux nou
veaux venus, jamais on ne se douterait que la
station s'élevait, il y a quelques mois, ailleurs
que dans sa situation actuelle. Donc les maisons
peuvent changer de place. Pourvu maintenant
qu'on ne les vole pas H. de Parvillb
M. Beekman, le député de Louvain, lâchant
son mandat au bénéfice de M. de Burlet, cela
paraissant invraisemblable.
a On dit que la main de Cromwell tremblait
quand il signa l'arrêt de mort du roi Charles Ir.
a Sire vous avez divisé vos sujets en Guelfes
et en Gibelins, en opprimés et en oppresseurs.
distribution
ordre du jour
Tir du Jeudi 8 Novembre 1894.
tir aux cartons.