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École d'Équitation.
Nécrologie.
Chronique judiciaire.
L'affaire Tremblié.
Conseil communal d'Ypres.
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morceaux n'ont pas rebuté et nos excellents
exécutants que n'a pas effrayés le travail qu'exige
des œuvres aussi ardues.
Nos vaillants gymnastes ont droit tous nos
éloges et nous sommes heureux de constater une
fois de plus que les jeunes Infatigables mar
chent de progrès en progrès, lie travail de ces
jeunes gens a été tort goûté et le public les a
vivement applaudis.
M. A. Rabau, qui s'est fait entendre pour la
première fois, possède une jolie voix et a char
mé son auditoire. Nous esperons bien que nous
pourrons encore l'entendre et l'applaudir la
société des Anciens Pompiers.
Un duo pour saxophones, exécuté par MM.
V. et G. Lamote, membres exécutants de la So
ciété, a obtenu un grand succès. Le talent des
frères Lamote est très apprécié de tous.
Depuis que M. G. Mailliard prête son concours
aux concerts des Anciens Pompiers, il n'a jamais
été tant applaudi que Dimanche dernier. Comme
on a ri Bons Deus
M. V Walckers, jeune instrumentiste, promet
beaucoup. Déjà, il mérite tous nos éloges pour
la manière brillante dont il a exécuté sa fantai
sie pour hautbois et cela d'autant plus que l'in
strument dont il joue est un instrument fort
difficile.
Le piano était tenu par M. Henri Moerman,
l'habile chef, c'est dire que l'accompagnement
était parfait et que les artistes ont été admira
blement secondes.
Le Bal qui suivait le Concert a été lort ani
mé et a termiué agréablement une fête qui pour
tous était trop tôt finie.
Lundi dernier, l'occasion du départ des offi
ciers adjoints d'État-major, l'Ecole d'Equitation
a été le théâtre d'une petite fête intime dont ces
messieurs ont fait les frais. Us ont exécuté avec
entrain et grande correction un travail d'ensem
ble suivi d'un concours hippique consistant en
sauts d'obstacles de divers genres, barrières,
mur, claie, entrée de ferme. Messieurs les ad
joints les ont abordés avec calme et vigueur. Le
premier prix, un sabre d'honneur et un diplôme,
a été remporté par Monsieur le Lieutenant adj'.
d'Etat-major Hoebanc, avec 0 fautes, après un
parcours brillant, et très remarqué le deuxième
prix, par Monsieur le Lieutenant adj*. d'Etat-
major Beaujean, avec 2 fautes, le 3e prix, après
barrage avec 3 fautes entre Messieurs les Lieu
tenants adju d'Etat-major Sterpin et Blairon,
par le second de ces Messieurs avec 0 fautes
Les résultats obtenus l'Ecole d'Equitation
par les officiers adjoints d'Etat-major font le
plus grand honneur Monsieur le Colonel Cour-
tin, dont l'intelligente et brillante direction mé
rite d'être hautement appréciée, et leur in
structeur,le Lieutenant Haegeman, le sportsman
si distingué et si sympathique que nous connais
sons tous.
Nous avons le plaisir d'anno ier que M Wil-
motte, professeur de philologie romane l'Uni
versité de Lièg viendra Ypres dans le courant
de la s -niaine prochaine pour y donner une con
férence publique sur Ls Ké/ormes introduire
dans VEnseignement moyen.
Le talent oratoire, suffisamment!
savant profos ;ur n1 manquera, pas d'attirer
cette conférence un public nombreux.
L-. date en sera fixée ultérieurement.
connu, du
Lundi dernier est décédé l'âge de 88 ans,
M. Théophile Gaimant, pharmacien honoraire
de l'hôpital civil d'Ypres.
C'était un homme de bien dans toute l'accep
tion du mot.
L°s funérailles du vénérable défunt auront
lieu Vendredi prochain, 10 heures, l'église
St- Jacques.
Nous présentons sa famille nos plus vifs
compliments de condoléauce.
Le tribunal de lre instance séant Y'près, a
dans sa séance du 28 Avril dernier, prononcé son
jugement en cause d'Emile Debaere, musicien
1 harmonie communale et marchand de lapins
Ypres, prévenu d'avoir, le 18 Novembre lb95,
Çarté volontairement des coups et blessures M.
remery, Valère, et d'avoir endommagé et dé
truit volontairement les propriétés immobilières
de ce dernier.
Le prévenu a été condamné une amende de
trente francs et aux frais du procès, et subsidiai-
rement un emprisonnement de dix jours.
Une succession attaquée.
Un roman spirituel.
On écrit de Cbarleroi, le 23 Avril
Il y a quelques mois décédait dans une impor
tante localité de notre arrondissement une vieille
demoiselle très-riche. Elle léguait toute sa for
tune plus d'un million un prêtre qui
avait assidûment fréquenté chez elle pendant de
longues années. Cette fréquentation avait pu
éveiller les médisances des méchantes langues,
mais la piété exemplaire delà dévote aurait dés
armé les plus bavards. Grand fut donc le désap
pointement des héritiers légaux en apprenant la
destination qui était donnée la fortune par
personne interposée. Ils attaquèrent la validité
du testament et l'affaire vient d'être introduite
au tribunal civil de Charleroi. Préalablement on
a procédé la levée des scellés apposés en la
mortuaire la demande de la famille et l'on y a
fait une découverte inattendue c'est une corres
pondance extrêmement volumineuse échangée
entre le prêtre et son ouaille. Il y en a au moins
trois mètres cubes, assurent les personnes bien
informées.
On aurait tort de croire qu'elles se rapportent
au salut de l'âme de la défunte. Il paraît, au
contraire, qu'elles respirent une flamme indi
quant clairement que pour être prêtre on n'eu
est pas moins homme et accessible aux plus ten
dres sentiments. M le curé donne même tous,
en matière de fidélité et de constance, un exem
ple qui mériterait de trouver des imitateurs, car
c'est pendant un quart de siècle qu'il a fait le
bonheur... spirituel do son amie. Le procès de
vant le tribunal de Charleroi promet des révéla
tions piquantes.
Lundi, ont commencé devant la Cour d'assises
de Saint-Omer, les débats de l'affaire Tremblié.
Dès dix heures du matin, des groupes station
nent sur la Place Victor Hugo, attendant la ve
nue de Tremblié. Les conversations roulent uni
quement on le devine sur l'affaire dont les
débats vont commencer.
Les jurés se promènent, attendant l'heure.
A onze heures moins dix minutes, une voiture
arrive. Elle amène Tremblié. La foule se préci
pite. Les plus rapprochés parmi les spectateurs
arrivent voir la physionomie du prévenu.
On les entend répéter, en s'éloignant Je
l'ai vu, je l'ai va 0 est une gloire pour eax.
Le véhicule passe rapidement. Il entre dan.; la
cour du Palais-de-Justice. Le prisonnier descend,
escorté de deux gendarmes.
A onze heures, il entre dans la salle d'audien
ce. Tous les regards 8e portent sur lui.
On ne croirait pas, voir cet homme-là, que
l'on a sous les yeux un individu accusé d'un hor
rible forfait.
Tremblié est très correctement vêtu de noir.
Une fine moustache noire, relevée en croc aux
extrémités, enlève la figure ce qu'elle aurait
première vue, de trop efféminé. Le linge est
d' ne éblouissante blancheur. Le col est droit.
Une cravate noire, dite régate très élégante,
s'étale sur la chemise
Tremblié ne paraît pas très rassuré. Il regarde
cependant le public avec une certaine curiosité.
Do temp-> autre, les lèvres so retroussent, sous
la moustache, dans un rictus.
A onze heures et demie l'huissier de service
aunonce la Cour. Le Président et les asses
seurs, ainsi que M. l'avocat général, font leur
entrée et l'on procède aux formalités d'usage.
1. Communications.
2. Approbation-adj udication-travaux-Abattoir.
3. Hospices procès-verbal de vente d'arbres.
4. Construction d'un égout dans la rue de Lille,
devis et cahier des charges.
5. Sport hippique demande de subside.
Une aventure assez smj
ser dans un des théâtres
;ulière vient de se paa-
e Vienne.
Deux nouveaux mariés étaient, dans une loge,
tout au plaisir de voir la représentation, lorsque,
soudain, la porte s'ouvrit et donna passage un
étranger qui commença par asséner uue douzaine
de coups de poing au mari. 11 va sans dire que ce
dernier lui rendit sa politesse.
La salle entière se leva pour voir ce qui arri
vait. Au moment où uu agent de police entrait
dans la loge pour faire cesser le tumulte, l'agres
seur se confondit eu excuses, disant qu'il s'était
trompé.
Mais l'affaire ne pouvait se terminer ainsi, et
tout le monde fut couduit au poste de police
situé nou loin du théâtre. Là, nouvelles excuses
de la part de l'étranger qui fut laissé en liberté.
Le jeune marié revint son hôtel dans un triste
état. Le lendemain matin, l'agresseur s'y pré
senta, et son chagrin était tel que les jeunes
époux, pour le calmer, l'invitèrent déjeûner
avec eux. On se sépara les meilleurs amis du
monde.
La Ligue Vélocipédique Belge vient d'appuyer
auprès de M. le Ministre de 1 Agriculture et des
Travaux publics les pétitions envoyées par l'ad
ministration communale de Spa, par le Véloce
Club Hasseltois et par la Pédale Louvièroise aux
fins d'obtenir la création de voies cyclables sur
les routes de Liège Spa, de Hasselt Genche,
de Hasselt Tongres Liège, et de la Louvière
Mous.
Le Véloce Club Hasseltois secondé par la
L. V. B. a prié M. le ministre de la Guerre de
rappeler aux autorités militaires sa circulaire du
mois d'Août 1895 enjoignant aux troupes de ca
valerie de ne pas abîmer les accotements cycla
bles pendant les manœuvres qui auront lieu
dans les environs du camp de Beverloo.
MM. les ministres de la Guerre et de l'Agricul
ture et des Travaux Publics s'étant mis d'accord
our refuser désormais l'autorisation d'établir
es voies cyclables sur les routes où sont con
struites des ligues de chemins de fer vicinaux,
la L. V. B. et sa section brabançonne ont adressé
une requête la Députation permanente du
Brabant pour la prier de faire macadamiser les
chaussées qui se trouvent dans ce cas et notam
ment les routes de Louvain-Tervueren, de
Dieghem-Haecht et de Jodoigne Wavre jusqu'au
carrefour du Champ d'Asile. Communiqué
On annonce la mort du baron Hirsch, le célè
bre financier juif. Il fut le gendre du sénateur
bel°;e Bischoifsheim, et se trouva mêlé toutes
les grandes affaires d'argent do ces dernières an
nées on connaît sa participation l'entreprise
congolaise.
Sa fortune est évaluée 5 ou 6 cents millions.
Comme il était en ce moment en Hongrie et
qu'il avait reçu des lettres comminatoires éma
nant des antisémites, on a attribué sa mort un
crime. On dit que la police fait uno enquête.
UneannoncG faire pleurer, trouvée dans un
journal français
Jeune homme hon 32 ans, phys. agréable
musicien, 75,000 fr., désire épouser demoi
selle ou dame amputée d'une jambe. Bory,
Artenay, Loiret. Je ne rép. pas post. rest. ini-
M S| If j
Séance publique du Samedi 2 Mai 1896,
6 h. du soir.
ORDRE DU JOUR