«LA LUMIÈRE* a Attention ,62£ai a Encore une Chronique judiciaire. AVIS IMPORTANT. Vanderstiiyfl-Devos, <2 o a s §2 .22 a 2 Z 2 s u s s> que ver exceptionnellement doux. La température moyenne de l'hiver 1895-1896 a été de 2°4, soit 0°2 plus élevée que la tempéra ture d'un hiver normal. La plus basse tempéra ture a été de 11°6, soit 1°9 de diflérence avec une température normale pendant les mêmes mois. Du tableau dressé par la revue Ciel et Terre il ressort que l'hiver 1895-96 n'a fait naître l'im pression d'une clémence exceptionnelle que par contraste avec l'hiver extrêmement rude de 1894-95. Les jours de gelée ont été plus nom breux qu'en temps ordinaire, mais les fortes ge lées ont été en nombre moindre La fréquence des jours de pluie et de neige a été normale, mais la quantité d'eau recueillie a été trop faible de 30mm, ou de 20 p. c. de la quan tité moyenne qui tombe dans la période Décem bre-Février. Far contre, le temps a été particu lièrement brumeux et la pression barométrique exceptionnellement élevée. Les hivers les plus doux ont été ceux de 1833- 34, 1845-46, 1868-69, qui ont eu respectivement comme moyennes thermiques 5°6,4°6 et 5°5 et comme hauteur de pluie 295, 260 et 232mm. Un arrêté royal en date du 9 Mars supprime une école communale de Rognée (Namur). Pour deux raisons L'école n'était fréquentée que par une petite fille Il y a deux autres écoles Rognée une mixte et une de filles. Or, Rognée ne comptant que 388 habitants, deux écoles sont évidemment suffisantes, car il ne peut guère y avoir dans cette commune qu'une centaine d'enfants en âge d'enseigne ment. Mais il faudrait connaître le pourquoi réel de ce fait extraordinaire une école qui n'a qu'un écolier. Les autorités communales ne lui ont- elles pas fait la guerre parce qu'elle affectait un caractère libéral L'école était communale elle eût dû, ce titre, avoir la confiance des parents et cependant, l'institutrice n'avait qu'une petite fille instruire. C'est l'école subsidiéec'est-à-dire une école libre, qui a allé ché tous les parents des petites filles de Rognée. Ne serait-ce pas, par hasard, parce que cette école est dirigée par des religieuses Il nous arrive d'Arles un écho tardif, mais pi quant, de la visite de M. Félix Faure. En traversant la vieille ville gréco-romaine, M. le président de la République voulut mani fester ses sentiments de bienveillance en visitant un hôpital La municipalité, profondément touchée de cette marque d'intérêt, se trouva cependant grandement embarrassée. Non pas que les ôpitaux manquent la ville d'Arles, mais les malades manquaient l'hôpital. On ne pouvait cependant pas exiger de M. Félix Faure qu'il vînt promener sa bienveillance devant des lits inoccupés. Les édiles arlésiens eurent une idée triom phante ils firent appel des malades de bonne volonté. On en trouva tant qu'on en voulut, et ce fut une occasion merveilleuse pour constater que la visite présidentielle avait été tellement bien faisante que, du coup, tous les malades étaient guéris. Ce qui ne les empêcha pas de se faire payer, au kplus juste prix, par la municipalité, leur journée d'hôpital. A propos du Krach Verhaeghe. Il est vraiment souhaiter que le gouverne ment mette une fin tous ces u Krach dont les journaux sont pleins depuis quelque temps et dont sont victimes une foule de petits rentiers et de braves travailleurs qui confient leurs écono mies péniblement amassées, dans les mains d'un notaire malhonnête. Que de profonds cha grins, que de suicides n'éviterait-on pas. Le moyen cependant serait bien simple Immédia tement après la vente (1) d'un immeuble quelconque, le notaire instrumentant serait tenu de se transporter accompagné des parties intéressées ou de leur manda taire, dans la ville la plus voisine où se trouve une succursale de la Banque nationale et d'y mettre en dépôt le produit de la vente jusqu'au jour de la liqui dation complète auquel le vendeur ou son délégué irait chercher les fonds au moyen d'un permis officiel déli vré par le notaire Tout cela serait bien plus cor rect, et on n'aurait plus ainsi déplorer des scandales qui crient vengeance au Ciel. C'est un devoir du gouvernement de prendre des mesures énergiques. Assez de répondre c'est la loi si cette loi est mauvaise rétormez-la, cette loi. On écrit de Bruxelles, 23 Mars Contrairement ce qui avait été annoncé, les travaux de l'exposition ne sont ni arrêtés, ni me nacés. La ligne de raccordement a fonctionné aujourd'hui et de nombreuses marchandises ont été déchargées. Il y a un apaisement et l'on croit l'intervention d'une solution heureuse. En attendant, des procès de presse éclatent, et deux confrères sont poursuivis par MM. d'Oultreroont et Parmentier. Espérons que cet orage se calmera aussi. Une rechute de M. De Burlet Le Petit Bleu Burlet inspire de amis. annonce que la santé de M. De i nouveau de l'inquiétude ses Le jury brabançon a condamné hier Léopold Lekeu et Louis De Brouckère, conseillers com munaux socialistes, six mois de prison pour avoir, dans le journal le Conscrit, attaqué la force obligatoire des lois et provoqué y désobéir. Les inculpés avaient écrit des articles contre l'odieux régime militaire que la majorité des belges condamne, et que les cléricaux au pou voir s'entêtent maintenir. Une bonne nouvelle. L'anémie c'est dire la pauvreté de sang, qui est accom pagnée de faiblesse, de maux de tête, de pâleur, de palpitations, est maintenant guérie en peu de jours par la Pilule du Docteur Hnpliaël. 10. Mr et Mme Maurice MEIER, chirurgiens-dontistes-spécialistes, 2, rue de Mouscron, Cour frai, ont l'honneur d'informer le public, qu'un nouveau dentiste, courant de maison en maison pour le nettoyage des dents et l'arrangement des pièces dentaires, vient de se fixer non loin de leur demeure mal gré la similitude du nom et de la profes sion, ils n'ont aucun rapport commercial avec cette personne. Comme précédemment, Mr et VIme Mau- kice MEIER sont consulter journelle ment chez, eux, 2, rue de Mouscron, maison porte cochère(près de la prison). Us n'ont même ni fils, ni frère, ni pa rent qui représente leur maison. Us prient donc les personnes qui ont l'intention de les consulter de s'informer s'ils sont bien chez Mr et iMme Maurice MEIER, 2, rue de Mouscron et de faire attention aux réponses qui leur sont faites. M. Meier a l'honneur d'informer l'hono rable public qu'à la demande de sa nom breuse clientèle, il sera consulter trois jours de la semaine, les Lundi, Jeudi et Samedi, de 9 4 1J2 heures de relevée, chez Ylme Veuve Van Kemmel, Grand'- Place, n° 5, Ypres. Sociélé Anonyme Belge d'Incandescence. Si vous voulez voir CLAIR prenez le bec LA L9J.9MMÈMIE Economie de gaz 50 p. Garantie lumière blanche sans reflet verdâtre Pouvoir éclairant 65 bougies et connu pour le plus solide et le meilleur. Le bec complet avec placement: 12 frailCS. Manchon de rechange pris au dépôt fr. 2-00 domicile, fr. 2-50. Fournit également tous appareils gaz. Seul dépositaire pour Ypres et environs RUE CARTON. LU LU C/5 Q. U I 85 u •S co LU CL >- O u 3 «2 en 3 O E O O. êri» s> 3 t- 3 3 O 2 S-* C2 30 9,3 0 g 3 03 O® 3 en 03 3 o en® S "3 c 2"° 3 .5 _3 .22 c "2 -® -2 2 .2 en *3 §>1 tf) se g a în -» "S *3 S p-3 0 lu en 3 a .2 a 3"® 0 03 en O 03 EZ, 2 S' 2 fS. 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(1) Si le paiement ne se fait séance tenante l'ache teur serait tenu de fixer jour au notaire pour se rendre ensemble la banque. qui, elle est une administration et non une étude. cil U U mmM se 03 rn 03 c en® a en S® •03 03 co 3 ■Tl 03 03 O *3 C C c o 03 :-3 CU Ja 05 03 03 **- tf} en 03 .22 h 03 Kl) 03 - - o3 .3 >-« 03 "O S) 03 --O -3 <1 en «3 «5 03 03 3 en i O 03 Z3 I C0 en C O. tn en en ^3 2. *3 en 03 ^3 03 en 3 1 2 c 3 C'~" S) 03 3 en 05 u 5 -u» T3 "O «O CO 03 - 03 O"® 2 03 S- S o a. u u t- tic: C 03 03 -3 03 03 o 03 O 03 Q-T^ 03 m O ûcùo a 03 - A. 02 S es a 9 S a S'-2 T3 a :z? O O m s s> T3 eu O CO

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Le Progrès (1841-1914) | 1896 | | pagina 3