Les cigares et tabacs la douane belge. Cinquantenaire XOMBOlaJX. Archéologie. Les douaniers belges font maintenant la frontière, dans les malles des voyageurs,la chasse aux cigares. Ils ont changé, par ordre supérieur, leur chanson et pris celle des douaniers français. Le traditionnel vous n'avez rien de neuf est remplacé par le fameux pas de tabac, pas de cigares Vous voyez l'étonnement des nationaux, qui rentrent de voyage, et des étrangers, les uns, ayant oublié la loi nouvelle, les autres l'ignorant, tous ayant dans leurs bagages, sur la foi des vieux traités, provisions fumer. Il en est que la question Bemble ahurir jusqu'à l'hébétement, ui regardent les douaniers, sans répondre, avec e gros yeux stupéfaits, se demandant s'ils sont bien en Belgique et si le train ne les a pas con duits, pendant leur sommeil de route, dans quel que autre pays. 11 leur faut des explications et les discus sions sans fin s'engagent sur le nombre des ciga res qu'il est permis de passer. Nos douaniers y mettent du reste de la bonne grâce, sans vérité vexanto. On leur a sans doute recommandé de chercher acclimater la nouveauté par la dou ceur. Mais elle ne fait pas moins événement et fournit, dans les voitures de tous les trains qui entrent, sujets de conversations animées. Les oreilles de M. de Smet de Nayer doivent furieusement bourdonner. Justice die paix. M. Laheyne, avocat-avoué, est nommé juge suppléant la justice de paix d'Ypres. Notariat. M. Begerem, notaire Passchendaele, est nommé notaire Boom M. Camerlynck, doc teur en droit, est nommé notaire Passchen daele. Le 2e bataillon du 3e de ligne, en garnison en notre ville, est parti Mardi matin pour le camp de Beverloo, où il séjournera pendant un mois. Demain, 7 Mai, il y aura cinquante ans que notre éminent concitoyen M. Emile Vanden Bogaerde, directeur-gérant la Société anonyme des chemins de fer de la Flandre occidentale, entrait dans l'administration, où il fit ses gra des. Tout le personnel de cette administration, de- Î>uis les emplois les plue modestes, désirait saisir 'occasion de ce jubilé d'or pour, en une bril lante manifestation, témoigner de sa reconnais sance et de son dévouement envers un chef vé néré et aimé mais, au grand regret de tous, M. Vanden Bogaerde a décliné ces honneurs et a remercié le personnel de ses bonnes intentions. Cependant le conseil d'administration, après tant de services rendus, ne pouvait laisser pas ser inaperçu cet anniversaire. Il organise un banquet, fixé au 9 Mai, Y Hôtel de Flandreen l'honneur du jubilaire, banquet auquel assiste ront les chefs de service, les chefs des stations les plus importantes et des agents choisis parmi les plus anciens dans les différents services. La 'igue de la Flandre occidentale est des plus prospères et a pris un grand développement depuis sa mise en exploitation, qui remonte au 4 Octobre 1846. Nous apprenons que le tirage de la Tombola pour les deux objets d'art sculptés par M. Emile Coftyn-Coutrez,aura lieu Dimanche 14 Juin prochain. Nous engageons vivement les amateurs en allant 7oir ces deux vrais bijoux qui sont expo sés, rue de Menin, n° 33, en cette ville, prendre quelques numéros. Nous espérons que le public tiendra cœur d'encourager un excellent artiste qui a déjà obtenu plusieurs distinctions pour ses objets d'art aux expositions de Bruxelles et d'Anvers. ri H5"*- 1 Il y avait aussi, ceux empruntés aux saints. Donc deux catégories. Ce ne fut que lorsque les fiefs devinrent héré ditaires, vers 1210 et sous Philippe II, que les noms patronymiques prirent naissance. On prit le nom du fief que l'on possédait et il se trans mit dans la famille de génération en génération. Ceci présenta des inconvénients assez graves, car les cadets prirent aussi le nom d'un fief cette tige issue de la même souche portant un autre nom, donnait une famille qui paraissait absolument différente. Quant aux gens instruits et considérés, ils pri rent vers 1210 le nom du lieu de leur naissance ou de leur habitation. Si ceux-ci étaient ano blis, la confusion indiquée plus haut devenait d'autant plus grande. On trouve dans les manuscrits de la Bibliothè que Héraldique (ministère affaires étrangères) des documents concernant une famille Auly. Voici l'origine du mot Barre dans le nom Del- barre -a>oCï^îX=- Pendant la nuit de Lundi Mardi, un sieur Victor Verheyde, charretier, demeurant Saint-Maurice, a porté un coup de couteau la fille de son propriétaire, MUe Verhelst, âgée de 20 ans. Voici comment les faits se sont passés. Verheyde, pris de boisson, eut une discussion, vers 3 heures du matin, avec sa compagne des propos aigres-doux furent échangés haute voix. Réveillée par ce bruit, Mlle Verhelst, qui loge sur le même palier, ouvrit la porte de sa chambre et pria le charretier de se taire en lui faisant re marquer qu'il ne devait pas réveiller ainsi les locataires. Rendu furieux par cette observation, Ver heyde, qui est un alcoolique, sortit de sa chambre et se précipita dans celle de MUe Ver helst avant que la jeune fille eût le temps de fer mer sa porte. Il avait en main un couteau en forme de serpette, qu'il agitait en criant qu'il tue rait la sorcière si elle ne voulait pas prendre une pièce de vingt sous qu'il avait dans la main et qui, paraît-il, était ensorcelée. Ce tut une course effrénée dans la chambre. Une échelle cjui s'y trouvait permit fort heureu sement M1Ie Verhelst d'en faire plusieurs fois le tour et d'éviter Verheyde. Mai3 comme elle accrochait le pied de l'échelle, l'alcoolique bon dit sur elle et lui porta un coup de couteau au cou près de la glande parotide, en lui faisant une blessure de six centimètres de long, mais peu profonde. Une sœur de MUe Verhelst, qui couchait dans une chambre voisine, réveillée par les impréca tions de Verheyde, appela au secours, M. et Mra0 Verhelst, qui logent au premier étage, et des lo cataires montèrent. Ils croisèrent dans l'escalier Verheyde, qui parlait toujours de sa pièce de vingt sous ensorcelée. Pour le calmer, on eut l'idée de lui dire de 1 lr.il Noms patronymiques. Sous la première et jus que vers la fin de la seconde race, on no portait qu'un nom, c'est dire que la distinction ac tuelle entre leB noms de baptême et les noms de famille n'existait pas et ce nom n'était point at taché la filiation et parenté celui d'un fils était presque toujours différent de celui du père. Le père la naissance de son fils lui donnait le nom qui lui venait dans l'idée sans même y at tribuer une signification spéciale Filmer, Thierry, Eudes, etc., et on le baptisait sous ce nom. Schaer, nom connu Ypres (monde militaire). Schaer signifie taillis. Durant, du Rand, Durrand, nom de famille, peut tirer son origine soit du village Duren localité en France, ou de Duran4 kilom. d'Auch (arrondissement d'Auch). Struye, nom de famille Yproise. Suivant un article précédent, nous avons établi que S1 Moor répondait de Moor. Par comparaison, il nous est permis de signaler le mot Truyes, ville (Indre et L.) arrondissement de Tours. S1 Truyes répon drait alors «de Truyes On trouve Cathérine Struyiz, veuve en 1572 de Hans (Jean) Crul, maître de la forge des monnaies Cambrai. A Lille on trouve au 17e siècle une famille A la Truye. Criem, nom de famille Yproise. On trouve un Jean de Criem né Pilgam (Artois) vers 1620. Eauliesnom d'un village 14 kilomètres d'Auch (arrondissement d'Auch.) Bonté. Vers 1592 on trouve un Antoine Bonté Bondues, très répandu autrefois Lille. L'éty- mologie fait dériver ce nom de BonusBonitus, Bon, Bonté. Bout ou Bonet est aussi un nom de saint (an cien prénom). Lynch, nom d'une écluse près de Capelle Brouch (Nord). Eosdey, nom connu Ypres Un Pierre Adrien Eocedez était greffier de Wattignies vers 1660. Govaert, Oovaertsnom de famille Ostende et Louvain, dérivé de l'ancien prénom Govart. Boulin (Boulen)i (1) Un Jean Boutin vivait en 1526 Jamooline (France). Nolletnom de famille Yproise, dérivé de l'an cien prénom Nollet. Dépouillénom de famille dérivé du mot fla mand Pouille qui signifie poulets. Delbaere {de le Barrede la BarreVerbaere), nom de famille Yproise, originaire de Lille et du Nord, l'étymologie le décompose en Del, préfixe employé sous le régime espagnol au lieu de de, de le, de la, et Barre. Vers 1597 on rencontre un Pierre Delebarre Oostvleteren et la même époque, Etienne Delebarre Locon. En 1626 un Jean Delebarre Hem. Louis de Labarre, bourgeois de la Bassée en 1636. (1) Il existe deux familles Bouten qui n'ont entre elles aucune connexité celle dont le nom primitif et réel est Bouten, vieux mot flamand signifiant Hardi celle devenue Bouten par corruption du nom français Boutin. La Barre,village 28 kilom. de Vesoul (Saône- Haute). Barre, petite ville du Gevaudan. Barre (la), abbaye de filles de l'ordre de S1 Augustin dans un des faubourgs de Château- Thierry. Barre de la Cour. C'est l'enceinte où se tenaient les procureurs, proche le siège des conseillers. Ce lieu était autrefois séparé par une barre et le nom de barre de la Cour lui est resté. Ce terme a servi aussi désigner certaines juridictions telle est la barre du chapitre de Paris. Cette juridiction était composée d'un bailli, d'un lieu tenant, d'un procureur fiscal, d'un greffier et d'un huissier. Posez, nom de famille Bruxelles. On ren contre un Jean Roseys né Bourg en 1516. Genval, nom de famille, tire son origine de la localité Genival, du celtique guen, marais et du .latin vallis, ce qui donne ce nom le sens de vallon marécageux. Willemet, nom de famille, connu Ypres, dé rive de l'ancien prénom Willemet Munch (de), nom de famille, connu Ypres, vient du vieux mot monch signifiant moine. Il existe aussi près de S1 Orner le village Nieurlet qui s'appela dans la suite Muncq-Nieurlet. Muncq (forme française du flamand Munck). Il est remarquer que l'étymologie des noms an ciens de lieux S' Orner et environs est toujours dérivée de la langue germanique dont le flamand est un idiome ou plutôt c'est le germain du moyen-âge, comme le picard est le français de la même époque. Didier (Dedier en patois flamand), nom de fa mille Yproise, tire son origine de Didier 5 kilom. d'Hazebrouck. Delgoffe, nom de famille wallonne. Goffe est un ancien mot wallon qui signifie Gouffre. Cuvelier, nom de famille Yproise, originaire de Lille et environs où on le rencontre fréquem ment aux siècles derniers sous les formes Cuve lier, de Cuvelier. Cannart (de). Un Philippe Canard est né Bourg (département de l'Ain en 1507. La famille Cannart est originaire du Pas de Calais. Elle était alliée au 14e siècle la famille des seigneurs de Boncourt. Grilliet, nom de famille Brielen. Humbert Grilhet était en 1540 sieur du Vernay (archives de l'Ain.) Pyche, Pych, Pich, nom de famille très répan du en Flandres. Paraît d'origine anglaise. Un meurtre Lille.

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Le Progrès (1841-1914) | 1896 | | pagina 2