Chronique locale. Encore Messire De Burlet. Kattefeest. Nécrologie. AVIS. Champ de foire. nier-farinier, il a éto rayé de la liste des élec teurs du Conseil des Prud'hommes. M. le Président. M. Breyne, vous n'êtes pas compris dans la catégorie des ayant-droit l'électorat. Toutefois je vous engage réclamer, si vous croyez le contraire M. Breyne-Devos. Ma foi, je n'y tiens pas. (Allons, un petit air de carillon pour cette ré clamation saugrenue). M. le conseiller Boone désire savoir de quelle manière le service des guets de la tour se fait actuellement. M. le Président dit que la question est encore toujours l'étude. Au chapitre éclairage (rien de la lumière d'Henrietje), M. Bouquet Pierre demande ce qu'un reverbère soit placé rue des Plats, et M. Vanderghote exprime le désir d'en voir placer également dans les enclos. (M. le conseiller Bou quet est fort pour l'éclairage en effet, pour voir clair il faut de la lumière, n'est-ce pas M. Pierre?) AI. le Président. Nous avons inscrit une aug mentation de 500 francs au budget pour l'éclai rage public. Pour ce qui regarde les enclos, il me semble que les propriétaires doivent soigner eux-mêmes pour l'éclairage des enclos. M. Colaert. La ville ne pourrait-elle pas obliger les propriétaires d'enclos donner suffi samment de 1 éclairage (Dans tous les cas, M. Iweins est toujours là, avec sa lumière M. le Président. La chose sera examinée. M. Bouquet. Je désire qu'on repave la rue d'Appel. M. le Bourgmestre est heureux de pouvoir an noncer que sous peu on mettra la main l'œuvre. M. D1 Huvettere demande où en est la question de la glacière M. le Président est d'avis que pour cette ques tion un nouveau règlement s'impose. On paie actuellement 2 francs par panier, il est alloué 50 centimes l'ouvrier qui porte la glace domicile et 1 fr. 50 la ville. 11 y a beau coup de personnes qui ignorent que les ouvriers reçoivent 50 centimes de la ville outre leur sa laire ordinaire et malgré cela elles donnent en core un pourboire pour être rapidement servi. Ce qui plus est, ces ouvriers sont obligés de quitter souvent leur travail et cela donne lieu une source d'abus. J/, le Président promet d'examiner avec le col lège le moyen de trouver un meilleur système, soit en mettant la glace en adjudication publi que en stipulant dans les conditions qu'elle doit être fournie gratuitement l'hôpital et que l'ad judicataire devra fixer un prix régulier, soit d'une autre manière. (Promettre et tenir font deux.) Au chapitre de l'hygiène publique, M. D''Hu vettere est affligé de voir que la ville d'Ypres se trouve sur la statistique des décès. Il attribue cette cause l'insalubrité des maisons ouvrières dans certains enclos. 11 est prouvé que trois, qua tre et même plus de ménages sont littéralement entassés dans une demeure trop petite pour une seule famille. L'honorable conseiller désire que le Collège prenne des mesures cet effet et fasse fermer, au besoin, certaines maisons, car le rang occupé par notre ville, sous le rapport de la mortalité, ne sera envié par personne. M. le Président dit que M. D'Huvettere a sou levé là une question d'une très grande impor tance. Il serait tout fait impossible de fermer des maisons ouvrières sans les exproprier. De plus, il faut attribuer le nombre extraor dinaire des décès de 1895, la mortalité chez les jeunes enfants pendant le mois de Décembre. 11 est démontré que les enfants débiles meurent généralement Ypres avant l'âge de trois ans. Dès qu'un enfant a passé cet âge, la longévité est plus grande Ypres que dans toute autre ville de la Belgique. A vrai dire, la situation du sol n'est pas favo rable. A deux mètres et demi de protondeur, il existe ici une forte couche d'eau sur une couche de terre peu perméable. Pour combattre l'humidité du sol, il faut le drainer. Il est de notoriété que peu de caves sont sè- cheflà Ypres, au moyen d égoûts nous pouvons en détourner l'eau et ainsi drainer en quelque sorte le sol au moyen des caves. Nous avons pro cédé de la sorte pour les égouts des rues de Me- niu et au Beurre et nous en ferons de même pour ceux qui devront être placés dans d'autres rues. De la sorte, nous arriverons je l'espère rendre le sol plus sec et partant la ville plus salubre. Toutefois la ville d'Ypres n'est pas si insalubre qu'on voudrait le faire croire, car il arrive rare ment que des épidémies régnent ici et quand il y en a elles ne peuvent pas être attribuées la qualité de l'eau. Lors du choléra, en 1867, seulement six cas ont été constatés et c'étaient des gens qui avaient contracté le germe de la maladie Armentières. 11 est vrai, la variole se déclare ici de temps en temps, mais elle n'attaque jamais des quartiers entiers et ne suit pas une marche régulière. L'une fois on constate un cas d'un côté de la ville, une autre fois, c'est dans un quartier tout fait différent que la maladie se déclare. Les rues habitées par la bourgeoisie sont aussi bien atteintes que les maisons ouvrières les moins saines. Au chapitre des chemins vicinaux, M. Bouquet (toujours Pierre) recommande le chemin qui va du Yerloren Hoek S1 Jean (S1 Janskruisstraat), quoiqu'on y verse du gravier, la route est telle ment mauvaise qu'on ne parvient pas la répa rer convenablement. Pour y remédier, il faudrait y mettre une couche de macadam ou des cail loux je crois que ce serait là un travail excel lent et qui tiendrait pour longtemps le chemin en bon état. M. le Président. Un crédit de 6,000 francs est alloué pour les chemins vicinaux. H. Bouquet. En effet, mais d'autres répara tions sont encore faire. M. le Président. L'on fera ce que l'on pourra et d'après nos ressources. Une couche de maca dam ou de cailloux sera mise. M. Pierre remercie. J/", H Huvettere verrait avec plaisir le chemin de traverse de la Plaine d'Amour nivelé afin de permettre aux vélocipédistes d'en faire usage. M. le Président. La chose sera examinée. Tout le budget est voté l'unanimité et la séance publique est levée vers 7 heures. -)r(o)~(- Le Journal nous fait l'honneur de reproduire notre articuiet sur la retraite de M. De Burlet. Il n'y ajoute, souligne-t-il, pas de commentai res. Parbleu Mais est-ce qu'au fond, là, tout fait au fond, le confrère ne serait pas un peu de notre senti ment Et les quelques coups de griffe qu'il a l'air de nous reprocher ne lui feraient-ils pas plaisir par quelque endroit Hum hum Nous n'oserions trop jurer du contraire. On connaît la distique Il ne me déplaît pas que sur certains on glose Tout eu blâmant le fait, je répète la chose. Peut-être bien que \e Journal a trouvé excessif, autant que nous, que le blacboulé de Nivelles ait été nommé Ministre d'Etat. Depuis, il y a mieux encore. Le démissionnaire a été nommé Ambassadeur au traitement de 25,000 francs. C'est pour le coup qu'il a dû crier Vive le Roi Après cela, il était peut-être naturel, comme un bon paysan flamand en a fait la remarque en son patoisun peu cru qu'on envoyât au Portugal cet ex-chef de cabinet. Très réussie la Kattefeest Splendides les bara ques foraines Le Journal d'Ypres devra en convenir comme nous avec cette candeur ingénue que nos lec teurs lui connaissent. Vraiment c'est croire qu'YTpres est encléri- calisée depuis vingt ans tant se perdent rapide ment l'éclat et la liesse des fêtes d'autrefois Les forains délaissent visiblement la foire d'Ypres; pourquoi Parce qu'ils savent par expérience que le règne du goupillon nettoie consciencieusement les po ches du contribuable, lui enlève pour l'amour de Dieu les quelques sous qu'il croyait consacrer son amusement. Combien de fois n'avons-nous pas saisi déjà, Grand'Place, cette lamentation en Yprois Wulcke tristige Kattefeest. Ga ma de menschen en kunnen 't nie meer doen Ter is geen geld mê Triste Triste 11 y aurait pourtant moyen de rehausser notre Kermesse. Mais de ce moyen les cléricaux ne voudront pas pour deux motifs d'abord parce qu'il émane d'un ancien conseiller communal li béral ensuite parce que la caisse de l'Hôtel de Ville ressemble un fromage dont il ne resterait plus que la croûte proprement rongée. En effet, M. Brunfaut a proposé lors de la Tuindag passée, croyons-nous, au conseil com munal de voter un subside de mille francs, p. ex. répartir en prix entre les forains selon la beau té, l'intérêt, l'importance, etc., que présente leur établissement. Le bourgmestre et le Conseil ont pris la pro position de M. Brunfaut en considération elle allait être mis l'ordre du jour du Conseil aux approches de la Kattefeest Depuis lors la scandaleuse victoire cléricale du 17 Novembre plus même de minorité libérale au Conseil. Est arrivée la Kattefeest naturelle ment le Bourgmestre n'a pas exécuté ses engage ments aucun conseiller clérical ne les lui a rap pelés comme de juste. La proposition Brunfaut est donc tombée l'eau Grand bien en fasse nos édiles car la Katte feest est très réussie et les baraques foraines sont splendides Great attraction Jeudi passé, ont eu lieu, au milieu d'une nombreuse assistance, les funérailles de Mon sieur A. Soenen, Juge de Paix honoraire, décédé le lr courant, l'âge de 75 ans. L'honorable défunt appartenait au parti libé ral modéré et avait été longtemps conseiller communal. C'était un magistrat intègre, rigide, inaccessi ble n'importe quelles influences et résolument impartial, ce qui n'est déjà pas si commun par le temps qui court. Il était simple et digne dans sa vie privée comme dans sa vie publique. Le Roi l'avait successivement décoré de son Ordre et de la Croix Civique de lre classe. Nous présentons son honorable famille nos sincères compliments de condoléance. La personne qui recevrait en paiement un billet de banque belge portant le n° 861 (cent francs) est priée de se faire connaître au bureau de police. JPaiiopticum Greissler. La Direction ayant pris des engagements pour la foire de Courtrai se voit dans la nécessité de clôturer ses représentations. Comme c'est demain Dimanche 8 Mars, la clô ture définitive, nous engageons les habitants d'Ypres et des environs aller admirer une der nière fois le magnifique Panopticum Geissler, si tué sur la Grand'Place. Le prix d'entrée est la portée de toutes les bourses et tout le monde sera satisfait d'avoir

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Le Progrès (1841-1914) | 1896 | | pagina 2