JOURNAL D'APRES ET DE L'ARRONDISSEMENT.
Conseil communal d'Y près.
49. Dimanche,
56e ANNÉE.
21 Juin 1896.
6 FRANCS PAR AN.
PARAISSANT LE JEUDI ET LE DIMANCHE.
vires acçciait ecndo.
ABONNEMENT PAR AN Pour l'arrondissement administratif et judiciaire d'Ypres, fr. 6-00
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LesAasooces sont reçues Pour l'arrondissement d'Ypres aux bureaux du Progrès Pour
le restant de la Belgique et de l'Etranger, également aux bureaux du journal LE PROGRÈS,
On traite forfait.
La séance eBt ouverte 6 heures.
Sont présents MM. le Baron Surmont de
Yolsberghe, Bourgmestre-Président Colaert et
Berghman, Echevins Struye, Breyne, Boone,
Begerem, Iweins, Decaesteeker, Vandenboo-
gaerde, D'Huvettere, Yanderghote, Fiers, Bou
quet, Fraeys, Conseillers Gorrissen, Secrétaire.
Le procès-verbal de la séance du 11 Avril der
nier est approuvé celui de la séance du 2 Mai
est déposé sur le bureau l'inspection des mem
bres.
Notre premier arrêté ayant été critiqué, je
vous propose de le remplacer par un autre dont
les termes diflêrent plus ou moins. Approuvé.
Un crédit de 3,040 francs est proposé pour les
réparations faire au bassin de l'Ecole de nata
tion.
M.
cela.
cès seul'des femmes.
Le séchoir sera réparé et nous examinerons la
question de la construction d'un châlet de sau
vetage. Nous vous ferons des propositions. Je
trouve que l'établissement de ce châlet s'impose
mais nous ne pouvons faire tout en une fois.
Pour ce qui concerne les faits visés par M.
D'Huvettere, je n'ai trouvé personne qui ait pu
clairement les confirmer, quoiqu'il en soit,
j'avertirai, comme l'année passée, par affiches,
celui que la chose concerne.
Un crédit de 2,500 fr.est voté pour réparations
aux toitures des écoles communales gratuites
pour filles et garçons.
Au moyen de poulies on monterait plus facile
ment les matériaux que de les porter en haut le
long des échelles. En second lieu, cela occasion
ne des malheurs comme celui qui s'est produit
encore cette semaine.
M. le Président. Tout cela est l'affaire de
l'entrepreneur. La ville n'a pas le droit de s'im
miscer dans n'importe quelle manière d'exécu
ter les travaux.
La restauration de la porte du Marché au
poisson et des étaux sur le Marché au poisson est
voté et un crédit de 1,250 francs est alloué
cette fin.
Renouvellement de la balance publique
francs. Approuvé.
700
Un crédit de 400 francs est voté pour ériger
des locaux servant l'abattage des porcs, et un
crédit de 700francs pour la restauration et l'élar
gissement de l'aqueduc derrière l'abattoir.
Nos honorables votent un crédit supplémen
taire de 500 francs pour travaux la Forte du
Temple et pour l'établissement du tir la cible.
Le procès-verbal de la vente des sapins sur
dos propriétés des Hospices est approuvé il en
est de même des comptes des fabriques d'église
de S'Pierre et de S1 Nicolas.
Ailleurs, Termonde, entr'autres, on avait
les plus grandes difficultés trouver le nombre
de souscripteurs. Même le téléphone fut placé
sans qu'il y eut quinze abonnements et mainte
nant il y en a 80.
La dépense atteindrait annuellement une som
me de 500 francs peine, attendu que les admi
nistrations publiques jouissent d'une certaine
réduction.
Le crédit est voté. M. D'Huvettere s'ab
stient.
Le Conseil vote un subside de 1,000 francs
pour le concours du houblon.
Le procès-verbal de la location des biens des
Hospices est approuvé.
D'abord, il y aurait un concert national, com
posé de deux cantates qui, malgré l'opposition
qu'elles rencontrent, réussiront quand même, je
1 espère.
Ensuite un grand tir la cible pour les corps
de Sapeurs-Pompiers et des courses pour vélo-
cipédistes. Probablement la reproduction de la
fête donnée l'année dernière Ypres-Fleuri.
L'inauguration du Château d'eau voilà peu
près la composition du programme.
M. Iweins. Il serait strictement nécessaire
de prendre le plutôt possible une décision cet
égard et de donner une très grande lumière (par
don publicité) aux courses vélocipédiques, car ce
sont des fêtes qui attirent beaucoup de monde.
La séance est levée vers 7 heures.
Ypees, le 20 Juin 1896.
Les protectionnistes l'œuvre.
On en est encore tout étourdi I Vingt millions
d'impôts nouveaux, sous forme de droits d'en
trée, votés avec une rapidité foudroyante, par
une majorité servile, prêle tout....
Dans les couloirs de la Chambre, on faisait
remarquer qu'il n'était jamais arrivé un gou
vernement belge, depuis 1830, de faire voter
un projet de cette importance en supprimant
toute la procédure parlementaire, toute dis
cussion... Sous prétexte de combattre l'alcoo
lisme, M. De Smet de Naeyer se livre tout sim
plement au protectionnisme le plus effréné.
L'alcoolisme n'a rien voir là-dedans.
Comme un distillateur me le faisait observer
de par la loi sur les distilleries agricoles, l'al
cool, hélas ne fera plus défaut en Belgique, et
la production sera toujours la hauteur de la
Séance publique du Samedi 13 Juin 1896.
M. le Président fait connaître l'assemblée
qu'il a pris un arrêté de police pour défendre
les meetings en plein air. Ces meetings donnent
lieu toute sorte de difficultés et des désordres
se sont déjà produits.
M. le Président donne lecture de la correspon
dance échangée entre lui et le Sport Hippique.
M. VHuvettere demande que l'on réduise le
prix d'entrée pour les personnes qui désirent ac
compagner les baigneurs.
M. Bouquet désire que l'on jette du sable sur
le sentier pour que les baigneurs ne se blessent
pas les pieds. 11 préférerait voir arranger cet
endroit au béton mais il pense que pour cette
année-ci ce travail ne pourra se faire.
M. D'Huvettere demande que l'on fasse des ré
parations au séchoir qui tombe complètement
en ruines. L'honorable conseiller voudrait que
l'on établisse un châlet de sauvetage au coin du
grand bassin. Au surplus, il désirerait Bavoir s'il
est vrai, d'après les bruits répandus par un jour
nal de la localité, que des faits scandaleux se se
raient passés l'Ecole de natation.
M. Begerem voudrait voir appliquer le règle
ment au sujet de l'accès de l'école de natation
pour les personnes des deux sexes.
f. le Président. Le règlement ne défend pas
i. Cependant il y a des jours fixés pour l'ac-
M. D'Huvettere demande que la ville fasse des
remarques au sujet de la manière dont certains
entrepreneurs exécutent les travaux de toiture.
M. le Président donne communication l'as
semblée d'une proposition tendant relier la
ville d'Ypres au réseau téléphonique. La ville
prendrait cinq abonnements. 11 faudrait au
moins quinze abonnés.
M. Bouquet. Que coûte un abonnement par
an
M. le Président. 170 francs.
M. Fraeys. Pour un abonnement triennal
cela ne reviendrait qu'à 150 francs.
M. D'Huvettere. Je ne trouve aucune utilité
pour la ville se relier au réseau téléphonique.
Du reste, ce ne serait guère avantageux de relier
le commandant des pompiers.
M. Colaert. Les bureaux sont-ils ouverts la
nuit
M. le Président. Je ne puis vous garantir la
chose. Mais si nous souscrivons maintenant, nous
aurons un téléphone et rien ne nous empêchera
plus tard de renoncer un ou plusieurs abonne
ments.
M. le Président. Le programme de la Tuyn-
dag n'est pas encore rédigé, toutefois je vous
dirai en abrégé ce que nous comptons faire
l'occasion de la fête communale.
M. D'Huvettere. Nous n'avons pas en vue de
donner des courses proprement dites, mais des
têtes et jeux qui auraient lieu dans les chemins
de ronde. Le public pourrait assister ainsi sans
aucune peine ces festivités.
M. Vanderghote. Je voudrais voir figurer au
programme un concours pour pèche la ligne
et allouer un subside plus important pour le
concours que ceux donnés antérieurement. Dans
ces dernières années, ce subside était insigni
fiant et la pêche la ligne est une fête trèB re-
commandable. C'est une récréation pour l'ou
vrier et elle attire beaucoup de monde.
M. le Président. Je ne m'y oppose nullement,
toutefois les subsides donnés aux sociétés parti
culières servent plus souvent pour les caisses de
ces sociétés que pour des fêtes publiques.
M. Colaert appuie la proposition faite par M.
Vanderghote. il importe d'encourager le plus
possible la pêche la ligne. Les pêcheurs la
ligne sont, pour la plus part, des gens paisibles
et patients et il n'y a pas de politique dans ces
sortes de fêtes. Ce ne sont que les socialistes qui
pèchent dans l'eau trouble(Pires.)
M. le Président examinera l'affaire avec bien
veillance.